Chapitre 241 : La porte Est, Mizuha
Trad: Quesako
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La porte d’entrée Est de l’union Lorel, Mizuha.
Il paraissait que plus de 80% de l’immigration et l’émigration de Lorel passait par ici.
Elle avait à peu près la même taille que Naoi et Kannaoi, la sécurité était également assez stricte.
La raison en était sa situation géographique.
En observant une carte, on pouvait le comprendre en un instant. L’union Lorel avait de nombreuses et grandes chaînes de montagne à l’Est, à l’Ouest et au Sud.
Il y en avait même qui dépassait les nuages.
… D’après ce que m’avait dit Sairitz-san, mis à par celles-ci, il y avait pas mal de montagnes et de forêts, il y avait assez peu de terrain dégagé sur le territoire.
Au niveau de la partie Sud, même si tu traversais les plus petites montagnes, tu ferais face à la mer ; Pour l’Ouest, tu tomberais sur Tsige ou sur les terres dévastées ; Quant au Nord, il y avait la Grande Route Dorée et la sphère d’influence du royaume Aion.
La troupe de chevaler Dragon est stationnée là-bas et il servait aussi bien de forces volantes que dans le domaine du transport.
Mais les Dragons terrestres, qui avaient un tempérament plus calme, étaient les plus utilisés.
C’est donc ainsi, hein. Être un chevalier Dragon est un peu comme une romance.
Cette place semblait être le réceptacle des Japonais venus dans ce monde, qui sont aussi connus sous le nom de Sage.
Pour parler franchement, je suis très nerveux.
Depuis que j’ai vu ce lieu dénommé Mizuha, je n’ai pas pu me calmer pour une obscure raison.
J’ai deux servantes fiables qui m’accompagnait, je n’ai donc pas à m’inquiéter pour la sécurité.
Mais l’atmosphère est un peu… Différente.
Une étrange sensation, comme si on se parcourait Tokyo en passant par les quartiers résidentiels vallonnés et qu’on tombait sur Akihabara pour la première fois.
“Waka, l’air ici est différent. Juste en pensant que nous allons enfin mettre les pieds à Lorel, j’en suis excitée.” (Tomoe)
“Il y a également l’odeur d’ingrédients que je n’avais pas encore senti avant. C’est donc la place où la culture japonaise a pris racine. Je suis impatiente de voir ça.” (Mio)
“Je suis un peu effrayé d’être ici. J’ai l’impression que je pourrais être témoin de ce que les Japonais ont perpétré en étant libéré du bon sens de leur ancien monde.” (Makoto)
“… Est-ce que quelque chose que Waka peut dire ?” (Tomoe)
“Si nous devions comparer les accomplissements entre les Sages et Waka-sama, Waka-sama aurait sans doute la première place-desu wa.” (Mio)
… Première place ?
Ne me placent-elles pas sur un pied d’estale ?
Je ne vise pas à étendre les armes à travers le monde, tu le sais Tomoe ?
Apparemment, ce côté ne se soucie pas, j’en suis soulagé.
Mais la princesse semble être intéressée par la poudre à canon et ça me met mal à l’aise.
Comment le dire… L’empire est plutôt sombre.
C’était comme s’ils étaient encore plus terribles que la race des Démons.
“D’ailleurs, Waka.” (Tomoe)
“Oui ?”
“Cela va être bientôt notre tour.” (Tomoe)
“Exact.”
Peut-être parce que nous nous sommes levés tôt le matin pour éviter la foule, alors la file d’attente n’était pas grande et la vitesse de traitement était également bonne.
Nous en aurons probablement pour moins de 30 minutes.
“Tu as bien reçu l’ordre écrit de Sairitz-san ?” (Tomoe)
“Cela semble assez incroyable. Elle a déclaré que c’était un laissez-passer pour la plupart des endroits.” (Makoto)
Il n’y a aucun oubli de la part de Sairitz-san. Elle l’a vraiment rédigé et acté rapidement.
En fait, j’aurais cru qu’un tel billet prendrait beaucoup plus de temps avec la façon dont Sairitz-san en parlait, comme si ça allait prendre plusieurs jours.
Je l’ai sous-estimé.
On m’a raconté que la Régente avait un pouvoir incroyable dans son pays.
J’ai sorti l’ordre écrit qui se trouvait à l’intérieur d’une pochette.
Il avait la forme d’une pièce de shogi et est fait à partir d’un métal de couleur argent mat.
Shiki a dit que c’était un alliage spécial.
La décoration sur la partie visible devait être une possible contre-mesure contre la contre-façon.
C’était une écriture nostalgique pour moi, il assurait le statut de son propriétaire le statut et ‘demandait’ à prodiguer un maximum de logement disponibles dans les différents endroits du pays.
Même moi, je pouvais affirmer que ce n’était plus une simple ‘demande’.
En plus, il y avait un blason visible, le blason d’une maison.
Quand je lui ai demandé, ils m’ont dit que c’était le blason de la famille de Sairitz-san, en d’autres mots, la maison Kahara.
Au verso, il y avait seulement son nom et son cachet.
Quand je l’ai reçu de Sairitz-san, j’ai essayé de lui poser des questions sur Izumo avec désinvolture, mais à ma grande surprise, il paraît qu’il y avait trois personnes dans Rotsgard à avoir le nom d’Ikusabe-kun.
Elle a dit avec un sourire qu’au mieux, elle avait parlé un peu avec eux.
Elle a aisément confirmé la relation entre la maison Ikusabe et Osakabe.
Apparemment, ce n’était pas quelque chose de suffisamment important pour le cacher.
Pas seulement ça, elle a rigolé quand je lui ai dit qu’Izumo m’avait exposé de nombreuses choses.
Juste au cas où, je lui ai dit que je me sentirais mal s’il recevait une punition à cause de ça et donc, de pas le punir si possible.
Si cela ne marche pas, je suis désolé Izumo.
Mais comme elle souriait continuellement, je ne peux dire si elle a l’intention de lui pardonner ou non.
“Qu’est-ce que tu sous-entends, Tomoe-san ?” (Mio)
Mio a demandé ça à Tomoe avec une expression songeuse.
Il est clairement étrange qu’elle se questionne sur l’efficacité de l’ordre écrit.
En premier lieu, ce n’est pas quelque chose dont il faut s’inquiéter.
“C’est un ordre écrit qui a été donné à Waka ?” (Tomoe)
“Oui.”
“Je pense qu’il n’y a pas besoin de faire la queue ici. Comme nous nous amusions, nous avons juste suivi Waka pour faire la queue.” (Tomoe)
““Ah.””
Ma voix et celle de Mio se sont superposées.
C’est vrai.
Il n’y avait pas besoin de faire la queue.
D’après ce qu’elle m’a raconté, nous pouvons nous rendre à Yaso-Katsui sans aucun problème avec cet ordre écrit.
Après tout, l’autorisation commerciale, que j’ai reçue de la part des Démons, avait dépassé mes attentes en termes d’efficacité.
Je me suis souvenu du précédent ‘cas’.
Quand nos colporteurs montraient ce document aux villages chez les Démons, ils recevaient un accueil chaleureux.
Ils cuisinaient le bétail dans les villages alors qu’ils en avaient que quelques-uns et les offraient.
Même si nous nous dirigions là-bas pour vendre de la nourriture et des produits de première nécessité, cela me fait remettre en question leurs actions.
Ah.
Pendant ce temps-là, je me suis également souvenu de la tenue des Ogres forestiers et les Gorgones parcourant leur territoire de la race des Démons.
S’ils portaient une barde et un bonnet d’hiver, on pourrait les confondre avec la célébrité qui offre des cadeaux aux enfants à noël.
Cela prouvait la quantité de vêtements qu’ils portaient.
Eh bien, on n’y peut rien. Après tout, c’est plutôt gelé là-bas.
“… Tomoe, dis-moi plus tôt la prochaine fois.” (Makoto)
“Parler librement avec Waka et anticiper ce que nous verrons, c’était amusant à sa manière.” (Tomoe)
“De toute façon, cela a duré peu de temps sans que cela n’ait d’importance. Passer du temps ainsi n’est pas une mauvaise chose.” (Mio)
Puisqu’il ne semblait pas y avoir de problèmes, nous avons décidé de continuer à attendre dans la file d’attente.
“Suivant, montrez-moi votre permission.” (Fonctionnaire)
“La compagnie Kuzunoha, le directeur Raidou et ses subordonnés : Tomoe et Mio.” (Makoto)
De la pochette, j’ai sorti la pièce de shogi… Euh je veux dire l’ordre écrit et je l’ai montré au fonctionnaire du gouvernement.
Il avait des cheveux noirs.
Sa peau était légèrement jaunâtre et un peu sombre.
Le côté sombre doit venir du bronzage.
La peau de Sairitz-san était assez blanche, alors… Elle avait probablement différentes types d’occupations dans son pays.
“Kuzunoha ? Alors vous rentrez au pays. Non attendez, vous y entrez ? Ah ?!”
Si nous n’avions pas reçu un ordre écrit et que nous ne pouvions pas entrer et sortir comme nous le souhaitions, nous ne serions pas venus à Mizuha.
Parce que traverser les montagnes seraient plus simple pour nous.
Maintenant que j’y réfléchis, Sairitz-san serait capable de dire où cet ordre écrit a été utilisé, elle pourrait donc connaître nos déplacements dans le pays.
Il n’y a pas de quoi s’inquiéter, vu que cela garantit notre tranquillité.
Si nous voulions faire quelque chose discrètement, nous pourrions le faire sans l’utiliser et je suis aussi préparé à voir un bon nombre de personnes nous surveiller.
Peut-être même que des personnes de la maison Ikusabe vont nous suivre discrètement.
Même si nous les remarquons, j’ai l’intention de les laisser tranquilles.
Plus tard, je devrais dire à Tomoe et Mio de ne pas se soucier d’eux.
“Comme attendu, ce n’était pas un article normal-ja no. Cette femme, on dirait qu’elle a fait une belle folie-ja.” (Tomoe)
“Bien sûr-desu wa. Après tout, c’est une opportunité pour elle d’inviter Waka-sama, un nouveau Sage, dans son pays.” (Mio)
“Sage, hein. Il paraît qu’il n’y en a pas un seul actuellement, mais je suis très intéressée parce ce qu’ils ont laissé derrière eux. Peut-être que je pourrais trouver une ou deux personnes avec les mêmes passe-temps que Waka.” (Tomoe)
“Le blason familial de Kahara… et le cachet de Sairitz-sama ?! En plus de ça, un S-S-Sage-sama ?!” (Fonctionnaire)
Pour une raison quelconque, le fonctionnaire observait Tomoe, Mio et moi, et m’a arbitrairement choisi comme le Sage-sama.
Si Mio n’avait pas parlé de Sage, il n’aurait pas prononcé la dernière partie.
En outre, ce n’était pas un regard apitoyé ou déçu qui était dirigé vers moi comme à l’accoutumer, mais un regard avec de la déférence.
Cela me touche vraiment.
J’avais même l’impression qu’un chiffon de poussière avec le nom de Misumi Makoto écrit dessus pourrait être encadré dans un mussé d’art de Lorel.
Les personnes se rassemblent, se rassemblent et se rassemblent encore ?!!!
“… Hein ?”
“Hahaha, c’est agréable. C’est un magnifique accueil, Waka !” (Tomoe)
“C’est admirable qu’ils se soient rassemblés spontanément-desu wa ne.” (Mio)
Ces deux-là rigolaient.
Pas seulement les officiels d’ici, même les personnes derrière nous se regroupaient également.
Avec ça… C’est sûr qu’on va se souvenir de mon visage.
“Raidou-sama ! Allez-y, passez !” (Fonctionnaire)
Il a incliné la tête avec déférence…
Il ne m’a rien demandé d’autres.
Et pourtant, j’ai été autorisé à entrer.
En outre, il a utilisé ‘sama’.
Je suis traité peu à peu comme un Sage ici.
Est-ce que je ressemble vraiment à ce qu’ils perçoivent comme un Sage ?
Eh bien, il est certainement vrai que je n’ai pas de visage de personnes comme Senpai ou Tomoki qui remettrai en question de savoir s’ils sont bien japonais.
Je suppose que je rentre dans la moyenne.
“Je vous rends votre ordre écrit !” (Fonctionnaire)
Sa tête s’est à nouveau incliné avec déférence.
Dans cette position, il a avancé ses deux mains avec l’ordre écrit tendu.
“Merci.” (Makoto)
“C’est la troisième cité de Lorel, Mizuha ! Nous sommes la porte d’entrée principale du pays, nous communiquons avec la zone centrale et les territoires locaux ! Veuillez m’autoriser à vous guider dans les établissements majeurs de notre cité, faire les arrangements pour votre hébergement, régler les modalités de départ et toutes les autres choses indispensables nécessaires !!!” (Fonctionnaire)
Non non non !
Ne déconne pas.
Je ne veux pas que tu en fasses autant.
“Je suis reconnaissant pour ton offre, mais nous n’aurons pas besoin de ton aide. Nous voulons nous détendre et voir à quoi ça ressem… Je veux dire que nous sommes venus sur la demande de Sairitz-sama. C’est une affaire qui est encore confidentiel, alors nous ne pouvons pas te permettre de nous aider-ja.” (Tomoe)
Tu veux donc te balader, hein.
Tes vraies intentions ont fuité pendant quelques secondes.
“Je vais dire à Sairitz…-sama, que les officiels ont été capables et fiables-desu wa. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas besoin de ton hospitalité. Ta considération est bien suffisante.” (Mio)
Mio a eu dû mal à rajouter le ‘sama’.
Sairitz-san est plus importante dans Lorel que je ne l’imaginais.
Peu importe le nombre de fois que je le réexamine, ça ne cesse de grandir.
Eh bien, dans les grandes lignes, celle, qui se tient au sommet des rituels, est la prêtresse, et celle, qui travaille comme son assistante dans une partie de ce rôle, est Sairitz-san qui est aussi la Régente.
À mon avis, j’ai cru qu’elle était un grand ponte comme l’une des personnes de l’Agence Impériale (NTF : L’Agence impériale, Agence de la Maison impériale ou Kunaichō est une agence gouvernementale japonaise chargée de la gestion administrative de la Maison impériale du Japon.)
… En d’autres mots, Hum… Elle n’est pas une bureaucrate souvent de sorti avec peu d’influence comme je le croyais au début.
Est-elle une figure si importante ?
Les personnalités influentes en politique et celle s’occupant de rituels devraient être divisées, et pourtant, ça ne semblait pas être le cas. On dirait bien que sans connaître les affaires internes du territoire, il y a beaucoup de choses que tu ne peux tout simplement pas supposer.
“M-Mais… !” (Fonctionnaire)
“Idiot ! Tais-toi !!!”
En bref, mes deux servantes ordonnaient aux officiels de ne pas nous ennuyer.
Et en réponse à ça, le plus jeune des fonctionnaires, qui avait proposé de nous aider, semblait vouloir rétorquer quelque chose, mais… Un homme barbu, qui semblait être le responsable, a saisi son épaule et l’a envoyé dans la foule..
“Désolé pour le dérangement ! Si vous souhaitez quelque chose de notre part, n’hésitez pas à nous utiliser !” (Responsable fonctionnaire)
“Merci pour le dur travail. Nous compterons sur vous à ce moment-là.” (Tomoe)
Tomoe n’était pas intimidé par ça et a répondu au responsable des fonctionnaires.
“Mes remerciements.” (Responsable fonctionnaire)
J’ai lui répondu la formule de politesse.
Tout en ressentant une sensation désagréable, nous sommes entrés dans la ville de Mizuha.
Avec ça, nous serons allés dans les quatre puissances majeures.
J’espère que des Sages plus avisés ont été capable de mettre en place des contre-mesures efficaces envers les Sages un peu plus foldingues
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“Merci pour votre dur labeur.”
Remerciant l’informateur, Sairitz l’a congédié.
Elle était dans une pièce bien éclairée, décorée avec des couleurs vives et une grande attention.
C’était le bureau qu’elle possédait dans la capitale de Lorel, Naoi.
(J’avais fait des préparatifs pour les accueillir au cas où ils arriveraient subitement à Naoi, mais ils sont entrés par Mizuha, hein. Raidou a montré des réserves à utiliser l’ordre écrit que je lui ai donné et est entré par la porte d’entrée.)
Selon la manière dont Raidou va utiliser l’ordre écrit, elle pourrait lui permette d’avoir une audience avec la prêtresse. Dans Lorel, il n’y a pas de plus honneur que celui-ci.
Elle avait posté des personnes dans les villes majeures pour répandre la rumeur que Raidou était un Sage quand ils le verraient.
En d’autres mots, peu importe où la compagnie Kuzunoha prévoyait de faire la négociation, peu importe ce que Raidou et ses compagnonnes, Tomoe et Mio, voulaient faire, Sairitz avait créé une situation où personne dans ce pays pourrait agir avec négligence envers eux.
Avec son influence de Régente, quelque chose comme un ordre écrit pouvait être facilement rédigé en une seule journée.
La raison pour laquelle elle avait besoin d’un peu de temps, c’était pour les préparatifs d’accueil des gens de l’ombre.
(Dans ce cas, ils ne vont probablement pas aller par Naoi cette fois-ci. En considérant que passer par Kannaoi pour aller Yaso-Katsui est le chemin le plus court… L’effet en serait…)
En réalité, inviter la compagnie Kuzunoha à l’union Lorel était une opportunité pour elle.
Mais elle comprenait très bien qu’elle ne devait pas être impatiente.
Limia et Gritonia l’avaient aussi invité, et pourtant, cela n’avait renforcé aucunement leur lien.
Même s’ils lui exposaient toute la beauté de ce pays, cela finirait sans doute comme les deux autres.
C’était sa déduction.
C’était la raison pour laquelle elle a décidé de laisser faire les citoyens à la place.
Lorel était le pays qui savait le mieux traiter les Sages, il n’était pas difficile d’inciter le peuple à le traiter de cette manière.
Quand elle a personnellement enquêté sur la compagnie Kuzunoha auprès des seigneurs féodaux, neuf sur dix considéraient Raidou comme un Sage.
Sairitz, elle-même, se doutait de ce résultat.
Pour couronner le tout…
(Le terrible groupe de mercenaire, considéré comme une existence légendaire, et pourtant, peu de lien avec le pays, Pique-nique du Jardin des Roses. C’est l’occasion idéale pour les faire sortir. Je pourrais jauger leur puissance de combat avec précision, et si ça tourne au vinaigre avec la compagnie, même eux ne pourraient pas s’en sortir indemnes.)
Le Pique-nique du Jardin des Roses était un groupe de mercenaire envers les citoyens prêtaient foi et on disait qu’ils avaient une puissance de combat de première ordre.
Sairitz n’en doutait pas.
Mais même s’ils avaient une telle célébrité, ils n’avaient pas prêté allégeance au pays comme l’avaient fait les chevaliers Dragons.
Pour Sairitz, qui avait une forte influence sur les affaires intérieures du pays, ce n’était pas une existence des plus agréables.
Une force de combat à la puissance incertaine avec aucun contrôle pour elle.
Ils sont restés bien dociles à l’intérieur du labyrinthe, alors elle les a laissés tranquilles, mais Sairitz, qui a maintenant mis en jeu la carte Raidou, a décidé de faire main basse dessus et de les tester en même temps.
Et il y avait une autre chose.
(La tumeur maligne de Kannaoi, Osakabe. Leur confrontation avec les Ikusabe a entraîné les autres familles, je voudraisqu’ils se transforment en une famille qui se distingue autrement que par l’ancienneté de son nom. Après tout, ceux qui sont les plus faciles à utiliser sont la maison Ikusabe.)
Pour dire les choses très clairement, la relation entre Naoi et Kannaoi était mauvaise.
Ce n’était pas comme si c’était un résultat que Sairitz avait attisé.
De son point de vue, le centre politique se trouvait à Naoi et centre historique et tradition résidait à Kannaoi.
Elle considérait qu’il était normal d’avoir ces deux éléments séparés l’un de l’autre.
Pour elle, des choses comme ‘Quelle ville est le point névralgique du pays ?’ n’avaient pas de grande importance et encore moins à établir.
Mais la confrontation entre la maison Ikusabe, qui a gagné en puissance dans Naoi le temps passant, et la maison Osakabe qui a maintenu son pouvoir grâce à son lien avec le labyrinthe ; Ce problème stupide a créé des tensions ici et là, et ne faisait que s’aggraver avec le temps.
Pour quiconque se tenant sur la scène politique, c’était un problème qui préoccupait beaucoup.
(Osakabe a protégé le pays du labyrinthe et en progressant au plus profond du labyrinthe, ils ont acquis pouvoir et richesse. De plus… si le nouvel arrivant, Raidou, entre facilement en contact avec la légende au 20ᵉ étage souterrain…)
Plusieurs possibilités ont fait surface dans l’esprit de Sairitz.
(Cette opportunité… On dirait bien que ses servantes vont servir de tampons, mais… Cela ne se transformera pas en une situation aussi mauvaise. Si le pire se produit, aussi longtemps qu’il y a une ouverture pour nous, nous pourrons fournir une assistance. Nous pouvons également montrer une attitude coopérative en tant qu’employeur de la maison Ikusabe. À présent, la seule erreur de calcul a été Izumo Ikusabe, tout au plus. Trois personnes de la maison Ikusabe ont été envoyées à Rotsgard, mais d’imaginer que le plus prometteur s’est impliqué avec Raidou. Quelque que soit l’avenir prometteur de cette personne, ça n’en vaut pas la peine si nous nous mettons à dos Raidou. Les aptitudes des deux autres ne sont pas comparable, mais je vais devoir réfléchir à un moyen de les utiliser, hein.)
La maison Ikusabe avait envoyé trois personnes à Rotsgard dans le but d’accroître leurs compétences et qu’ils apprennent plus sur le monde d’eux-mêmes.
Au sein de ce groupe, Sairitz considérait Izumo de premier ordre.
Elle était en contact avec les trois et ne montrait pas de signe de traiter l’un mieux que les autres.
Et cela a continué ainsi quand elle a appris qu’Izumo était rentré par coïncidence dans la classe de Raidou. Même si elle le rappelait dans l’instant et l’utilisait comme subordonné sous son contrôle direct, il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il avait la capacité de devenir son pion numéro un.
Elle a secrètement gardé un œil sur Izumo.
(Mon plan était de demander aux Ikusabe d’engloutir les Osakabe affaiblis et fonder une nouvelle maison avec Izumo comme chef de famille. Le nom aurait été quelque chose comme Okusobe… L’euphonie n’est pas terrible. Quand le temps viendra, ça serait une bonne idée qu’un prêtre choisisse le nom.)
Sairitz avait déjà atteint la dernière étape de son plan et avait plusieurs candidates en tête pour les fiançailles d’Izumo.
Il y avait aussi une princesse qui n’avait rien à voir avec ses projets, mais parmi ces candidats, une princesse influente d’Osakabe s’est glissée dedans.
Que se fût du côté de l’homme ou de la femme, il serait difficile pour eux de rejeter la proposition de mariage si elle était faite par la célèbre Régente, Sairitz.
En d’autres mots, c’était basiquement comme si Izumo avait déjà plusieurs femmes.
(Il pourrait y avoir plusieurs éléments imprévus avec Izumo, mais… même ainsi, selon la façon dont je m’implique avec lui avec cet événement, il ne devrait y avoir aucunes pertes pour la compagnie Kuzunoha, Raidou, ou moi. La seule chose douloureuse est de ne pas savoir ce qu’ils gagneront.)
Sairitz a bougé un peu ses épaules.
Elle était tendue, car elle avait provoqué une situation où elle a invité un dangereux médicament dans son pays, mais on pouvait voir sur son visage qu’elle était heureuse.
Tout en élaborant secrètement de nombreux stratagèmes, le rideau s’est levé sur l’étrange première visite de Raidou, parti à la rencontre d’un célèbre groupe de mercenaire.