Nya’lut, cha va bien ?!
Vous avez faim de Ln alors sa tombe bien voici la dernière partie du chapitre 2 !!
Ce dimanche Arifureta et retour des sondages. Un nouveau Ln vas pas tarder à immerger. La Team recrute toujours, traducteur ang/fr, check, edit, adapt et bien d’autre. Je vous laisse maintenant sur le dernier chapitre de l’histoire de Baba, enfin fini !
Et à Dimanche !!
La lumière noire nous écrase. De plus en plus de démons se dispersent dans le bâtiment de guilde.
Le rayonnement sombre de l’homme nous aveugle et nous empêche de nous défendre. Nous ne sommes que des proies sans défense. Nos espoirs de victoire commencent à se teinter de la couleur des ténèbres ; jamais nous ne pourrons vaincre ce mage.
C’est alors que la lumière rayonna.
Dans notre dos, un éclat de lumière fit disparaitre les ténèbres avoisinantes. Santas et Soreyawari, étaient là. Elles avaient décidé elles aussi de se battre. On entendit Santas murmurer « Je t’ai transféré beaucoup de magie, à toi de faire le reste, Sore. »
« Vous voilà, déesse Soreyawari… Beaucoup de temps c’est écoulé depuis notre dernière rencontre. » lança l’intrus.
« Je vois qui tu es, mais je vois surtout ce que tu as fait. Prépare-toi à souffrir » lui répond froidement Soreyawari.
Je regarde les troupes. Pour la plupart, elles sont dans un mauvais état. Mon regard croise celui d’Albirew qui ne tarde pas à me dire : « Vas-y, je m’occupe d’eux ! »
Péniblement, je me relève, quelques gouttes de mon sang se dispersent sur le parquet.
L’homme mystérieux relève sa capuche suite à sa discussion avec Soreyawari, exhibant des balafres et des cicatrices difficilement regardables. Je ne cesse de les regarder.
Il me demande alors : « Mes cicatrices t’intéressent autant ? Elles viennent toute du mom-…
Je me fous de savoir d’où elles viennent, je regarde juste où est-ce que je vais bien pouvoir t’en faire une autre, Charon ! »
« Ainsi, tu savais déjà qui j’étais ?! » me demanda-t-il
« Comment pourrais-je t’oublier ?! »
Nous nous élançons l’un contre l’autre. Avec mon sabre et lui avec sa magie nous continuons le combat commencé plus tôt.
A l’arrière, Baba et Azasius sont rétablis. Ils retournent en chantant au milieu de la nuée de monstres.
Soreyawari, quant à elle, essaye de m’assister, ses sorts de renforcement et de soutien me sont bien utiles, cet homme est vraiment très doué.
Depuis combien de temps nous battions nous ? Certainement trop longtemps, je commence à ressentir énormément de fatigue. Les assauts incessants du mage m’épuisent ; des boules de feu, des arcs électriques, et mêmes des armes matérialisées, j’ai eu le droit à tout. Je me décide à essayer une approche par les flancs. Je m’exécute mais suis pris par surprise par la même occasion ; il me repousse avec une magie de bouclier. Je suis projeté contre le mur près des escaliers.
Baba qui aperçoit la scène, laisse Azasius au milieu de sa Mêlée Générale Démoniaque pour attaquer l’intrus.
Mon disciple prend ma place au sein de ce champ de bataille. Esquivant, portant des coups d’estoc, il se débrouille plutôt bien. Utilisant ses éclairs, il bataille farouchement contre le mage. Les sorts de foudre et de feu font rage dans le hall, réduisant le peu de mobilier restant en cendres. Baba essaye tant bien que mal de résister aux assauts incessants, mais face à un manque de magie, ces éclairs perdent en intensité. L’homme en profite pour attaquer de plus belle. Baba est acculé, ses réserves de magie sont bientôt à plats.
« Baba ! Noooon ! Ne fais pas ça ! » J’entends crier Nora et Soreyawari, toutes deux désespérées.
Alors que Baba halète suite à l’intensité du combat, une pluie de feu s’abat sur lui. Le chevalier au cake est obligé de puiser dans ses dernières réserves d’énergie pour éviter au maximum la pluie s’abattant sur lui.
A court de magie, il atterrit au pied de sa déesse, gravement brûlé à certains endroits.
« ALBIREW ! » j’hurle, « SOIGNE-MOI ! QUE LES PREMIERS SOINS ! »
Instantanément je suis enveloppé dans une douce et chaude lumière qui referme la plupart de mes blessures et me redonnent de l’énergie…
« Albirew ! Que les premiers soins je t’ai dit ! »
« C’est moi qui t’ai soigné » surenchéris Sore, « Va sauver ton disciple… S’il te plaît ! »
Je me relève, plante mon épée dans le sol.
Un glyphe se dessine sur le sol, extrêmement lumineux, il aveugle toutes les personnes à proximité.
« Il est grand temps de réutiliser ces vieux pouvoirs ! » j’hurle.
J’entends Soreyawari essayer de ne me raisonner « Pas ça ! Pas encore ! Ce qui s’est passé il y a trois siècles ne t’as donc pas suffit !? »
« NE VOULAIS-TU PAS SAUVER BABA ?! Alors… Tais-toi et laisse-moi faire… Moi seul peut le faire. »
Un rayon de lumière éblouissant m’enveloppe.
« On passe enfin aux choses sérieuses ! » dit le mage en esquissant un sourire maléfique.
Le mage exécute une incantation semblable de son côté. Ces yeux sont devenus d’un blanc uni, une aura imposante se dégage de lui.
La lumière m’entourant se disperse, me dévoilant, vêtu d’une armure légère à la teinte rouge écarlate.
« Je vous souhaite un bon retour…mon roi… Cela fait si longtemps, au moins 3 bons siècles depuis votre départ. » Lance l’homme.
« Charon… Je pensais m’être débarrassé de toi, il y a quelques temps déjà… »
« Vous vous connaissez ?! demande Baba »
« Hmph. Il s’appelle Charon, c’est un mage très puissant maîtrisant le pouvoir de l’espace. Il peut tout faire. C’est l’ennemi le plus coriace que je n’ai jamais eu ! »
« Ce qu’oublie de préciser votre ami Loux, c’est que c’est lui-même un guerrier du temps, maudit il y a quelques temps de cela. N’est-ce pas Soreyaw- »
Il est coupé dans son élan par ma lame qui vient frotter sa gorge.
« L’espace-temps se déchire encore, à ce que je vois » soupire-t-il.
Un combat, plus féroce qu’avant à lieu. Charon ne cesse de se déplacer, de nous déplacer, ou de déplacer tout ce qui peut lui servir à me vaincre. A coups de ralentissements, d’arrêts, ou d’accélérations du temps, je riposte. Notre combat ne doit être que très difficilement observable par les autres. J’entends cependant une voix au milieu de cet affrontement qui se fait de plus en plus sanglant…
« Loux !!! Arrête ! » Soreyawari est en pleurs.
« Que se passe-t-il Sore ? Il a l’air de prendre l’avantage » lui demande Baba.
« Les pouvoirs de l’espace et du temps ne sont pas sans danger. Les utiliser une seule fois est déjà dangereux. Mais Loux est maudit, par ma faute… ça date d’il y a un peu plus de 3 siècles. Je me suis fait charmée par ce Charon, et… j’ai maudit Loux comme ce mage de malheur me l’avait demandé, pour prendre la tête du royaume et renverser Loux. C’est pour lui que ta lance a été fabriquée… Il est le premier roi. »
« C’est pour ça que Loux cherchait à te détruire… Quel genre de malédiction ?! » demande Baba.
« Dès lors qu’il utilisera ses pouvoirs du temps… Il perdra un peu de sa mémoire, jusqu’à tout oublier. »
Une lance fend l’air. Je tente d’arrêter le temps, mais un contrecoup se fait ressentir, dû à une trop grande utilisation de magie. La lance me transperce le bras droit et me loge dans le mur voisin.
Nous sommes tous deux en sang, au bord de la mort, exténués, aucun d’entre nous ne sait comment va se finir cet affrontement.
Mon bras droit est toujours dans ce mur. Charon s’approche.
« Alors, mon roi… Nous allons aller visiter les limbes. Qu’en dites-vous ? » Dit-il en souriant
Une tempête d’éclairs surgit et attaque soudainement Charon, qui se voit contraint d’utiliser ses pouvoirs de l’espace, pour l’éviter. Cette tempête le met en grandes difficultés… Je dois l’achever pendant cette tempête, lancée par Baba avec mon ancienne lance.
« Je suis content qu’elle te plaise. Je te la donne » dit-je à Baba.
Je saisis mon sabre avec mon bras gauche, et tranche mon bras droit pour me libérer. La lance avait traversé le mur, c’était le moyen le plus efficace pour me libérer. Sans attendre mon reste, je fonds sur Charon, l’attaque par les flancs, lui fait perdre son équilibre. Il chute, et la tempête de Baba le touche de plein fouet.
Charon agonise au sol, foudroyé et dans une mare de sang.
Sore et un chevalier armé de ma lance se rapprochent de moi. « Tout va bien, Maître Loux ? » me demande-t-il.
« Maître ? Excuse-moi…, mais… Qui es-tu ? »
Mon sang se déverse sur le parquet. Le chevalier se relève et reste silencieux.
Le prêtre accourt et cautérise la plaie de mon bras.
Mais le danger est toujours là. Je fonds sur Charon, qui s’est relevé et le plaque au mur.
« Tu as déjà oublié tant de choses ! Haha haha ! Allez ! Allons en enfer, je te montrerais quelque chose de spécial ! » annonce-t-il en haletant.
Le combat arrive à son terme.
Il commence à m’emmener avec lui dans une lumière sinistre.
Je ferme les yeux. Tout est vain. J’arrête le temps une dernière fois, mais je sais déjà que je suis perdu. Je veux juste contempler le visage de la déesse une dernière fois…
De la lumière bleutée jailli pendant ce moment. Elle me recouvre. Devant moi Charon tire une expression horrible. J’arrive à me retourner. Le chevalier de tout à l’heure est là. Des éclairs sortent de son corps, on ne peut même plus distinguer ces yeux. Qui est-il ?! Comment peut-il attaquer et se déplacer alors que je viens d’arrêter le temps ?!
Mon esprit vacille de plus en plus.
Je sens mes forces me quitter. Tout devient noir.
Épilogue
Je suis dans une chambre que je ne connais pas.
Dans un lit inconnu, dans un endroit tout aussi mystérieux. Des bandages recouvrent des plaies et un bras me manque.
Je sors du lit, et ouvre la porte. En face de moi, des gens, que je ne connais pas.
Une jolie fille aux courts cheveux noirs cours dans mes bras. Une fille avec des oreilles de chat se précipite vers moi, suivie par un imposant chevalier…
Mais je ne les connais pas.
J’aperçois un corps plus loin. Celui d’un mage, il porte une robe. Ces blessures sont horribles. Un combat à dû avoir lieu ici… Mais qui a bien pu blesser autant ce mage ?
Les gens en face de moi me secouent, m’appellent d’un nom que je ne connais pas.
Après de longs moments je leur demande : « Excusez-moi….Qui êtes-vous ?! »
Ils fondent en larmes, y compris ceux restés en retrait…
Mais je ne comprends pas.
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Et c’est ainsi que se clos le récit des aventures nyanesques. En espérant vous avoir bien diverti ~
Votre dévoué preux chevalier~
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Commentaires
2 réponses à “Chapitre 10 – Tempus fugit, hora volant”
« ALBIREW ! » j’hurle, « SOIGNE-MOI ! QUE LES PREMIERS SOINS ! »
La réponse d’Albirew, perdue dans le brouhaha général:
« DEMANDE À SORE, J’AI PAS QUE ÇA À FOUTRE ! »
😀
Je viens de commencer ce LN que j’attendais depuis un moment (enfin depuis la fin de l’anime qui est licencié ) et je vous remercie pour votre travail comme d’habitude 🙂