tsuki-chapitre-351

Chapitre 351 : Lieu de l’annonce

 

 

 

Crédits

Trad: Quesako

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À la fin de la distribution du karaage, juste au moment où je pensais retourner à Asora avant le dîner, j’ai reçu un appel urgent de la Guilde Marchande.

Heureusement, j’étais dans ma compagnie, alors j’ai pu immédiatement y répondre, et après avoir fini de m’habiller, je me suis rendu à la Guilde et dans la salle prévue à cet effet.

“Cette salle…” (Makoto)

Pendant un instant, j’ai cru m’être trompé de salle.

Rembrandt-san se trouvait au fond de la pièce.

C’était le marchand que je connaissais mieux, il n’y avait pas de problème dans la différence de pouvoir, mais la salle était remplie de grands pontes. J’en connaissais certains et d’autres non.

Il s’agissait clairement d’un rassemblement de marchands au sommet de Tsige.

Les marchands, que je connaissais, avaient une expression complètement différente sur leur visage.

“Lu. Nous t’attendions, le directeur de la compagnie Kuzunoha, Raidou-kun. Votre siège est ici.” (Rembrandt)

Rembrandt-san m’a fait signe avec son attitude habituelle et m’a indiqué un siège.

… Ok ?

C’était à côté de Rembrandt-san.

Le siège était certainement vide.

Mais devant Rembrandt-san, des deux côtés de la table, il y avait deux sièges de chaque côté, soit quatre occupés au total.

Tous par des directeurs imminents de compagnies de Tsige.

Et tu me dis de m’asseoir à cette table ?

Sérieusement, qu’est-ce qu’il se passe aujourd’hui ?

Mais rester debout ne changera rien.

Un peu par réflexe, j’ai salué de la tête le directeur de la compagnie Muzo, qui était la plus importante dans le domaine des matériaux, et la directrice de la compagnie, qui ont révolutionné la circulation des marchandises.

Et je me suis assis à côté de Rembrandt-san.

J’avais un mauvais sentiment par rapport à cette situation.

À présent, illustres dignitaires, la personne ici présente est l’œil de la tempête, le directeur de la compagnie Kuzunoha, la sensation du moment, Raidou-kun.” (Rembrandt)

Quelle introduction.

“Ravi de vous rencontrer, je suis le directeur de la compagnie Kuzunoha. Mon nom est Raidou. Je suis venu ici parce qu’on m’a dit qu’il y avait une affaire urgente à régler.” (Makoto)

“Comme je l’ai dit à tout le monde l’autre jour, il est revenu de la Rue du Crépuscule avec tous ses membres. En ce qui concerne ses liens avec la Ville Mirage, c’était apparemment le plan de l’Elfe kidnappeur de cette même rue, c’est bien ça ?” (Rembrandt)

“Ah, oui. C’était une rumeur bancale et sans fondement, mais je m’excuse pour les éventuels désagréments causés.” (Makoto)

Avec Rio maintenant hors jeu, cette rue était devenue un peu chaotique.

Malheureusement pour eux, personne n’était assez influent pour prendre sa place.

En bien ou en mal, ils faisaient ce qu’ils désiraient. C’était un nid de gens à problème.

Apparemment, ils se poignardaient les uns les autres, alors si l’on souhaitait se débarrasser de ce problème, c’était le bon moment pour le faire.

Rembrandt-san donnait l’impression de viser quelque chose, j’ai entendu dire qu’il avait délivré un certain nombre de requêtes à la Guilde des Aventuriers.

“Et c’est donc ainsi. Qu’en pensez-vous autres ? Comme vous pouvez le voir, il peut s’occuper de ses propres problèmes et il a le minimum des aptitudes requises. Du moins, c’est ainsi que je l’évalue.” (Rembrandt)

“…”

Le minimum des aptitudes requises, tu dis… Je suis simplement allé et revenu de la Rue du Crépuscule.

C’était probablement une blague de Rembrandt-san.

3 des 4 gloussaient.

Le seul à ne pas le faire, si je me souvenais bien, c’était le directeur d’une compagnie de restaurants, ou de chariots de nourriture ? … Batoma !

C’est ça, la compagnie Batoma.

Il me regardait avec une expression légèrement amère.

… Après tout, l’industrie alimentaire était actuellement en proie à une bataille extrêmement féroce. Il devait avoir la vie dure.

Certains produits de la compagnie Kuzunoha provoquaient l’antipathie des marchands concernés.

C’était quelque chose dont on n’y pouvait rien.

Ou plutôt, il était miraculeux que ¾ des personnes d’ici m’acceptent.

“Il déclare y avoir mis fin, mais sa relation avec la Ville Mirage n’a toujours pas été éclaircie.” (Batoma)

“Il est vrai qu’un certain nombre de mes employés ont établi un lien leur permettant d’aller et venir à la Ville Mirage, mais c’est le cas aussi pour des aventuriers récemment. J’ai eu tout simplement une relation plus tôt que les autres quand j’ai ouvert mon magasin.” (Makoto)

Ça devrait être le bon moment.

J’ai récité le texte préparé à cet effet au directeur de la compagnie Batoma.

“Ne pensez-vous pas que c’est un avantage bien trop gros important à monopoliser ?” (Batoma)

“Je ne le monopolise aucunement. Si la compagnie Batoma souhaite développer des liens avec eux, vous pouvez demander à des aventuriers d’agir comme intermédiaire pour conclure des contrats avec eux. Vous pourrez aussi avoir des marchandises sans problème.” (Makoto)

On m’a rapporté qu’il y avait un bon nombre d’aventuriers décent qui allaient et venaient à la Ville Mirage.

Ils faisaient du commerce à leur échelle et nous ne les avons pas empêchés de le faire en utilisant le nom de la compagnie Kuzunoha.

Ce n’était pas nécessaire.

“Ce que je demande ici, c’est la raison pour laquelle vous n’avez pas renforcé la route commerciale entre la Ville Mirage et Tsige pour que tous les marchands de la Guilde Marchande puisse en bénéficier.” (Batoma)

“C’était une route que nous avions ouverte à cette époque et nous l’avons traité comme une de nos particularités… Je m’excuse. Je pensais que toutes les compagnies feraient de même.” (Makoto)

L’une des particularisées de la compagnie Kuzunoha que les autres n’avaient pas, la Ville Mirage.

Il était vrai que si la cité avait lien profond, ça augmenterait les échanges en terme général.

Mais si nous avions fait ça depuis le début, j’aurais dû être à la tête de la Ville Mirage.

Je peux déclarer avec assurance que ça serait impossible.

Peu importe comment j’y réfléchissais, la meilleure option serait un marchand débutant avec un lien commercial avec la Ville Mirage.

Mais il semblerait que la compagnie Batoma n’a pas été convaincue par ça, ou qu’il ait de la rancune envers moi, il était toujours étrangement irrité.

“Ouais, établir une voie commerciale à son nom est quelque chose que tout le monde essaye désespérément d’accomplir. De plus, la compagnie Kuzunoha est du genre combattante au vu de sa décision de choisir un magasin vendant sous la bannière ‘diverse’. Sans la particularité d’avoir un lien commercial avec la Ville Mirage comme attraction, cela aurait été imprudent.” (Rembrandt)

La bouée de sauvetage Rembrandt-san est apparue.

Ouais, et avec ça, je pouvais également expliquer mes actions de l’époque.

“De plus, comme je l’ai déjà dit auparavant, nous n’avions pas l’intention de la monopoliser. Et ainsi, il n’y a aucun problème à ce que d’autres entreprises essaient de créer des relations commerciales avec la Ville Mirage.” (Makoto)

“! Oh, est-ce que vous nous dites que vous nous donnerez les informations sur la Ville Mirage si nous vous le demandons ?” (Batoma)

Est-ce que la place de Batoma-san luttait désespérément à ce propos ?

Même s’il établissait une voie commerciale avec la Ville Mirage, la seule chose qu’il pourrait récupérer serait les ingrédients.

“En fait, les rumeurs ont également atteint cet endroit, ils ont été terriblement déconcertés par les rumeurs sur le seigneur de la ville et la Rue du Crépuscule, et ainsi, ils en éprouvent un certain ressentiment. Ils n’ont actuellement aucune intention de se rapprocher de Tsige, mais il m’a été autorisé de divulguer une certain nombre d’informations pour dissiper tout malentendu, ils m’ont également prodigué quelques forces armées.” (Makoto)

““!!!””

“Ah, j’ai parlé de forces armées, mais elles n’ont agi que dans le cadre de mon enquête sur la Rue du Crépuscule et sont rentrées. Et ainsi, au lieu de fournir ces informations à des individus, je songeais à les fournir à la Guilde Marchande.” (Makoto)

“C’est la première fois que j’entends ça, Raidou-kun.” (Rembrandt)

“C’est quelque chose de récent. Le report n’a pas encore été établi.” (Makoto)

“Bien… C’est donc pourquoi, même si vous avez mené une enquête sur la Rue du Crépuscule, vous avez quand même réussi à éliminer Rio et Kanta, qui étaient considérés comme des grands pontes. Je comprends maintenant.” (Rembrandt)

“?!”

L’élimination de Rio et Kanta.

Je l’ai déjà reporté à Rembrandt-san.

Ce qu’il a entendu pour la première fois, c’était la divulgation d’informations venant de la Ville Mirage. Cependant, pour les autres, c’était des nouvelles assez choquantes.

Les informations sur la Ville Mirage étaient toujours couvertes d’un voile de mystère.

Si s’agissait de quelque chose pouvant rapporter un gain explosif à Tsige, il n’y avait aucun marchand qui ne serait pas intéressé.

Je pouvais dire que tout le monde attendait mes prochaines paroles avec impatience.

“L’élimination de Rio ?! Avez-vous bien dit que vous avez tué ce fantôme ?”

C’était le directeur… De la compagnie Bronzeman.

La compagnie regroupant les forgerons et les artisans.

Le fait qu’ils consacraient leurs efforts pour protéger, accroître leurs aptitudes et enseigner aux autres artisans, plutôt que de se concentrer sur les profits, ce qui la rendait légèrement différente par rapport à une compagnie lambda.

Le directeur devant moi était un Demi-Humain assez âgée.

“Avec son proche assistant, Kanta ? Si c’est vrai, l’assistance de la Ville Mirage a été épatante, j’aimerais leur demander de participer à la guerre si possible, mais… Le fait qu’ils n’ont pas proposé leur aide après tous ces événements est déjà une réponse en soi… Quel dommage.” (Directeur de la compagnie Muzo)

Le directeur de la compagnie Muzo admirait la puissance de la Ville Mirage.

Sa compagnie s’occupait de tous les matériaux issus des Terres Dévastées.

Grâce au renforcement récent des aventuriers, l’envergure de leur commerce a pris du galon, et dernièrement, ils se sont concentrés sur la division du travail, car les Terres Dévastées étaient bien grandes pour être assumés seul.

Même les négociants en matériaux étaient tous liés à lui d’une manière ou d’une autre.

En d’autres mots, il était une personne compétente.

“Je vois. C’est la raison pour laquelle Rembrandt-kun a pris des mesures donnant l’impression qu’il cherche à anéantir la Rue du Crépuscule. Vous êtes également un homme très compétent, Raidou-kun. Après tout, vous vous tenez ici malgré votre âge. C’est la force de la jeunesse qui est le moteur de cette ville, quelque que soit l’époque. Je suis vraiment heureux.” (Directeur de la compagnie Couple)

La directrice de la compagnie Couple affichait une attitude insouciante.

D’après Rembrandt-san, elle était en essence similaire à moi.

Elle était la responsable de la circulation des marchandises, et sous une forme ou une autre, la compagnie Kuzunoha sera impliquée avec la compagnie Couple.

Cela me faisait penser à Amazon.

“La Rue du Crépuscule… Se pourrait-il que, Directeur Rembrandt, vous songiez anéantir cette décharge en même temps que la renaissance de la ville ?” (Batoma)

La compagnie Batoma s’est enquise sur la situation actuelle de la Rue du Crépuscule et des actions de Rembrandt-san avec une expression vraiment surprise.

“Si une personne ici présente y trouve une utilité, ou voudrait avoir une relation avec, je peux reconsidérer la question.” (Rembrandt)

“Non, la compagnie Batoma approuve. Il n’y a aucun problème à faire ainsi.” (Batoma)

“Bronzeman plussoie aussi. Je ne pensais pas voir disparaître cette foutue rue de mon vivant. Ce soir, l’alcool aura un bien meilleur goût.” (Bronzeman)

“Couple est d’accord. Je m’en contrefiche de leur existence, il n’y a nul besoin d’un endroit où mes employés ou compagnies partenaires ne peuvent accéder sans crainte pour leurs vies.” (Couple)

“En ce qui concerne la Muzo, ils étaient utiles pour ramener certains types de matériaux, mais en prenant en compte la récente croissance des aventuriers, je dirais que c’est une perte acceptable. Après tout, cette place permettait à des aventuriers inexpérimentés d’entrer illégalement dans les Terres Dévastées et ceci nous a été indirectement préjudiciable.” (Muzo)

“Qu’en est-il pour vous, Raidou-kun ?” (Rembrandt)

“Cette place nous a provoqué bien des soucis avec ces étranges rumeurs, je n’y vois donc aucun inconvénient à voir disparaître la Rue du Crépuscule.” (Makoto)

“Alors, nous allons faire disparaître la Rue du Crépuscule. La nouvelle Tsige n’a pas besoin d’un tel endroit.” (Rembrandt)

Tout le monde a acquiescé à cette déclaration.

C’était un peu surprenant qu’il n’y a pas eu d’objections ou négociations.

J’aurais cru que chacun d’entre eux aurait été profondément lié à la Rue du Crépuscule. Ils étaient peut-être bons pour le cacher, nous n’avons trouvé aucun de leurs noms lors de notre enquête.

“Est-il bon de présumer que ces rumeurs étaient totalement inventées et que la cité va maintenant se calmer, Raidou-kun ?” (Rembrandt)

“Oui, Je suis sûr qu’il y aura une corrélation directe avec le fait que ça va se calmer.” (Makoto)

Au moment où j’ai répondu positivement à la question de Rembrandt-san, tout le monde a poussé un soupir.

Comme s’ils étaient soulagés.

Hmm.

J’étais dans un environnement très stressant où j’étais assis dans l’une des positions les plus importantes, et pourtant, cette action uniforme de ces gros bonnets m’intéressait grandement.

“Bien, ensuite, le sujet principal concernant la Néo-Tsi…” (Rembrandt)

“Attendez s’il vous plaît, Rembrandt-san. Il est vrai que je suis également d’accord pour lui en parler, mais n’y a-t-il pas une affaire urgente que doit régler Raidou-dono ?” (Muzo)

Aah, le sujet principal était la nouvelle Tsige, hein.

Rembrandt-san avait l’intention de ce mur scandaleux.

Mais dommage, PNJR m’en a déjà parlé et je l’ai confirmé avec Sakai.

J’en en étais trop surpris.

“? Qu’y a-t-il ?” (Rembrandt)

À propos de la Ville Mirage ! Je peux dire avec certitude que les informations sur cette ville est de la plus haute importance pour Tsige ! En mettant de côté le prix que ça coûterait, je voudrais les entendre à l’instant même.” (Muzo)

“Oh, je suis plus intéressée par la nourriture frite que Raidou-kun et la compagnie Kuzunoha ont distribué ici et là aujourd’hui. Au lieu de les vendre dans le restaurant de la dame aux cheveux noirs, vous en avez donné gratuitement aux mercenaires, aux orphelins et aux clients ?” (Couple)

La compagnie Couple a donc remarqué ma distribution de nourriture frite, hein.

J’ai souvenir en avoir donné aux livreurs. Elle devrait donc recevoir un rapport à ce sujet au bout d’un moment.

De plus, vous avez déjà un certain âge, mais vous avez encore de l’intérêt pour la nourriture frite ?

C’était une vieille dame impressionnante.

“Quoi ?! Nourriture frite ?! Mais il n’en vendait pas… Même ainsi, la nourriture frite de la compagnie Kuzunoha, hein… C’est déplaisant… Mais ça m’interresse.” (Batoma)

Cela a juste commencé par un chariot de nourriture dont les Batoma étaient responsables…

Quand la compagnie excédait une certain taille, on pouvait se créer des problèmes sans même le remarquer, hein.

“O…k. J’avais honnêtement hâte de lui révéler cette brillante idée aujourd’hui, mais… On n’y peut rien. Écoutons d’abord les informations sur la Ville Mirage, Ah oui, serait-il possible de délivrer cette nourriture frite ici?” (Rembrandt)

“Euh, oui. C’est bon. Je vais faire en venir ici.” (Makoto)

“Comme c’est rusé. Alors vous aviez bien préparé votre coup, hein. Hahaha, bien, parlez-nous de cette ville si-populaire dans la mesure qui vous a été permis.” (Rembrandt)

Rembrandt-san a souri.

Quelque que fut la situation, l’avoir à mes côtés en tant qu’allié était quelque chose de rassurant.

Eh bien… concernant la nourriture frite, ce n’était pas un coup marketing, c’était juste que ça ne diminuait pas en nombre.

C’était une chance que cela soit bien accueilli par tout le monde.

À présent

“Eh bien, je vais vous parler de la Ville Mirage. Il y a déjà certaines informations transmises par des aventuriers, veuillez m’excuser pour ceci.” (Makoto)

C’était une bonne opportunité.

Je vais faire en sorte que les gros bonnets de Tsige en apprennent plus sur la Ville Mirage, ainsi que leur posture.

Je vais lentement commencer à expliquer la ville d’Asora dans cette salle de réunion ou je n’étais pas à ma place.