tsuki-extra-13

Se déroule entre le chapitre 87 et 111,

conseillé de le lire avant le 142

Un certain jour dans la compagnie Kuzunoha

 

 

Crédits

Trad: Quesako

Check : Ghost

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NTA : Ce chapitre prend place avant l’attaque des variants dans Rotsgard.

En plus, pour les personnes qui ne connaissaient pas les chapitres extra, ils sont toujours accessibles dans la rubrique de TGM.

Apprécié le chapitre 😀 !

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Il y avait une fille qui marchait à travers le marché.

Elle avait une peau foncée, ses oreilles et ses yeux avaient des caractéristiques qui ressemblaient à celles des Elfes.

Au début, je n’arrivais pas à y croire. La raison était simple. Ce marché était une place faite par des Hyumains pour des Hyumains.

Qui sait ce qui lui arriverait si elle rentrait ici imprudemment. Même si elle venait ici sous les ordres de quelqu’un ou si elle expliquait qu’elle avait la permission, son traitement serait quand même très éloigné de celui d’un Hyumain.

Pourtant, les Hyumains s’adressaient à elle comme si elle était une de leurs semblables et elle leur répondait en les saluant de la main. J’ai tout simplement regardé cette scène bouche bée. Il est vrai que comparé à moi, son apparence est proche de celle d’un Hyumain. Mais ce traitement est clairement étrange.

“Un brassard d’une compagnie ?” (Demi-Humain)

Il y avait un brassard enroulé autour d’un des bras de cette fille. J’ai inconsciemment dit ça à haute voix.

Elle entre et sort du marché normalement… De surcroît, elle travaille dans une compagnie ? Impossible, je n’ai jamais entendu parler d’une telle chose !

Normalement, je me serais senti jaloux d’elle. Mais dans ma situation actuelle, ce n’était pas important pour le moment. Je me demandais comment rentrer dans le marché et cette fille sera certainement utile.

J’ai continué à l’observer.

Elle faisait vraiment des courses ordinaires. En ayant échangé des discussions banales, je n’ai pu sentir aucune discrimination dans leurs paroles. Que s’est-il passé pour qu’une telle chose arrive ?

Ses achats ont dû se terminer. Elle a quitté le marché. J’ai décidé de la prendre en filature sans hésiter une seconde. Effacer ma présence était mon plus grand point fort. De plus, notre race avait de puissante capacité physique. La plupart des filatures pouvaient être réalisée sans que l’autre partie ne l’ait remarqué.

Les ombres des bâtiments, les foules et les angles, j’ai suivi la fille à la peau foncée en ayant utilisé toutes ces choses. Si elle allait dans un lieu où il n’y avait personne, je pourrais lui parler et si elle rentrait chez elle, je pourrais gagner des informations variées. Je dois rester concentrer jusque-là.

Nous étions maintenant dans la rue principale. C’est une bonne chose. Il fait jour et il y a donc de nombreuses personnes dedans. C’est suffisant pour m’aider à effacer ma présence.

Après avoir marché un peu, elle est entrée dans un bâtiment. Cela ressemblait à un magasin.

Est-ce qu’elle travaille ici ?

Si je me souviens bien, les magasins de cette zone ont fait faillite il n’y pas si longtemps et étaient actuellement en vente. Peut-être qu’ils ont été vendus et qu’ils sont à nouveau ouverts. Dans ce cas, la réouverture devrait être récent.

Bien, bien, menons une enquête là-dessus plus tard. Pour l’instant, je me souviendrai du nom de ce magasin et si je peux entrer, j’en profiterai pour voir de quel genre de magasin il s’agit.

… C’est un magasin faisant face à la rue principale et il n’y a pratiquement aucun magasin qui autorise l’entrée au Demi-Humains, donc j’en espère pas grand-chose.

Je me suis lentement dirigé vers le magasin.

Au sommet de la porte de l’entrée, il devrait y avoir le nom du magasin. Il y avait un panneau en bois. C’est effectivement écrit, mais je ne peux pas le lire. C’est écrit dans une langue très difficile à lire. Même moi qui suis une personne illettrée, je suis en mesure d’affirmer que ce n’est pas un langage ordinaire.

“C’est le signe du magasin, non ? Est-ce vraiment une bonne chose de l’ignorer ?” (Demi-Humain)

“C’est écrit Kuzunoha.”

“Je vois, Kuzunoha. Je ne peux pas dire quel genre de magasin cela peut être avec un tel nom.” (Demi-Humain)

“Ce n’est pas un magasin de médicament. C’est plus un magasin touche à tout… Un magasin de marchandises diverses ? Eh bien, il y a des médicaments, de la nourriture et un service pour réparer les équipements.”

“… Ceci sera de plus en plus difficile de comprendre ce que le magasin désire faire.” (Demi-Humain)

“La même chose est valable pour vous.”

“Hein ?” (Demi-Humain)

Quand j’ai regardé en arrière, la fille, que j’ai suivi, était là. Et pour couronne le tout, il y avait une autre fille grande et mince. La même couleur de peau.

La même race de Demi-Humain ?

C’est la première fois que je me fais surprendre aussi facilement, et dans le dos qui plus est.

Putain, c’est mauvais. L’inquiétude parcourait chaque fibre de mon corps.

“Nous nous sommes pas encore rencontrés et pourtant tu me suis déjà. Nous sommes déjà passés du stade de la passion à celle du glauque.” (Eris)

“Eris, c’est parce que tu vagabondes à travers le marché. Malgré le fait que Waka-sama et les autres nous ont déclaré que nous devrions nous exposer petit à petit.” (Akua)

“Si je fais ça, je porterais seulement des culottes d’ici la fin de l’été, Akua.” (Eris)

“… Sois sérieuse.” (Akua)

“Waka est trop prudent. Les Hyumains sont faciles à gérer ? Quand on a les bons moyens, on peut les mener par le bout du nez. Ces ânes accèdent rapidement mes requêtes lorsqu’on leurs donnes une délicieuse petite carotte…” (Eris)

“Eris, en mettant de côté Waka, Shiki-sama a une certaine liberté pour faire ce qu’il veut avec les employés du magasin, tu sais ?” (Akua)

“Ah !” (Eris)

“J’ai accidentellement entendu une conversation entre Waka-sama et Shiki-sama. Tu as compris où je veux en venir, pas vrai ? La moindre petite erreur pourrait finir par nous renvoyer ‘là-bas’.” (Akua)

“Oh…Ooooh…” (Eris)

“Il semblerait que tu as compris. Alors, signalons ce type à Waka-sama. Et excusons-nous. Tu ne veux pas retourner dans ce c…” (Akua)

“Camp ! Le Camp est effrayant ! Effrayant, effrayant, effrayant…” (Eris)

La plus petite avait l’air de commencer à démontrer les signes d’un trouble de stress post-traumatique.

La plus grande a mis la main sur la tête de la plus petite tout en ayant soupiré.

Ses yeux vides, qui lui donnait l’impression d’être sous l’effet d’une drogue, ont disparu après le choc du traumatisme. Bien. On dirait qu’elle n’est pas sous l’effet d’une drogue.

“Ah ! Merci, Akua. J’étais sur le point d’être tuée par mon traumatisme.” (Eris)

“Quoi qu’il en soit, nous devons immédiatement bouger. Passons à l’acte. Nous devons maintenir cet havre de paix.” (Akua)

“Roger ! Hé toi, résister est inutile, alors sois obéissant. Si tu restes tranquille, nous ne ferons probablement rien de mal.” (Eris)

Hé, c’est quoi ce ‘probablement’ ?!

Tout en en me sentant mal à l’aise, j’ai été ramené à l’intérieur par les deux employés de la compagnie Kuzunoha.

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“Un gros chat ?!” (Raidou)

“Hein ?” (Demi-Humain)

“A-Ah, excusez moi. C’est la première fois que je rencontre un Demi-Humain chat, vous voyez. Ravi de vous rencontrer, je suis le propriétaire de cette compagnie, mon nom est Raidou.” (Raidou)

“Merci pour cet accueil courtois. Je suis un Demi-Humain vivant dans les taudis de cette ville académique, mon nom est Bor. Je suis honoré de vous rencontrer.” (Bor)

“Et donc, pourquoi avez-vous suivi Eris ?” (Raidou)

“… Avant ça, j’ai une simple question que je voudrais absolument poser !” (Bor)

En ayant vu les deux Demi-Humaines le ramener, le propriétaire de la compagnie Kuzunoha, Raidou, n’a pas pu s’empêcher de laisser échapper sa surprise.

Il a vu de nombreux Demi-Humains depuis son arrivé dans cette ville.

En d’autre mots, il avait déjà l’habitude de rencontrer des personnes qui n’étaient pas des Hyumains, mais il n’était pas immunisé envers le Demi-Humain du nom de Bor.

Pour mieux clarifier ça, Bor était un chat se tenant sur ses deux pieds.

Son visage était proche de celui d’un Hyumain, ses poils sur tout son corps étaient fins, mais les oreilles n’étaient pas sur le côté, elles étaient au sommet comme un chat, ses yeux et son nez étaient plus proches de celui d’un chat plutôt que celui d’un Hyumain. Au moment où il a rencontré Raidou, son nez a eu des spasmes de temps en temps, comme s’il traquait des odeurs.

Le regard de Raidou était scotché sur ses minces et luisants poils blancs qui recouvrait ses mains.

Raidou était un amoureux des chats… Et pas un petit.

“Okay… Si c’est quelque chose à laquelle je peux répondre.” (Raidou)

Même avec l’expression désespérée de Bor, Raidou était incroyablement intéressé de savoir si Bor avait des griffes ou non.

“Comment est-ce qu’un Demi-Humain comme vous a pu devenir un marchand à Rotsgard ?! Vous… Vous êtes le miracle des Demi-Humains !!!” (Bor)

“Argh !!!” (Raidou)

“…” (Bor)

Bor et Raidou se faisaient face avec une table les séparant. Les deux Ogresses forestières, qui avaient ramené Bor, attendaient à l’arrière.

Les paroles sincères de Bor ont fait éclater de rire les deux Ogresses forestières. Raidou montrait également un visage amer et était perplexe sur la manière de répondre.

“S’il vous plaît ! Dites-le-moi !” (Bor)

“Hum, Bor-san.” (Raidou)

“Oui !” (Bor)

“Vous voyez…” (Raidou)

“Oui !!!” (Bor)

“… Même si je ressemble à ça, je suis un Hyumain.” (Raidou)

“Oui ?!” (Bor)

“Je répète, je suis un Hyumain.” (Raidou)

“Quoi ?” (Bor)

“On dirait que je vous ai donné de faux espoirs. Hum, désolé de vous dire cela après vos louanges.” (Raidou)

“Hyumain ? Vous êtes… Ah, condoléances.” (Bor)

“Merci…” (Raidou)

Cet échange embarrassant a pris fin.

Une atmosphère silencieuse s’est établie.

“Bor, fais quelque chose à propos de cette ambiance.” (Eris)

Celle, qui a brisé cette atmosphère, était Eris.

“Hein ?! Ah, oui.” (Bor)

“Désolé pour la grossièreté de mon employée. Dans ce cas, pourrais-je savoir la raison pour laquelle vous avez suivi mon employée.” (Raidou)

“Entendu. Ah, vous voyez, Je…” (Bor)

“Sentez vous libre de parler comme vous le souhaitez. Je parle naturellement de cette manière, ne vous vous sentez pas obligé de faire de même.” (Raidou)

“Merci pour la considération. Comme je l’ai dit avant, je vis dans les taudis. Et donc, il y a un petit problème là-bas et cela serait mauvais si nous ne pouvions pas obtenir certaines marchandises d’ici peu.” (Bor)

Même lorsque la discussion a commencé, il restait vague sur un point.

Raidou lui a demandé plus de détails, mais Bor était resté silencieux sur ce point.

“Tu vois, Bor, crache tout immédiatement. Si tu ne le fais pas avant le retour de Shiki-sama, cela va mal tourner pour toi.” (Eris)

Contrairement à la légèreté des mots et de l’expression faciale d’Eris, il semblait qu’elle voulait expédier ça.

Elle avait une raison personnelle et avait clairement plus peur d’une personne qui évaluait les choses d’une manière plus stricte que son maître Raidou.

Il y avait quelques instants, elle a dirigé un regard perçant vers Bor et son corps entier a tremblé.

“ J-Je vais parler !” (Bor)

“Bor-san, à propos du taudis; si je me souviens bien, j’ai entendu dire qu’il n’y en avait aucun ici.” (Raidou)

Raidou a pris les devants devant le changement d’attitude de Bor.

Quand Raidou est allé saluer la guilde marchande et cherchait des articles utilisés par les compagnies, il a demandé des renseignements sur les districts de Rotsgard. Dans les explications de la ville Académique, il n’y avait pas de favelas, donc Raidou ne comprenait pas que Bor puisse parler de taudis.

“Il y a… un taudis. Le nombre de Demi-Humains dans Rotsgard n’est pas élevé et la plupart d’entre eux sont traités comme des esclaves ou quelque chose de proche. Les rares, qui ne tombent pas dans cette catégorie, n’ont pas un métier décent et survivent en dépendant des autres. Ils ne peuvent pas louer une maison décente, alors ils n’ont d’autre choix que de vivre dans un endroit qui a été fondamentalement abandonné. C’est une utilisation illégale, mais cette place a peu de valeur, donc c’est toléré. C’est ça la réalité du taudis.” (Bor)

“Comme d’hab, hein. À la base, les Demi-Humains flattent les Hyumains, ce qui les rend encore plus arrogant. Apprenez un peu des Démons.” (Eris)

“…Eris, tais-toi. Bor-san, continuez.” (Raidou)

“Et donc, nous réussissons plus ou moins à survivre, mais cette fois, le problème est grand. Connais-t… Connaissez-vous les maladies maudites ?” (Bor)

Les mots de Bor ont fait froncer les sourcils de Raidou.

Maladie maudite; Une des causes qui a orienté Raidou vers la voie marchande.

“Évidemment. Après tout, nous sommes une compagnie qui gérons des médicaments.” (Raidou)

“Alors il n’est pas nécessaire de l’expliquer. Si c’était une maladie maudite commune, nous serions capables d’utiliser la magie ou les médicaments pour la traiter. Mais elle a besoin d’un élixir correctement préparé pour la soigner. Il paraît qu’un de mes camarades a été le premier porteur de cette maladie maudite.” (Bor)

“Connaissez-vous le niveau de cette maladie ?” (Raidou)

“Je connais également son nom. Niveau trois de type infectieuse et se nomme ‘Le clou de Drang’. Ceci touche principalement les Demi-Humains et c’est spécialement virulent sur les Demi-Humains de type bête. Un sentiment d’ivresse et une détérioration de la force physique; Si on ne l’élimine pas, cela peut causer la mort selon les cas. Pour les Demi-Humains de catégorie différente, ce n’est pas contagieux, mais la plupart de nos camarades sont de type bête, alors…” (Bor)

“Le clou de Drang. Si elle un nom, ça signifie que c’est une maladie maudite connue, hein. Si cela infecte les Demi-Humains, alors c’est moi…” (Raidou)

“Waka ! Nous voulons nous racheter pour avoir permis à quelqu’un de nous avoir suivi !” (Eris)

“‘Nous’ ?!” (Akua)

Akua a réagit à la soudaine déclaration d’Eris. Elle a tourné sa tête sur le côté à une surprenante vitesse.

“Attendez, il a déclaré que ceci affectait les Demi-Humains.” (Raidou)

“Laissez-nous faire ! Non, laissez-moi faire ! Oui, je vais faire quelque chose pour y remédier, alors je veux le faire, je veux me soulager des agissements que j’ai faits précédemment !” (Eris)

“Ta vraie raison est de faire grandir ta réputation. Tu es vraiment une fille pitoyable parmi les filles pitoyables…” (Raidou)

Raidou a regardé Eris avec un regard étonné tout en ayant appuyé ses propos.

Bor était tout simplement en train de regarder cette scène avec un air sérieux.

Il ressentait de la surprise auprès de cette étrange Hyumain et de ces deux Demi-Humaines à la peau foncée qui essayaient de l’aider comme si c’était naturel.

“Si Bor était au marché, cela doit vouloir dire que les produits pour le médicament sont vendus ou qu’il connaît la recette. Et la compagnie Kuzunoha n’a pas le traitement pour cette maladie maudite. En d’autres termes, c’est une tache importante qui bénéficiera à la compagnie. Cette rencontre était providentielle !” (Eris)

“Hum, je demande aussi à participer. Veuillez me laisser une chance de me racheter.” (Akua)

“… Ah… Entendu. Alors, n’oubliez de correctement reporter l’argent que vous allez utiliser. De plus, assurez-vous de ne pas affecter les préparations de la compagnie. J’en informerai les Arkes ultérieurement, donc résolvez ça rapidement, ok ?” (Raidou)

“?! Vous allez nous aider ?! Pourquoi ?!” (Bor)

“Je déteste les maladies maudites. En plus, j’ai l’arrière-pensée que vous me serez redevable et je compte la-dessus pour plus tard. Après tout, je suis un marchand.” (Raidou)

Raidou ne savait pas tenir sa langue. Une dette de gratitude était plus lourde à porter que celle de l’argent. C’était sa propre façon de pensée. Mais c’était un raisonnement qui était plutôt rare dans ce monde et peu la comprenait.

Il semblerait que la véritable signification de ces paroles serait comprise à une date ultérieure pour Bor.

Avec un certain doute, il regardait l’Hyumain qui allait sauver des Demi-Humains avec la maigre raison qu’il voulait que Bor lui en doive une.

“Bor, la permission a été accordée. Je vais résoudre ça immédiatement. En route.” (Eris)

“Je vais également aider. Au pire, si l’une de nous était infectée, nous pourrions contribuer comme cobaye, alors ce n’est pas une si mauvaise chose. Après tout, il n’y aura aucun problème s’il y a des médicaments dans le marché. Et donc, Waka-sama, veuillez nous excuser.” (Akua)

“Faites de votre mieux. Je dirai à Shiki que je vous ai laissé la charge de ce travail. D’ailleurs, si vous vous échouez, je le rapporterai à Tomoe.” (Raidou)

“Hiii ! Nous allons prendre congés !!!” (Eris)

Akua et Eris ont tressauté au nom de Tomoe et ont réagi vivement.

Pour les Ogres forestiers, le nom de Tomoe semblait leur rappeler quelque chose qui était profondément ancré dans leurs cœurs.

Les Ogresses forestières ont traîné Bor à l’extérieur en même temps qu’elles partaient.

Raidou a regardé cette scène.

“Le camp d’entraînement… On dirait qu’elles ont été brisées la-bas. Cela marche plutôt bien… En tout cas, ses pattes… ça m’obsède encore.” (Raidou)

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“C’est… brutal.” (Eris)

“De penser que nous serions toutes deux infectées… Bor va bien, alors pourquoi ? Nous avons mis la main sur le médicament, donc ça n’aurait pas été bien si nous l’avions immédiatement donné aux Arkes pour qu’ils le produisent en masse ?” (Akua)

“Il n’y avait pas de garantie que le médicament fonctionne vraiment. Il était bon de confirmer cela de nos propres yeux. Les magasins, qui sont en manque de marchandises, sont en faute. Ils sont tous en faute. Les malades ne doivent pas être tenues pour responsables, donc nous ne sommes pas en faute.” (Eris)

“Uuuh, J’ai envie de vomir. Faisons leur fabriquer rapidement le médicament et soignons-nous, Eris.” (Akua)

Ces deux personnes titubaient comme si elles avaient perdu le sens de l’équilibre.

Après s’être assurées de l’efficacité du médicament, Akua et Eris ont rejoint Asora et se sont dirigées à l’endroit où se trouvaient les Arkes.

Ces deux-là sont allées au marché pour acheter des médicaments ou des ingrédients. Ce n’était pas la recette, mais le produit final qui était aligné dans le rayon. Malheureusement, il n’y en avait que peu en stock, donc sans autre choix, elles ont décidé de le tester sur une personne et de garder la dernière, elles ont ordonné à Bor de les emmener dans les favelas.

Les effets ont été visibles rapidement et la Demi-Humaine, qui était clouée au lit à gémir, a recommencé à avoir une respiration régulière. Ressentant la disparition de la maladie maudite, les deux Ogresses forestières ont été soulagées et ont essayé d’emmener le médicament restant à Asora pour le produire en masse, mais au moment où elles ont quitté la pièce, les deux ont commencé à tituber et à s’appuyer sur le mur.

En effet, ces deux-là ont été infectées. Même si elles n’étaient pas des Demi-Humaines de type bête avec un fort taux de contamination. Personne ne savait vraiment si c’était de la malchance ou une punition divine.

“C’est gentil d’être venu ici les cobayes.” (Arke)

“… Je n’ai pas assez d’énergie pour le réfuter. Le Traitement, s’il vous plaît. C’est l’échantillon du produit.” (Akua)

Akua a décidé de laisser Eris en arrière, qui s’appuyait sur les planches en bois de la maison. Elle a donné de son propre chef la bouteille du médicament à l’Arke qui était sorti sur le porche.

“C’est donc ça, hein. Vraisemblablement, il a bien un effet, n’est-ce pas ?” (Arke)

“Cela a été confirmé. Nous avons pu tester sur une personne atteinte de cette maladie et ceci a fonctionné.” (Akua)

“Bon travail… Mais ce médicament, créé par les Hyumains, est assez grossier. Il y a bien trop de gens qui ne comprennent pas l’art de la médecine. En premier lieu, les élixirs sont…” (Arke)

L’Arke a commencé à murmurer devant la bouteille qu’il tenait à la main. La réflexion sur ses vastes connaissances envers la médecine s’est poursuivie. Le contenu était sur des sujets incroyablement pointus et n’importe quel magicien, peu importe s’il n’était pas spécialisé dedans, voudrait en entendre parler. Néanmoins, ce n’était qu’une torture pour ces deux-là qui l’écoutaient.

“J-Je suis désolé. Pourriez-vous vous dépêcher de créer ce médicament ? Il y a d’autres malades qui sont apparus.” (Akua)

“Exact… Hmph, nous parlions de vous autres. C’était probablement une tache que vous avez prise parce vous étiez inquiètes pour votre statut. Écoutez-moi bien, tout d’abord, la position qui vous accorde le plaisir d’être aux côtés de Waka-sama, c’est une chose que même Mio-sama…” (Arke)

Akua a fait de son mieux pour rediriger la conversation, mais à la place, un sermon a commencé. Si leurs forces étaient plus élevées que la sienne, il serait toujours possible de faire quelque chose, mais combattre un Arke… Même si ces deux-là étaient en pleine forme, ça restait à un niveau où elles pourraient pratiquement pas lui tenir tête. La probabilité de victoire est incroyablement basse.

“… Bordel, je vous donnerai une banane, alors veuillez-nous épargnez ce…” (Eris)

“Ce fruit jaune, hein. Je n’en ai pas besoin. Mais ce médicament… Avec un peu de bricolage, ceci pourrait être un ingrédient intéressant. Attendez un peu. Cela ne me gêne pas si vous dormez ici.” (Arke)

La proposition émouvante d’Eris a été facilement balayée.

En ayant déclaré des mots légèrement différents de celui d’un consentement et plutôt inquiétant, l’Arke est retourné à l’intérieur et a commencé à préparer son équipement pour fabriquer des médicaments.

Au bout du compte, il a minutieusement calculé le coût de fabrication du médicament par rapport à son efficacité et après avoir procédé par tâtonnements, qui a pratiquement pris la nuit entière avant qu’il n’en finisse par un qui le satisfasse, les Ogresses forestières étaient à un stade où elles semblaient proches de l’agonie avec des yeux sans éclat et agités.

“Regardez, j’ai changé le liquide en une pilule pour qu’il soit plus facile à prendre et pour couronner le tout, c’est maintenant possible d’en créer quatre avec le même nombre d’ingrédients qu’il était nécessaire pour faire l’ancien médicament. En plus, le temps requis à la récupération complète est passée de deux jours à un seul. Cela créé aussi un anti-pathogènes contre de future infection. Ouais, c’est un résultat grandiose. Maintenant, il faut simplifier le processus de production. Attendez encore un peu.” (Arke)

L’Arke a montré une bouteille qui était deux fois plus grande que la bouteille qu’Akua lui avait donné précédemment, à peu près la taille d’une canette de café (NTF : 24 cl). Il affichait une expression satisfaite tout en regardant les pilules à l’intérieur.

‘‘S’il vous plaît, attendez !!!’’

Les deux l’ont interpellé avec une voix désespérée.

“… Quoi ? Je suis sur ma lancée, vous savez.” (Arke)

“Cette bouteille, s’il vous plaît, donnez la nous en premier… Nous sommes proches de notre limite.” (Akua)

“Ah, j’ai oublié. Il y avait des personnes malades.” (Arke)

L’Arke a commencé à réfléchir après ne pas avoir remarqué l’état d’Akua et d’Eris qui étaient à l’agonie devant lui, sur les personnes qu’elles devaient soigner.

“Waka-sama a également dit qu’il devait être préparé aussi vite que possible. On ne peut rien y faire. Reportons la simplification de la production à plus tard et délivrons le produit fini.” (Arke)

“!!!”

“Allez-y. Il y a bien des Demi-Humains qui souffrent, non ? Amenez-leur.” (Arke)

“Merci beaucoup !”

En ayant reçu la bouteille comme si elles la dérobaient, les deux Ogresses forestières se sont déplacées avec des mouvements lents, ce qui était anormal pour ces deux personnes aux pieds agiles et elles sont retournées à Rotsgard.

Elles avaient déjà pris le médicament, mais il leur faudra un jour pour récupérer, donc ce n’est pas comme si elles avaient immédiatement récupéré. Pourtant, elles ne pouvaient pas juste atteindre jusqu’à leur complète récupération. Après tout, elles avaient encore une tache à accomplir.

Il était clair que cette tache était devenue beaucoup plus difficile que prévu. Après tout, ce sentiment désagréable d’ivresse était resté toute la journée.

La raison pour laquelle elles ne jetaient pas l’éponge, c’était parce que comparé à l’époque de l’entraînement dans le camp TM, leur boulot dans le magasin de Rotsgard était largement plus plaisant.

En étant retourné dans les taudis, elles ont expliqué la raison pour laquelle le médicament a changé de forme à Bor. Après lui avoir donné une pilule, elles ont distribué le médicament à tous le monde dans les favelas.

Le jour suivant, les effets de la pilule ont été remarquables.

Bor a amené quelques personnes influentes du taudis avec lui à la compagnie Kuzunoha, qui était encore en train de préparer l’ouverture du magasin, dans le but de les remercier.

Juste ainsi, le premier réel incident, que les Ogresses forestières ont été confrontées dans Rotsgard, s’est terminé en toute sécurité. Akua et Eris sont restées dans Rotsgard après ça et d’une certaine manière, elles se portaient bien.

Cette connexion créée avec les favelas, à terme, se transformerait en un élément de la compagnie Kuzunoha pour les opérations furtives de nuit dans Rotsgard.

Les membres actuels de cette unité sont Lime, Akua, Eris et le professeur des deux Ogresses forestières, Mondo, qui venait parfois dans Rotsgard.

Shiki était celui qui les gérait, et de temps en temps, les résidents des favelas leur servaient en tant que bras, oreilles et yeux.

Avec le temps, les taudis auront des installations adéquates et seront reconnus comme un quartier officiel de Rotsgard. Il servira en tant que symbole de l’amélioration du traitement envers les Demi-Humains dans la ville Académique, mais ceci est une autre histoire.

Mêmes dans les lieux où Raidou, Misumi Makoto, n’était pas personnellement impliqué, la compagnie Kuzunoha a commencé à propager son nom.