Il est conseillé d’avoir lu jusqu’au

chapitre 110, l’extra 16 et 17.

 

Pendant ce temps-là à Tsige ~Ce qu’il s’est passé pendant cet été 3.~

 

 

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“Sif, va à Ringa pendant quelque temps.” (Lisa)

“Comment ?! Lisa ?! Qu’est-ce que tu racontes subitement ?!” (Rembrandt)

Yuno s’était échappée de la maison, du coup la sécurité autour de Sif, qui pensait faire pareil, s’était renforcée.

En d’autres termes, Sif ne pouvait pas s’échapper de la maison.

Elle a fini par passer son après-midi à prendre le thé avec sa mère et son père dans le jardin.

Elle a secrètement maudit Yuno, car elle n’avait pas d’autre choix que de passer du temps avec sa famille.

À la différence de sa petite sœur Yuno, Sif a rapidement trouvé la voie qui lui conviendrait, donc elle avait l’intention de faire de son mieux lors son entraînement à Tsige afin de ne pas prendre de retard sur ses camarades.

Sif était enlisée en termes de technique, plutôt qu’en style de combat, donc c’était une inquiétude différente de sa petite sœur.

Pour simplifier, elle manquait de temps.

C’était la raison pour laquelle Sif a été persistante avec Raidou afin de rester à Rotsgard.

Après tout, le temps, qu’il lui fallait pour faire l’aller-retour à Rotsgard, était précieux pour elle.

Et au milieu de ses tourmentes, les mots, qu’a prononcé sa mère Lisa, ont été une surprise.

Ringa.

C’était la première base que tu trouverais dans le désert après avoir quitté Tsige.

C’était à plusieurs jours de marche de la ville. Pour les aventuriers qui voulaient sérieusement faire de l’exploration, c’était le premier objectif à atteindre.

Sif n’avait pas le niveau pour être autorisée à rentrer dans le désert, alors c’était un endroit où elle ne pensait pas à aller.

“M-Mère ? Je n’ai pas encore le niveau pour rentrer dans le désert…” (Sif)

Évidemment, Sif était surprise, mais pas à la hauteur de son père.

“Halalala, qui a dit que tu irais en tant qu’aventurière ? C’est dangereux. Tu commences à ressembler à Yuno.” (Lisa)

Quand sa fille avait parlé de niveau, sa mère a poussé un soupir.

Elle a mentionné son autre fille qui avait quitté la maison dès son retour.

Mais bon, à la différence de son père qui deviendrait inutile à chaque fois qu’il s’agissait de ses filles, sa mère a pleinement compris la nature de ses filles.

Elle avait demandé à Morris de suivre secrètement Yuno.

“Qu’est-ce que tu sous-entends par là ?” (Sif)

“Une petite mission concernant le travail de ton père. C’est une tache assez simple, mais tu es née dans le désert, alors tu devrais apprendre à connaître le travail. Utilise la téléportation et…” (Lisa)

“Lisa, il n’y a pas besoin de l’envoyer dans le désert ! On pourrait… l’envoyer faire une couse dans la ville de Koran ou Kaido ?” (Rembrandt)

“Chéri, je t’ai dit qu’il n’y avait pas besoin que nos filles reviennent ici pendant les vacances d’été et pourtant tu es allé jusqu’à utiliser Raidou-sama pour les forcer à revenir ici. Si elles rentrent sans avoir acquis un peu d’expérience, on se moquera de nous. N’est-ce pas, Sif ?” (Lisa)

Le visage de Lisa affichait un sourire, mais ses yeux étaient froids et son sourire installait une certaine pression.

Le père et la fille, qui se plaignaient, se sont instinctivement tus.

Le fait que le père a forcé ses filles à revenir par un moyen peu orthodoxe et qu’elles étaient de mauvaise humeur ; Sa femme était au courant de tous ces détails.

Le silence a plané pendant un moment.

“As-tu compris ? C’est une tache simple d’aller à Ringa et de confirmer que les marchandises sont bien arrivées. Si c’est toi, il n’y a pas besoin de s’inquiéter. J’enverrai la liste plus tard, alors vérifie-les à ce moment-là.” (Lisa)

“L-Lisa…” (Rembrandt)

“‘Laissons nos mignonnes filles partir en voyage’, c’est bien ça ? Ce sont bien de jolies paroles de ta part, chérie.” (Lisa)

“Argh.” (Rembrandt)

L’attitude de Lisa ne permettait aucune plainte de la part du directeur d’une grosse compagnie.

“À présent, va te préparer, Sif. Tu partiras tôt dans la matinée.” (Lisa)

“Ah, oui, mère.” (Sif)

Sif savait pertinemment que sa mère en colère était la personne la plus effrayante de la famille, donc elle n’avait pas que d’autre choix que d’acquiescer.

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“Chéri, affiche un peu plus de résolution. Si tu pouvais afficher la moitié de ton sérieux au travail, je n’aurais pas besoin d’endosser ce rôle, tu sais ?” (Lisa)

“Mais… Quand je regarde Sif et Yuno, hum… je finis tout bonnement de cette manière.” (Rembrandt)

“Raidou-sama compte également sur cette facette de toi.” (Lisa)

“Je ferai de mon mieux. J’ai… l’intention de faire ça.” (Rembrandt)

“… Ah…” (Lisa)

Son mari, qui ne démontrait aucune faille au travail, était excessivement doux envers ses filles, presque à un niveau désespérant.

Lisa considérait que cela avait déjà surpassé le domaine du papa poule.

Mais si elle on lui demandait ce qu’elle préférait entre un mari visant l’argent et le statut ou celui-ci, elle aurait bien du mal à répondre.

Lisa considérait cette partie excessive de lui comme un de ses charmes, mais ceci lui donnait des maux de tête.

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Aller au cercle de téléportation du désert, qui se trouvait en dehors de Tsige, sans avoir à passer par ce même désert ; cela sonnait comme une énigme, mais c’était en fait assez simple.

En utilisant le chemin étroit qui menait de la ville au désert, Tsige profitait de la porte qui séparait ces deux zones.

Ils ont simplement creusé une galerie dans la roche et ont créé un passage qui menait directement de la porte au cercle téléportation. (NTF : Petit rappel ; Le désert de Tsige se termine sur des falaises avec un seul passage bloqué par la porte de Tsige)

Par conséquent, un modeste petit bâtiment, comparé à la grande porte, a fait son apparition au niveau de la paroi séparant Tsige du désert.

Mais les coûts de la maintenance et de la sécurité n’étaient pas différents de ceux de la porte.

À mesure que les pionniers progressaient dans le désert, des personnes autres que des aventuriers s’avéraient être nécessaire et cet endroit a été créé à cette fin.

C’était un lieu qui a été créé pour mettre en place la technique de téléportation du royaume de Limia qui était la plus avancée dans le monde des Hyumains.

En ayant reçu la permission de traverser le passage qui ne faisait pas plus d’un kilomètre, Sif a atteint un cercle de téléportation terriblement tape-à-l’œil qu’elle n’avait jamais vu avant. Une fois de plus, elle s’était rappelée que la sécurité dans cet endroit était incroyablement élevée, même pour le désert et qu’il était considéré comme précieux.

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“Il n’y a aucun problème avec les documents.” (Sif)

“Je ne pensais pas que j’aurai l’honneur de voir personnellement Sif-ojosama. Est-ce que votre père va bien ?” (Employé de la compagnie Rembrandt)

“Il va tellement bien que cela me fatigue. En plus, père m’a demandé de vous relayer le message qu’il compte sur vous pour le reste de la journée et celle à venir.” (Sif)

“Oh ! Donc nous aurons deux jours de repos ?! Je vais en parler aux autres. C’est un voyage précipité, alors cela nous aide.” (Employé de la compagnie Rembrandt)

Sif était à la base de Ringa.

Elle marchait parmi les nombreux chariots avec une liste à la main, cela lui donnait un air assez sérieux alors qu’elle remplissait sa tache.

Sif avait terminé la vérification du contenu des marchandises et après avoir fini de discuter avec la personne en charge, elle lui a dit le message de son père et a donné de l’argent.

Celui en charge a pris l’argent afin d’organiser une fête pour tout le monde.

“Ah… Je suis tellement fatiguée. Le simple fait de penser que je me trouve dans une base avancée dans le désert me rend nerveuse.” (Sif)

Elle se promenait dans la base où elle n’avait jamais mis les pieds.

Si elle allait un peu plus loin, elle se retrouverait dans le désert où il y avait des mamonos et des Demi-Humains qu’elle ne pourrait égaler, ce qui la rendait incapable de se relaxer.

Sif avait un amer sourire en ressentant cette tension presque palpable dans cet environnement où on lui avait appris que c’était une zone où le danger régnait en permanence.

“Oh ? Hé~ ! Se pourrait que ce soit Sif-ojosan ?”

“Une connaissance ?”

Quelqu’un l’a appelé alors qu’elle broyait du noir.

Lorsqu’elle a reconnu les deux Hyumains qui s’approchaient d’elle, elle a senti une tension différente qu’elle n’avait pas ressenti depuis un moment.

“Vous… Lime Latte ?! Et vous êtes l’aventurière… Toa-san, si je me souviens bien.” (Sif)

“Nous nous rencontrons dans un lieu insolite-su ne.” (Lime)

“Je suis heureuse d’entendre qu’une fille du grand Rembrandt se souvienne de mon nom. Ravie de vous rencontrer, je suis Toa.” (Toa)

“Il est normal de connaître le nom de la meilleure aventurière de Tsige. Cependant, je connais Lime-san pour une autre raison…” (Sif)

“À propos de ça, je me suis déjà excusé auprès de vous et de votre père. Ne serait-il pas mieux d’essayer de s’entendre avec moi ?” (Lime)

“Ne plaisantez pas… Non, mon cerveau le comprend. C’est juste qu’il est encore difficile d’agir normalement avec vous. Veuillez le comprendre.” (Sif)

“… Eh bien, je suis en effet fautif dans le fond. On ne peut rien y faire. J’attendrai le temps qu’il faudra. Alors, quel genre d’affaires avez-vous à traiter dans cette base ?” (Lime)

Lime n’a pas poursuivi et a changé de sujet.

Il se sentait coupable à propos de la maladie maudite qui avait blessé ces filles.

Il s’est excusé auprès de leur père et on pouvait considérer que le problème était clos, mais il ne s’imaginait pas que tout avait été oublié.

“J’aide mon père dans son travail. Je vérifie simplement les marchandises…” (Sif)

“Ah ! Maintenant que j’y réfléchis, le boulot, que nous avons pris sur le chemin, était pour la compagnie Rembrandt.” (Toa)

“Le groupe de Toa-san était chargé de la sécurité. Pas étonnant que le voyage n’a pris que quelques jours. Si c’était ce genre de chose, le groupe de Toa-san n’aurait même pas transpiré.” (Sif)

Sif était légèrement en admiration devant ces deux personnes agissant normalement dans cette base, comme s’ils étaient dans Tsige.

“…”

“…”

Mais Lime et Toa lui ont répondu avec un sourire ironique tout en étant restés silencieux.

Plus tu t’enfonçais dans le désert, plus c’était dangereux. Il n’y avait aucun doute dessus.

Mais en réalité, même si c’était proche d’une zone sûre comme Tsige, le danger restait toujours grand.

Les paroles de Sif étaient les mots d’une personne ignorante sur la vraie nature du désert.

Mais on pouvait se demander si elle progresserait dans le désert en tant qu’aventurière à l’avenir, alors les deux ont décidé de laisser passer ce malentendu.

“Grâce à vous deux, j’ai pu leur permettre deux jours de repos. Merci beaucoup.” (Sif)

“Ces deux journées sont donc devenues des jours de repos, hein. Alors cela signifie que nous ferons nos adieux puisque nous partirons demain.” (Toa)

“Ah… Pourriez-vous rester un peu plus longtemps ? J’en parlerai avec la personne en charge, donc si possible, j’aimerais avoir un peu de votre temps pour avoir une discussion…” (Sif)

“Ok. Alors je vais aller en discuter avec lui, donc madame, puisque que vous avez tout ce chemin, que diriez-vous d’observer l’endroit ? Bien, alors Lime-san, je vais prendre congé.” (Toa)

“Roger. À la prochaine.” (Lime)

Toa a empêché Sif de partir et elle est rapidement passée à côté d’elle.

‘Est-ce que le fait d’agir promptement est un trait spécifique des aventuriers ?’, c’était ce que Sif pensait alors que Toa s’éloignait.

“Lime Latte, que faites-vous ici ?” (Sif)

“Moi ? Pour le travail, évidemment. Aujourd’hui, c’est principalement de la récolte d’informations. Demain, je prendrai un chemin différent de Toa et je me dirigerai vers Saki.” (Lime)

“Vous allez vous rendre tout seul dans le désert ?!” (Sif)

“Non, ça sera avec la compagnie Kuzunoha, donc on sera trois en me comptant. Ah, exact. Si je me souviens bien, Ojo-san, vous utilisez la magie de l’esprit, pas vrai ?” (Lime)

“… Quel est le rapport ?” (Sif)

Sif a lâché ses mots en étant un peu sur la défensive.

C’était précisément le sujet qui la perturbait, car elle n’était pas en mesure de suivre une formation adéquate.

Que le sujet soit soudainement abordé par Lime, elle ne pouvait le voir comme une pique de sa part.

“Il y a beaucoup de personnes dans les bases que vous ne verrez pas à Tsige. Par exemple, ici à Ringa, il y a une utilisatrice de sorts similaires aux vôtres Ojo-san, bien que ce soit légèrement différent.” (Lime)

“Similaire ?” (Sif)

“C’est ça. Une utilisatrice de magie de l’esprit et élémentaire. Je l’ai vu faire une fois, cette personne utilisait une méthode inhabituelle pour les mélanger… Ou était-ce une fusion ?” (Lime)

“?!”

Les paroles de Lime ont choqué Sif.

C’était en raison de la dernière partie qui était exactement le type de magie que Sif visait.

“… Voulez-vous rencontrer cette personne ?” (Lime)

Les paroles de Lime, qui ont été prononcées après un court laps de temps, l’ont été faites parce qu’il avait compris les pensées de Sif.

“… Quelqu’un que vous connaissez ?” (Sif)

“Oui, un peu. Mais cette personne est de la race des Démons. Si ceci ne vous dérange pas, je peux vous la présenter.” (Lime)

“Démon… C’est…” (Sif)

En ayant entendu le mot ‘Démon’, Sif s’est mise à réfléchir.

Les Hyumains et les Démons étaient au milieu d’une guerre.

Même si c’était une base dans le désert et un endroit où la frontière entre les races était floue, elle avait toujours une certaine opposition en elle.

“Ce n’est pas une personne qui est hostile avec les Hyumains. Après tout, les origines ne signifient pas grand-chose dans le désert. En bien ou en mal, c’est un lieu où nous ne fouinons pas dans les affaires des autres. Bon, cette personne est quand même considérée comme une excentrique parmi les siens.” (Lime)

“… Je voudrais rencontrer cette personne.” (Sif)

Après un moment de silence, Sif a répondu à Lime.

“Entendu. Êtes-vous d’accord pour y aller maintenant ?” (Lime)

“Oui.” (Sif)

Lime-lui a demandé de la suivre et a commencé à marcher devant elle.

Sif l’a docilement suivi.

Depuis ses implications diverses avec la compagnie Kuzunoha, sa manière de voir les races non-Hyumaines a beaucoup changé.

Si cette situation s’était déroulée avant qu’elle n’ait subi sa malédiction maudite, elle n’aurait pas voulu rencontrer la Démone, même si cela avait été nécessaire.

Par ailleurs, Lime se grattait la tête avec un sourire désabusé alors qu’il guidait Sif.

Il était conscient d’être trop tendre avec Sif.

Mais il ne pouvait rien faire contre le sentiment de culpabilité qu’il avait envers les sœurs Rembrandt et leur mère, donc ces paroles reflétaient ses remords et c’est pour ça qu’il désirait les aider.

Il recherchait la rédemption, mais également parce qu’il était du genre à prendre soin des autres.

Lime était las par sa propre douceur.

“Lu, Risui, toujours en vie ?” (Lime)

Lime s’est arrêté devant une maison bien précise.

Dans un sens, posséder une maison personnelle dans une base était la preuve d’avoir une force décente, alors le ton décontracté de Lime n’était pas normal.

“Appeler quelqu’un sans son titre honorifique… Ah, c’est toi, Lime. Je n’ai vraiment besoin de rien pour l’instant, tu sais ? Ce n’est pas non plus un jour de paye… Hmm ? Qui est cette fille ?” (Risui)

La femme ayant ouvert la porte n’était plus toute jeune, comme témoignait les rides sur son visage.

Tout comme Lime l’avait déclaré, elle avait une corne sur son front et avait la peau bleue.

Tout en réajustant ses lunettes avec sa main, elle regardait ses visiteurs avec une attitude apathique.

“Aujourd’hui, je suis venu pour une affaire qui n’a rien à voir avec la guilde. Tu ne connais probablement pas cette compagnie, mais cette demoiselle ici présente est de la compagnie Rembrandt de Tsige, Sif Rembrandt.” (Lime)

“… Ne me prends pas pour une idiote. Je connais aussi la compagnie Rembrandt. Je suis surprise par le fait que vous vous connaissiez l’un l’autre.” (Risui)

“Ravie de vous rencontrer, mon nom est Sif Rembrandt.” (Sif)

“Oui, oui. Je suis Risui. Et donc ? Que signifie tout ceci, Lime ?” (Risui)

“En fait, cette fille utilise le même principe de mélange de magie de l’esprit et élémentaire que…” (Lime)

“Risui-san ! Veuillez m’attendre à combiner la magie d’esprit et élémentaire !” (Sif)

Incapable d’attendre que Lime finisse sa présentation, Sif lui a directement demandé.

Dans sa voix, on pouvait entendre à quel point elle était acculée ; Une faiblesse qu’elle montrait rarement.

“…” (Risui)

“… Et voilà ce qu’il en est. Je te le demande aussi.” (Lime)

“C’est ta spécialité de ramener ici des personnes pas comme les autres, je vois. Ce n’est pas au niveau de ce Waka-sama que tu m’as ramené la dernière fois.” (Risui)

En ayant été surprise par cette soudaine faveur, Risui a montré un visage stupéfait pendant une seconde, mais elle a vite commencé à se plaindre auprès de Lime.

“C’est comme tu peux le voir. Je t’en prie.” (Lime)

Contre toute attente, Lime a incliné la tête jusqu’à lui montrer sa nuque.

“Arrête-moi ça. Sérieusement, tu fais tout ce cirque en sachant pertinemment que je ne peux pas refuser. Si je ne vois rien de décent après quelques jours, je la virai à coup de pied. Est-ce d’accord ?” (Risui)

“Oui, Cela ne me dérange pas. En plus, il est clair que cette fille deviendra forte à l’avenir.” (Lime)

“Bon sang. Prépare-toi à la suite. Je vais t’ordonner de faire nombreuses choses pénibles en une fois. Hum, ton nom est bien Sif ? Ramène-toi.” (Risui)

“Ah, oui.” (Sif)

“Dans ce cas, faites de votre mieux, Ojo-san.” (Lime)

“Je vais au moins vous remercier.” (Sif)

“Okay.” (Lime)

Après avoir veillé à ce que Sif fut bien entrée dans la maison de Risui, Lime a quitté le pailler de la porte de lui-même.

“Tu as dit que tu as été celle qui a été la plus gênée par tout ça ? En vérité, c’est moi. Tu sais, même si les choses ne sont pas déroulées comme prévu, la vérité reste que je leur ai fait quelque chose d’horrible, donc je n’y peux rien… J’ai entendu dire que Sif-ojosan était bloquée dans sa technique consistant à mélanger la magie de l’esprit et élémentaire, mais avec son aide, ça devrait être bon. Et maintenant, la suivante serait Yuno-ojosan, hein. J’imagine qu’il serait préférable de lui trouver une arme pour les combats rapprochés qui lui servira de pilier, mais… le problème est le manque d’entraînement. Pff… J’en ai parlé avec Boss également, mais ne suis-je pas à un pas de devenir un stalker ? Soyons prudent.” (Lime)

Lime gardait un œil sur la situation des sœurs Rembrandt et avait une vue globale sur ceux qui leur manquaient.

Tout ceci était dû à son sentiment de culpabilité, il en était bien conscient lui-même.

Si ses actions étaient dues à l’intérêt du sexe opposé, son harcèlement serait légitime, mais pour le moment, ce n’était pas le cas.

Lime a disparu dans la foule alors qu’il ronchonnait.

Même si cela a été rendu possible par Lime, Sif Rembrandt avait rencontré une magicienne dans Ringa qui utilisait le même genre de magie qu’elle.

Tout comme Yuno qui avait vu les arts martiaux de Morris ; Ces rencontres ont été révolutionnaires pour les deux sœurs.

Sif et Yuno avaient commencé à cesser de maudire le fait qu’elles ne pouvaient pas rester à Rotsgard et avaient débuté à le voir d’une manière positive. Elles attendaient avec impatience le moment où ils rencontreront leurs amis pour les surprendre.

En revanche, cela signifiait que le temps alloué à leur père a disparu et ceci l’a fait souffrir, quant à Morris, en qu’il incombait la tache de l’épauler, il en a souffert aussi en était pris entre le marteau et l’enclume, mais comparé à la joie de voir l’éblouissante évolution des deux sœurs, cette souffrance était une bagatelle.

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