Il est conseillé d’avoir lu
jusqu’au chapitre 110.
Pendant ce temps-là à Tsige ~Ce qu’il s’est passé pendant cet été 1.~
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Est-ce un client ?
Désolé, je ne suis pas d’humeur pour dessiner aujourd’hui, j’en ai fini.
Hein ?
Une boucherie ?
Si c’est ça, il devrait y en avoir au marché, mais j’imagine qu’elles sont déjà fermées.
Ce n’est pas ça ?
Un bar ?
Si c’est ça, vous devriez en trouver un après avoir tourné dans cette rue. Vous allez marcher un peu, mais cela reste facile à trouver.
C’est pour rencontrer quelqu’un ou chercher quelque chose ?
Vous me demandez pourquoi ?
Dans cette ville, il y a beaucoup d’aventuriers et de personnes cherchant à avoir un travail, mais c’est aussi un lieu où des gens vivent.
Vieil homme, vous êtes nouveau dans cette ville, pas vrai ?
Je vous ai vu entrer dans la guilde des aventuriers il y a quelque temps, je dessine des portraits depuis un bon moment, alors c’est quelque chose que je peux en déduire.
Après tout, ma sœur est aussi une aventurière.
Vous guidez, vous dites ?
Hmm, il n’y en a pas vraiment besoin. Après tout, La boucherie est facilement trouvable. En plus, j’attends ma sœur ici, donc si je quitte cet endroit, je pourrais l’inquiéter. C’est la raison pour laquelle je ne peux pas vous guider.
C’est juste gênant, si vous me suppliez…
‘C’est différent de ce que vous connaissiez avant et vous n’avez pas confiance en vous’ ? Certes, en tant que résidente, il m’arrive parfois d’être troublée, mais…
Ah…
Entendu.
Bon, je vais vous accompagner jusqu’à ce que le magasin soit en vue, ok ?
Veuillez attendre un peu.
Désolé, Rin-san. Je vais m’absenter un moment. Pouvez-vous surveiller les outils pendant mon absence ? Je rentrerai rapidement.
Merci.
Désolé pour l’attente. Allons-y.
Quand est-ce la dernière fois que vous êtes venu ?
Vous êtes venu ici il y a six mois, hein. Donc ce n’est pas surprenant que vous soyez perdu.
C’est devenu incroyablement vivant ces derniers temps, des bâtiments ont été créés, d’autres déplacés et même la porte d’entrée a été déplacée deux fois en six mois.
Ceci aurait pris 10 ans pour accomplir ça avant. C’est incroyable.
Les boutiques ont changé de place pour la plupart.
Les prix n’ont pas bougé en 6 mois, mais ils ont l’air très prospères.
Ma sœur passe toujours son temps à dépenser son argent.
J’essaye de l’arrêter, mais elle oublie vite.
Mais vous, les vieux aventuriers, devriez faire des boulots adéquates en toute sécurité, ok ?
Ne vous faites pas de fausses idées en raison de l’animation ou de la sécurité renforcée, il y a toujours des personnes qui meurent soudainement dans le désert.
Le développement est une bonne chose, mais les restrictions se sont assouplies et il y a des personnes qui ouvrent la porte avec juste l’argent en tête.
C’est la raison pour laquelle vous devez prendre soin de vous, ok ?
En aucune manière.
Je ne suis pas intelligente.
Je l’ai seulement entendu de ma sœur.
Hein ?
Comment savez-vous que ma sœur est Toa ?
Hein, le magasin n’est pas par ici.
Enlevez vos mains de moi !
Qu’est-ce que vous faites ?!
Non !
Au sec… Hngh !!!
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“Dépêche-toi !!!”
“Je sais ! Hé, ne serait-il pas plus facile de juste la couper en morceaux ?”
“Nous devons d’abord la cacher. Il serait peut-être plus pratique de la garder en vie. Nous ne sommes pas ceux qui décident.”
Les hommes couraient à travers les allées obscures.
L’un des hommes portait un sac en toile. À l’intérieur se trouvait une jeune fille qu’ils avaient enlevée.
En plus, Ils agissaient en sachant qu’elle était la connaissance d’une personne connue de la ville. Il n’y avait aucun doute que c’était un crime planifié.
La jeune femme qui dessinait des portraits à côté de la guilde des aventuriers, Rinon.
Elle était la petite sœur d’un des membres du groupe des aventuriers représentant Tsige aux yeux du monde.
Pour des personnes le sachant, la blesser était une chose impensable.
Qui sait quel genre de rancune avait attiré la sœur de Rinon, Toa.
Malheureusement pour eux, les détails sur cette affaire ne leur avaient pas été relevés et ils seront traités comme des vulgaires intrus.
“?!! Quoi ?! Une morveuse ?!”
“Qu’est-ce que vous vouliez faire à Rinon ?” (Mystérieuse sauveuse)
Une fillette tenant une épée ne correspondant pas à son gabarit se tenait là.
“Tch ! Une de ses connaissances, hein ! Hé ! Je fais quoi ?!”
“Tuer là avant qu’elle n’appelle à l’aide !!!”
C’était un groupe de trois hommes.
Ils courraient en ligne droite dans l’allée, la personne portant le sac de toile au milieu, mais ils ont été bloqués par une fille aux cheveux bleus.
Ils n’ont pas répondu à la question de la fille et d’après la conversation, l’homme, qui se trouvait à l’avant, a jugé qu’elle était une des connaissances de Rinon. Il a demandé une permission à l’homme tout à l’arrière.
Celle de tuer.
L’homme l’a approuvé en un instant.
“Si tu ne nous avais pas rencontré, tu n’aurais pas eu à mourir !!!”
L’éclat d’une lame a été visible dans les mains de cet homme.
Sans avoir montré une once d’hésitation, l’homme a lancé une attaque avec l’intention de tuer la fille qui se trouvait devant eux.
“Pas de réponse, une arme, l’intention de tuer… Coupable.” (Mystérieuse sauveuse)
Qui sait si ce murmure avait été entendu par ces hommes.
Le second homme a arrêté de marcher à cause du fait que son camarade devant lui s’est fait couper verticalement.
La fille avait disparu, ce qui causa une deuxième surprise pour lui.
“Rinon est une amie.” (Mystérieuse sauveuse)
L’homme, qui portait Rinon, a tourné la tête… en direction d’où était venue la voix.
Là-bas, il y avait le meneur des trois qui avait été transpercé par des choses semblables à des lances.
Lorsqu’il a regardé en bas avec une certaine nervosité, il a vu la fillette aux cheveux bleues.
Non, l’homme s’est mis à croire que c’était quelque chose qui avait pris la forme d’une fillette.
“Elle a promis de dîner avec moi aujourd’hui.” (Mystérieuse sauveuse)
L’homme venait de remarquer l’anomalie présente en lui.
Il ne sentait plus la moitié inférieure de son corps.
Quand il a regardé, il pouvait voir cette épée étrange dans son ventre et pourtant, il ne ressentait aucune douleur.
L’emplacement de la blessure et toute la partie inférieure étaient gelés. Ceci avait même atteint son torse, ses épaules et ça continuait à progresser.
Finalement, cela avait même atteint sa nuque et un craquement, qu’il n’avait pas l’habitude d’entendre, a commencé à se faire entendre.
C’est vrai… Il n’y avait aucune trace de sang.
L’homme, qui a été transpercé, s’est souvenu de l’homme qui a été tué en premier, la personne envers qu’il n’arrivait plus à tourner la tête pour le regarder.
Ceci avait été les dernières pensées et sensation de cet homme.
Après avoir agi, la fillette a fait un mouvement avec sa main droite pour se débarrasser des éventuelles impuretés sur son katana, puis l’a rengainé et les trois kidnappeurs ont disparu en s’étant transformés en poussière de glace.
Elle a attrapé le sac de toile avec sa main gauche pour l’ouvrir, Rinon y était bâillonné, pieds et poings liés.
Après avoir été relâchée, Rinon a commencé à pleurer alors qu’elle était ramenée sur son lieu de travail.
Mais quand elle a remarqué que celle l’ayant sauvé était la fillette aux cheveux bleus, elle a vite essuyé ces larmes.
“M-Merci de m’avoir sauvé, Komoe.” (Rinon)
Rinon a remercié Komoe, l’amie qu’elle s’était faite il y avait peu de temps.
Elle était une apprentie de la compagnie Kuzunoha et normalement, elle ne se montrait pas en publique, mais depuis que Makoto les avait présentées l’un l’autre, elle était devenue l’ami de Rinon.
Maintenant que Komoe était en mesure de créer un portail de brume, dans ses journées libres, elle venait à Tsige de temps en temps.
‘Je vais sortir pour jouer.’
Il y avait des fois où Makoto ne savait pas que la destination de Komoe était Tsige.
Parmi les clients et les aventuriers, Komoe était considérée comme ayant un lien familial avec Tomoe.
“Rinon, plus important, c’est aujourd’hui le repas.” (Komoe)
“J-Je sais ! Lorsque les autres seront là, ok ? Hé Komoe, se pourrait-il que tu m’aies sauvé ? Ou sont les criminels ?” (Rinon)
Même si Rinon a réussi à exprimer ses remerciements avec un certain embarras, Komoe l’a doucement repoussé et l’a déconcerté avec sa réponse.
“Je suis bien assez suffisante pour ce niveau de gredin-de gozaru.” (Komoe)
“… Désolé, je n’ai pas compris ce que tu as dis. Est-ce le langage qu’utilise Tomoe-oneechan ?” (Rinon)
“C’est ça, le langage d’Edo. Tomoe-sama me l’a appris. Ceci pourrait être traduit par ‘Je suis bien assez suffisante contre ces brutes.’.” (Komoe)
Apparemment, ces deux-là s’étaient mise d’accord sur l’étrange façon de parler de Tomoe.
“J’ai aussi appris le langage Golgo. ‘Ne restez pas derrière moi.’.” (Komoe) (NTA : Golgo 13)
Komoe ne s’inquiétait pas de ce qu’elle avait fait il y avait quelques instants et menait une discussion insouciante avec une fille ayant le même age qu’elle.
“…Komoe, je ne comprends pas très bien, mais je crois que tu peux ignorer ce genre d’enseignement…” (Rinon)
“Vraiment ?” (Komoe)
“Oui. Quand je rencontrerais à nouveau onii-chan, je lui en parlerai.” (Rinon)
“Onii-chan, hein. Serait-il préférable que je dise onii-chan à la place de Waka-sama ?” (Komoe)
Komoe semblait être plongée dans ses pensées.
Rinon trouvait cette scène mignonne et a décidé de lui faire une petite farce.
“Pourquoi ne pas l’appeler papa ou père ?” (Rinon)
“Tomoe-sama m’a dit une fois de l’appeler papa, mais Mio-sama était devenue incroyablement terrifiante.” (Komoe)
“…J-Je vois.” (Rinon)
“Oui. Mes bananes étaient salées et saupoudrées d’herbes en poudre. Je ne veux plus de ça.” (Komoe)
“Banane, hein. Cela apparaît de temps à autre dans le magasin de Kuzunoha, mais je ne les vois pas souvent. Le goût est assez bon.” (Rinon)
“Lorsque j’en aurai la prochaine fois, je les partagerais avec toi. Je m’en réjouis d’avance, Rinon.” (Komoe)
Pendant qu’elles discutaient ainsi, quelqu’un a interpellé Rinon de loin.
C’était une voix avec laquelle Rinon était familière et ne pourrait se tromper.
“C’est onee-chan.” (Rinon)
“Exact. Je vais raconter ce qui se vient de passer à Toa-ane.” (Komoe)
“Cela ne va pas l’inquiéter ?” (Rinon)
“L’occulter n’éloignera pas le danger.” (Komoe)
Komoe l’a déclaré avec une forte résolution, comme pour démontrer qu’elle ne ferait pas marche arrière.
“Komoe est puissante et mature. Peut-être que je devrais apprendre à me battre aussi.” (Rinon)
“… ? Pourquoi ? Rinon est bonne pour dessiner. J’aime ça. Je pense que c’est plus impressionnant que de combattre.” (Komoe)
Komoe était considérée comme mature.
Mais Komoe était incapable de la comprendre. Pourquoi Rinon voulait apprendre ça alors qu’elle était capable de dessiner, ce qu’elle ne pouvait pas faire, et gagnait de l’argent avec ? Cela la rendait jalouse d’elle, donc Komoe a incliné la tête sur le côté en raison de son incompréhension.
Komoe était une résidente d’Asora et sa position sociale y était également spéciale.
Elle n’avait pas d’argent.
Il était encore trop tôt pour avoir de l’argent de poche, alors on lui fournissait l’essentiel de ce qu’elle avait besoin.
C’était la raison pour laquelle il y avait des fois où elle était troublée quand elle venait à Tsige pour jouer.
Aux yeux de Komoe, Rinon, qui avait de l’argent de poche, était épatante.
Makoto a souvent été à Asora pendant les vacances d’été, donc il a donné quelques cours à Komoe, mais cette ville n’avait pas la même méthode de fonctionnement. Utiliser des enfants pour le travail manuel était complètement normal et ce n’était pas étrange de voir des enfants comme Rinon travailler de leurs propres chefs.
À moins d’être né dans une famille bien établie, c’était une chose normale et on pourrait dire que Komoe était cas peu commun.
Mais bon, elle avait une tache spécifique dans Asora, donc ce n’était pas comme si elle jouait tout le temps.
“Hahaha, merci. Après tout, c’est un endroit assez turbulent. Je dois y réfléchir seule.” (Rinon)
“Si tu veux t’entraîner dans le camp, je peux demander à Waka-sama. Je pourrais être ton entraîneuse.” (Komoe)
“Euh, ouais. Je vais y réfléchir. Il y a l’option de demander à Onee-chan de m’enseigner.” (Rinon)
“Compris.” (Komoe)
“Ah, oui ! Comme remerciement pour tout à l’heure, laisse moi faire un portrait de toi, Komoe !” (Rinon)
“Vraiment ?! A-Alors, j’en veux un à côté de Waka-sama !” (Komoe)
La proposition de Rinon a fait apparaître sur le visage de Komoe, un sourire digne de son age.
“… Souhaites-tu vraiment un portrait avec un homme masqué à tes côtés ?” (Rinon)
“Hmm~, alors sans son masque !” (Komoe)
“Je n’ai pas vu le visage d’Onii-chan. Quand j’aurais vu son visage, je dessinerai ce portrait, faisons un différent aujourd’hui.” (Rinon)
“Hé~. Voyons… Hmm… un portrait de nous deux !” (Komoe)
“M-Moi ?!” (Rinon)
Rinon a été confuse par la seconde requête de Komoe.
En réalité, elle ne s’était pas beaucoup dessinée.
“Je compte sur toi !!!” (Komoe)
Une Rinon confuse et une Komoe tout sourire.
Les deux filles attendaient l’arrivée de Toa et elles accueillaient avec joie la dernière nuit de l’été qui finissait par arriver.