tsuki-extra-04

Attention, il est déconseillé de lire ceci après le prologue de l’histoire principale.

 

L’autre monde à une autre époque

 

 

Crédits

Trad: Quesako

Check : Heyruko et Ghost

=========================================================

Traduction réalisée par lightnovelbastion

=========================================================

Note de l’auteur :

Pour célébrer le fait d’avoir atteint 1000 favoris !

Je suis encore loin de suivre. Oui.

Je vais être honnête et je vais me confesser. Tout ce qui reste du contenu que j’avais songé pour ces chapitres extra est dans cette histoire et un de plus sur le vrai festival.

J’avais l’intention de retourner au festival après la conclusion, donc en fait c’est le dernier chapitre que j’avais planifié. Je me demandais si je publierais trois chapitres de plus ^^.

Je recherche des personnages et des histoires qui pourraient être intéressant pour les prochains chapitres.

Si vous avez des idées et des demandes, faites-le-moi savoir. Même un simple avis ou un message pour moi sont grandement appréciés.

_________________________________________________________________________________

Il y avait deux Hyumains dans un très petit sanctuaire.

C’était une zone reculée dans une région isolée où on ne pouvait déceler aucun signe de l’éventuelle présence d’autres personnes. En face d’une caverne qui a été faite en étant creusée à l’intérieur d’une montagne. Il y avait un sanctuaire à l’intérieur d’un espace en forme de dôme qui donnait l’impression de voir le ciel comme si on regardait de l’eau dans un puits.

Un homme et une femme. Leurs visages affichaient une joie et un sentiment accomplissement qu’ils ne pourraient cacher même s’ils le désiraient.

Lorsqu’ils sont devenus des adultes, ils se sont enregistrés dans la guilde des aventuriers. Bien après que les gens ordinaires frappaient aux portes de cet édifice.

À moins de circonstances très particulières, la plupart des personnes s’enregistraient à la guilde vers l’age de 10 ans en temps normal. Pour les circonstances exceptionnelles, il y aurait la royauté, ainsi que la noblesse dont l’avenir est déjà décidé à un age précoce ou même parfois les successeurs de grandes compagnies.

Les enfants vivant dans les villages ou les cités chérissaient les cartes spécialement conçues pour eux et ils comparaient leurs niveaux qui étaient enregistrés dessus en s’amusant. Dans la plupart des cas, les enfants chassaient seulement des petits animaux jusqu’à atteindre le niveau 10 en toute sécurité.

À partir du niveau 15, ils devraient se mettre en danger en faisant face à des monstres, alors c’était difficile pour les enfants de progresser plus. Et donc il était commun de poursuivre d’autres voies et de faire d’autres activités une fois qu’ils ont pris conscience de la dangerosité du métier d’aventurier et de la difficulté d’augmenter son niveau.

Mais ces deux-là étaient différents. Leurs origines rentraient dans la catégorie des ‘circonstances exceptionnelles’. Ils s’étaient enregistrés à la guilde qu’à leur 18 ans.

Au début, ils ont eu du mal à affronter les monstres les plus faibles. Ils n’ont montré aucun talent particulier. Néanmoins, même si les gens autour d’eux disparaissaient et qu’ils les remplaçaient, ils restaient des aventuriers actifs.

Ils ont accepté les demandes avec enthousiasme, ils changeaient régulièrement d’endroits et persévéreraient, ils ont remarqué que les personnes autour d’eux ne les regardaient pas avec mépris, mais avec respect et confiance. Ils étaient des vétérans qui compensaient le manque de talent par l’expérience. Les personnes, qui rayonnaient d’une volonté inébranlable, étaient grandement appréciées par rapport aux génies qui disparaissaient les uns après les autres.

L’homme dans le sanctuaire était au niveau 321, tandis que la femme était au niveau 301.

C’était des niveaux difficiles à atteindre pour ceux qui n’étaient pas talentueux au combat. Non, ça pourrait être l’Everest pour ce type de personne. Ils n’avaient pas de titre, de particularité spéciale ou de technique unique au monde. Ils n’avaient pas d’épée légendaire bénies des dieux ou de grimoire de magie unique en son genre. Ils n’avaient qu’une seule unique chose. Un objectif précis. Tout ce qui est lié à leur croissance rapide a été pour ce seul objectif.

‘‘Déesse, nous avons complété la dernière épreuve !’’ (Homme)

L’homme s’est écrié d’une voix forte. En effet, ce sanctuaire n’était pas pour les esprits, mais pour une divinité. C’était un lieu pour communiquer avec la Déesse.

Ces deux-là retenaient leur respiration avec anxiété alors qu’ils regardaient des particules de lumière dorée se réunir au sein du sanctuaire.

Lorsque la lumière s’est mise à briller, la Déesse est soudainement apparue.

Une femme blonde était assise sur les marches de pierre du sanctuaire. Ses yeux étaient d’un vert foncé et ses cheveux d’or dégageaient une splendeur qu’aucun mortel ne pourrait égaler.

La beauté de sa peau blanche, comme de la porcelaine, donnait l’impression que simplement la regarder serait comme briser un tabou inviolable. Ses lèvres, ses doigts et bien d’autres choses contribuaient à faire d’elle une beauté absolument parfaite.

Elle est demeurée assise et avait une expression mécontente tout en n’ayant toujours pas prononcé un seul mot.

‘‘C’était la dernière des douze épreuves. Est-ce bien ?’’ (Femme)

La femme a parlé. Elle n’était pas effrayée par l’expression mécontente de la Déesse et elle a demandé confirmation.

‘‘… Oui, je suppose que oui.’’ (Déesse)

‘‘Alors vous allez nous accorder notre souhait ?!’’ (Homme)

L’homme a redemandé une confirmation.

Un souhait.

En fait, les deux ont exprimé un souhait à cette divinité. La déesse leur a donné douze épreuves à ces deux-là qui voulait que leur vœu soit exhaussé. Elles étaient assez difficiles. La Déesse n’avait pas imaginé à un seul moment qu’ils seraient capables de les faire.

Les divinités étaient dans l’obligation de respecter un éventuel accord fait avec ceux qui étaient sous leur protection. C’était l’une des nombreuses lois non-écrites qui étaient implicitement convenues. Il n’était pas impossible de détourner une promesse, mais ignorer leur requête ou les faire changer d’avis n’amènerait qu’une situation pénible.

‘‘Kanart Io, Cass Tort, votre souhait n’a pas changé ? Vous deux avez surmonté toutes les épreuves que je vous ai donné. C’est un accomplissement remarquable. Je vous accorderai n’importe quel souhait.’’ (Déesse)

La Déesse a commencé à discuter et a énuméré les différents souhaits qu’elle était en mesure d’octroyer, des choses comme l’immortalité, une beauté incomparable, un pays et toute sorte de trésor sacré.

Toutefois, en dépit du fait qu’ils n’auront sûrement pas une autre opportunité comme celle-ci, ils n’ont pas changé d’idée malgré les diverses suggestions de la Déesse.

‘‘Non, nous n’avons pas changé d’avis.’’

C’était ce qu’ils lui ont répondu.

‘‘Pourquoi donc ? Votre souhait est que vous deveniez tous les deux heureux, non ? Si c’est le cas, je peux altérer la mémoire de tout le monde autour de vous pour que tout s’arrange en douceur. Même votre précédent souhait.’’ (Déesse)

‘‘Déesse-sama, il n’y aurait aucun sens de faire une telle chose. Ne pas avoir de bénédiction serait mieux que d’octroyer des fausses bénédictions aux personnes qui nous entourent.’’ (Cass)

Comme si la femme s’attendait à ce que la Déesse dise de telles paroles, elle a rejeté à nouveau sa suggestion.

‘‘Alors, je peux simplement faire en sorte de régler la cause de votre problème. Ce Démon n’aura jamais existé. Je vais le supprimer sur-le-champ pour vous. Si je le fais, vous deux pourriez aller au-devant de l’avenir que vous désiriez. Ce qui a tout déclenché, c’était le fait que je n’étais pas consciente de ses actions.’’ (Déesse)

‘‘C’est effectivement ce que j’aimerais. Mais le futur que nous désirons, Déesse-sama, c’est celui qui viendra après que notre souhait soit exhaussé comme nous l’avons demandé.’’ (Cass)

‘‘C’est comme Cass l’a déclaré. Je, non, nous sommes devenus ainsi parce que nous devions le faire. Nous allons nous séparer ensemble de ce monde et accomplir notre souhait.’’ (Kanart)

‘‘Je vous ai prévenu d’emblée, pas vrai ? Ceci pourrait vous tuer.’’ (Déesse)

‘‘Ce n’est pas un problème.’’ (Kanart)

‘‘Même si le transfert se déroulait avec succès, vous ne pourriez jamais revenir, vous savez ? Un corps d’Hyumain ne supportera pas un second transfert.’’ (Déesse)

‘‘Nous avons pris cela en considération.’’ (Kanart)

‘‘Ce lieu, contrairement à celui-ci, est un monde où même les bénédictions des Dieux n’existe pas, encore moins la magie, vous le comprenez bien ? Vos prières ne seront jamais entendues.’’ (Déesse)

‘‘Oui’’ (Kanart)

‘‘C’est un endroit où le langage et même l’apparence physique des personnes seront différents, vous l’avez bien compris ?!’’ (Déesse)

‘‘Nous sommes prêts.’’ (Kanart)

La Déesse a lancé un regard noir aux deux Hyumains après ce dernier échange.

Pourquoi sont-ils tellement insatisfaits ? Elle n’arrivait nullement à comprendre leur façon de penser.

Né dans la nation satellite d’Elysion, élevé en tant que noble. Un homme promit à une succession dans les hautes sphères politiques.

Une femme issue du même pays qui a évolué jusqu’à atteindre une des plus grandes positions sociales en tant que prêtresse d’Elysion.

Ces deux-là se sont rencontrés durant une célébration religieuse et ont fini par s’aimer l’un et l’autre.

Ils ont eu un joyeux mariage qui a été accepté par leur entourage et ont passé leur vie ensemble, ou du moins, c’était censé l’être.

La Déesse avait eu vent des étranges mouvements des Démons, mais elle ne pouvait pas suivre chacun d’entre eux. Ils étaient sous sa protection et elle les avait créés en premier.

Ceci s’est retourné contre elle.

Cela a commencé avec des petites bricoles, du genre qui pourrait devenir une histoire drôle à raconter plus tard. Saisissant une opportunité tellement infime qui ne pourrait même pas être appelée ainsi, un Démon expert en affaire de cœur s’est habillement approché de la femme.

La femme ne s’était unie avec aucun autre homme que celui à qui elle a été promise. Le fait, que son nouveau partenaire appartenait à une espèce rejetée par sa religion, n’a servi qu’à exacerber sa passion. Elle l’adorait profondément. Et par conséquent, tout a commencé à s’effondrer.

Son adultère avec un Démon allait à l’encontre des choses qu’elle avait appris et c’était un acte immoral envers son fiancé.

Quand les deux familles ont découvert ça, son engagement avec l’homme a été brisé et elle a été bannie d’Elysion. Des rumeurs disent que le Démon aurait révélé de nombreuses choses sur la femme que l’homme, à qui elle avait été liée, n’a pas supporté d’entendre et ensuite le Démon aurait été tué par lui.

Cette histoire a été grandement répandue, et évidemment, la relation entre les deux a été mise à rude épreuve.

La Déesse a réfléchi au cas de ces deux-là. Elle a considéré cet épisode affligeant qui était survenu à la cour royale et elle s’est occupée des affaires de Kanart et Cass.

Mais à l’époque où elle a décidé d’utiliser quelques tours pour leur trouver de nouveaux amants, Kanart et Cass s’étaient déjà enfuis du pays.

Kanart aimait Cass. Même si un autre homme l’a détourné de lui et en dépit de tout ce qui est arrivé, il l’aimait et elle aussi. Peu importe le temps nécessaire et sans tenir compte des sacrifices qu’il aura à faire, il voulait être marié à Cass Tort.

Cass a certainement aimé le Démon, mais elle désirait toujours Kanart. Souffrant de regret, elle est tombée amoureuse de Kanart lorsqu’il lui a proposé de se marier une seconde fois après la mort du Démon.

Ces deux-là étaient satisfaites de cette situation. Toute cette affaire ne pouvait avoir été rien d’autre qu’une morsure de chien (NTA : Cela viendrait d’un dicton japonais, qui sous entend que ce n’est pas une grosse affaire). Cependant, l’un deux était un noble qui était supposé devenir l’héritier d’une position importante dans le pays, tandis que l’autre était une ancienne prêtresse éminente et exilée. Il était impossible que ceci puisse être accepté par leur entourage. C’était pour cette raison que s’enfuir pour se marier, en abandonnant leur pays et leur position dans la société dans le processus, était une décision naturelle pour eux.

Toutefois, il y avait une personne qui ne pouvait pas l’accepter. La Déesse.

La Déesse est apparue devant eux et les a avertis.

Mais au lieu de tenir compte de l’avertissement de la Déesse, ces deux-là se sont tournés vers elle et lui ont soumis une requête. Peut-être en raison de la colère envers ce couple qui n’écoutait pas ses tentatives de persuasion, la Déesse a promis qu’elle n’accorderait leur souhait que s’ils réussissaient ses épreuves.

Elle avait cru que ces épreuves seraient impossibles à relever, mais maintenant qu’ils ont les surmontées, cela serait impossible de les persuader à ce stade-là.

En tant que divinité, elle a offert d’altérer la mémoire des gens et même changer leurs destinés, mais ils ont rejeté cette suggestion.

Pourquoi veulent-ils quitter ce monde à tout prix ?

Pourquoi veulent-ils m’abandonner en dépit des conséquences ?

Des sombres pensées ont commencé à trotter dans la tête de la Déesse. Pour elle, les Hyumains étaient les enfants qu’elle chérissait le plus. Deux de ses enfants essayaient de l’abandonner, de quitter leur parent en s’enfuyant.

Malgré ses courtes explications sur la dangerosité du processus de transfert et sur la difficulté à vivre dans le monde où ils allaient être transférés.

Les chances, pour que le corps d’un Hyumain survive à un transfert, étaient d’environ 20%. Alors la probabilité, pour qu’ils soient saufs tous les deux à la fin du transfert, était encore plus faible.

Le monde, qui était leur destination (la Déesse a délibérément choisi le pire pour les effrayer.), était celui où même les personnes compétentes avaient du mal à vivre une vie enviable, un monde qui faisait peser un immense fardeau au peuple qui y vivait.

Pourquoi ? Pourquoi souhaitent-ils encore être transférés dans un monde différent ?!

La colère et la confusion de la Déesse a grandi, mais les deux ne montraient aucune signe d’hésitation.

C’est inutile d’essayer de les convaincre.

La Déesse est finalement arrivée à cette conclusion. La conclusion, que les deux désiraient, était la réponse qu’ils attendaient.

‘‘… J’ouvre la porte.’’ (Déesse)

‘‘Merci beaucoup !’’

La Déesse a commencé ses préparatifs en faisant appel aux nombreuses nymphes qui la servaient. Alors qu’elle donnait des ordres, elle a rassemblé son mana.

Les deux Hyumains ont tranquillement observé le dos de la Déesse et le travail de ses serviteurs.

‘‘L’autre monde est un endroit extrêmement difficile à vivre.’’ (Déesse)

‘‘Nous comprenons. Malgré tout, c’est là où nous désirons vivre tous les deux.’’ (Kanart)

‘‘… Si vous pensez que les choses vont bien finir… Bon, oui, les choses ont bien fonctionné jusqu’à maintenant.’’ (Déesse)

La Déesse ne les regardait même pas. Elle en est venue à sa propre conclusion et a pointé sa main gauche vers ces deux-là à contre-cœur.

‘‘Ahh ! Arghhh !’’(Kanart)

‘‘Kyah, gnh, gnnnnh !’’(Cass)

Au même moment, ces deux-là ont été écrasés au sol et ont commencé à désespérément lutter pour simplement respirer.

‘‘C’est le fardeau du monde vers lequel vous vous dirigez.’’ (Déesse)

En réponse aux mots de la Déesse, un visage tordu par la douleur est apparu sur leur visage.

‘‘C’est impossible après tout, n’est-ce pas ?’’ (Déesse)

‘‘Est-ce que c’est tout ce que vous avez ?’’ Ce deux-là ont été incapables de répondre aux mots de la Déesse. L’incroyable et anormale pression les a empêchés de se lever ou de respirer normalement.

‘‘… Deux ans. Je vais vous protéger avec mon pouvoir divin pendant deux ans. Utiliser ce temps pour entraîner votre corps comme si votre vie en dépendait. Vous allez vraiment mourir, vous le savez n’est-ce pas ? Vous ne pouvez pas utiliser la magie dans ce monde, donc ne pensez pas pouvoir compter sur elle.’’ (Déesse)

Et au même moment où la Déesse a fini de parler, l’étrange pression s’est évanouie.

Ces deux-là ont regardé la Déesse comme s’ils ne s’attendaient à rien de tel. Bien que de dos, elle dégageait une impression de mélancolie. Ceci ne correspondait pas à l’atmosphère qu’elle dégageait jusqu’à maintenant.

‘‘En plus, l’endroit où je vais vous envoyer à beaucoup de personnes avec des cheveux et des yeux noirs. Vous souhaitez vivre paisiblement, pas vrai ? Hum ? Vous m’écoutez ?’’ (Déesse)

‘‘Ah, o-oui !’’ (Kanart)

Bien que ces deux-là étaient muets d’admiration envers le soudain changement de comportement de la Déesse, l’homme est parvenu à répondre à sa question.

‘‘Alors, je vais changer en noir la couleur de vos cheveux et de vos yeux. Ainsi, vous n’allez pas être pris pour des Démons dans ce monde.’’ (Déesse)

‘‘Merci… beaucoup.’’ (Kanart)

‘‘Ensuite, il y a le langage. Cela serait problématique si vous ne connaissez pas le langage écrit et oral. Il pourrait y avoir quelques erreurs, alors pardonnez-moi.’’ (Déesse)

La Déesse a reçu une sorte de rapport des nymphes.

Elle a levé la tête pour regarder le ciel à travers le cratère entrouvert.

‘‘ Tout est prêt.’’ (Déesse)

‘‘Oh Déesse, notre grande Déesse, nous vous serons éternellement reconnaissants.’’ (Kanart)

‘‘Je n’ai que faire d’une telle gratitude. Je n’accepterai pas de remerciement de ceux qui m’abandonnent, ainsi que ce monde.’’ (Déesse)

La Déesse ne croyait pas à la sincérité de ces mots. C’était comme si elle portait un masque lourd et épais.

‘‘Vous faites erreur. Les probabilités, que vous arrivez ensemble dans l’autre monde, sont inférieures à 10%. Les chances, que soyez en mesure d’entraîner votre corps au point de supporter cette pression pour mener une vie normale, sont également inférieurs à 10%. Après tout, vous n’avez aucun talent.’’ (Déesse)

‘‘…’’

‘‘Faire quelque chose comme ça est aussi futile que de maquiller un mort. J’ai simplement pitié de vous, car vous risquez de mourir. Vous pensez que ce que je vous ai donné est sans contre-partie ?’’ (Déesse)

‘‘…’’

‘‘Je vais prendre quelque chose en retour. Oui, si vous êtes en mesure de vivre dans le nouveau monde.’’ (Déesse)

La Déesse a continué son monologue. Les deux Hyumains ont simplement attendu tranquillement qu’elle termine de parler.

‘‘Une des choses précieuses que vous gagnerez dans ce monde. Donnez-la-moi. C’est le prix que je demande.’’ (Déesse)

‘‘Quelle qu’elle soit.’’ (Kanart)

‘‘Nous le promettons.’’ (Cass)

Kanart Io et Cass Tort ont accepté sa demande avec obéissance. C’était le contrat final avec la Déesse. Ils estimaient que cet arrangement ne sera pas annulé bien qu’ils quittaient ce monde.

‘‘Vous êtes plutôt obéissants quand on en parle de ça… Io et Tort, hein. Io signifie ‘profond’ et Tort veut dire ‘transparent’, est-ce exact ? Hmph, ce n’est même pas quelque chose qu’une divinité comme moi devrait faire.’’ (Déesse)

La Déesse s’est brusquement arrêtée, mais alors que l’homme et la femme rentraient au centre du cercle de magie, elle a recommencé à parler.

‘‘Misumi. Si vous ressentez une pointe de culpabilité envers moi, alors utilisez ce nom. C’est un mot qui signifie ‘profond’ et ‘transparent’.’’ (Déesse)

Du bruit a commencé à être produit par le cercle magie et les Hyumains, qui ont été enveloppés de lumière, ont disparu.

‘‘… Vous êtes partis, hein. Qu’y a-t-il ? Qu’est-ce que vous trouvez de tellement désagréable dans ce monde que j’ai créé ?! Je m’en fous de ce qui vous arrivera ! Si tout s’est bien passé et que vous avez pris le nom de Misumi, alors je ferai en sorte que vous teniez votre engagement. Donc préparez-vous.’’ (Déesse)

La Déesse s’est plainte alors qu’elle se déplaçait, laissant la tache aux nymphes d’effacer toute trace du processus de transfert à un autre monde pour que personne ne puisse comprendre le rituel qui s’est déroulé ici.

Les nymphes ont fini de tout nettoyer, un procédé qui a durée autant de temps que celui du transfert et elles ont commencé à se disperser, mais la Déesse les a stoppées.

‘‘Je vais aller dormir. Ne me réveillez pas, quoi qu’il arrive.’’ (Déesse)

Ceci s’est produit 13 ans avant le chaos mondial qui a été provoqué par les Démons.

Il y avait vingt-trois ans avant qu’elle ne se réveille de sa sieste de très mauvaise humeur, commençant son histoire et celle de Makoto.

Makoto sera-t-il au courant un jour de ces événements qu’il y a eu lieu ici ?

Cela n’a pas encore été décidé.

____________________________________________________________________________________

Note de l’auteur :

Voici un petit extrait du monde moderne.

Père de Makoto : Je ne pensais pas qu’elle nous demanderait Makoto. Bien que notre enfant soit en effet important pour nous, n’est-ce pas déraisonnable ?

Mère de Makoto : Oui. Je ne croyais pas que cette promesse serait un jour réalisée.

Père : Je me demande si Makoto a été en mesure de la saluer correctement.

Mère : Est-ce que tu ne deviendrais pas sénile avec l’age, chéri ? Je suis plus inquiète de savoir si oui ou non la Déesse va le traiter correctement.

Père : Parce qu’elle a quelqu’une de ses caractéristiques de ces tsunderes qui sont en vogue ces derniers jours. (NTF : Tsundere est un terme japonais utilisé pour définir une personnalité qui est au premier abord distante, hautaine, voire pimbêche, et qui devient affectueuse et tendre par la suite.)

Mère : Elle est plus comme tsuntsuntsuntsundere, tu sais chéri ? Et encore il pourrait manquer de tsuns pour la décrire.

Père : B-Bon, tu sais ! Makoto est notre fils, je suis sûr qu’il va bien !

Mère : Je t’ai déjà dit que je déteste quand tu utilises ‘ore’, non ? Tu voulais dire ‘boku’, n’est-ce pas chéri ? Tu n’utilises pas le ‘ore’ pour le désigner en dehors d’ici, pas vrai ?

(NTA : En japonais, il utilise un terme qui sonne plus formel/mature.)

Père : Hmm, hmmmmmm ! Évidemment ! Makoto est notre fils et notre fierté ! Hahaha !