tsuki-extra-43

Il est conseillé d’avoir lu jusqu’au chapitre 42, l’extra 41 et 42.

 

Extra 43 : Tsige la vicieuse, Capture – Épisode 0

 

 

 

Crédits

Trad: Quesako

Check : Ghost

=======================================================================

[Tout est réalisé à la main ? Vous faites un travail assez délicat.] (Makoto)

“…”

[Désolé, en raison de certaines circonstances, je ne peux pas parler.] (Makoto)

“… Je vois. Mes condoléances. Merci de louer mon travail.”

[Si c’est réalisé à partir de bois, vous pouvez tout fabriquer ?] (Makoto)

“Nullement ! Je suis toujours loin d’un tel niveau. Exact… Je ne peux faire que des choses d’à peu près cette taille.”

Carol a répondu relativement honnêtement à l’étrange homme qui s’était soudainement exprimé.

En fait, elle le connaissait, mais lui non.

Cette pensée lui avait créé un petit temps de latence au début, mais l’homme a sans doute cru que c’était l’habituelle réaction à sa forme d’expression écrite, alors il ne s’en souciait pas.

Elle était soulagée que cet homme ne montrait pas de signe de suspicion tandis qu’elle utilisait ces deux mains pour démontrer une taille.

[Vaisselle et marchandises diverses ?] (Makoto)

“La vaisselle en bois est juste pour la collection. Après tout, il est bien plus pratique et durable d’utiliser la magie sur le métal.” (Carol)

[C’est donc ainsi. La terre n’est pas souvent utilisée ?] (Makoto)

“D-De la terre ? Utiliser de la terre pour la vaisselle ? Mais d’où venez-vous au juste ?” (Carol)

[Je vois. Veuillez oublier ceci. En d’autres termes, vous êtes un artisan spécialisé en menuiserie, hein.] (Makoto)

“Ce n’est pas grand-chose. C’est peut-être de la menuiserie, mais j’ai seulement travaillé sur le bois des terres dévastées. Je n’ai touché aucun autre bois en dehors de celui-ci. Quoi ? Même si vous me flattez, cela ne réduira pas coût, ok ? … Seulement une petite ristourne.” (Carol)

L’homme, Makoto, a pris un récipient qui ressemblait à l’une des tasses japonaises et à caresser la surface pour tâter le grain du bois.

Il a ensuite pris une autre vase, l’a comparé aux autres et tout en ayant acquiescé plusieurs fois de la tête, il a poussé un soupir.

Si Carol comprenait le japonais, elle aurait pu dire qu’il disait fréquemment ‘incroyable’.

Mais bon, les mots, que Makoto prononçait de temps en temps, avaient une signification inconnue pour Carol, alors la seule impression qu’elle pouvait obtenir de lui était qu’il était vraiment un homme pitoyable ne pouvant pas parler le langage commun.

Même ainsi, peut-être parce que Carol pouvait deviner le sens de ces paroles par son attitude, cela l’avait enchanté.

Elle n’avait pas l’intention de réduire le prix, mais s’il le demandait, elle était disposée à réduire un peu le prix.

[J’estime que ce sont des bons articles fabriqués avec minutie. Cela ressemble à une étale de rue, est-ce que vous venez toujours au même endroit ?] (Makoto)

“M-Merci. Ouais. Il y a des fois où je bouge un peu, mais quand je vends des marchandises, je suis normalement par ici, ou au pire pas très loin d’ici.” (Carol)

[Je vais acheter tous les récipients fabriqués en bois. Combien ça coûtera ?] (Makoto)

Juste après la réjouissante estimation de Makoto envers le travail de Carol, il a exprimé une déclaration l’ayant à nouveau enchanté.

“H-Hum… Attendez un peu.” (Carol)

[Ok.] (Makoto)

Il pourrait s’agir d’une relation parent légèrement déformée, mais hormis les transactions dans la compagnie Bilky, il était rare de voir une vente à ce niveau.

Si ça devait être calculé, cela serait un petit moins d’une pièce d’or, mais Carol a pensé qu’il vaudrait mieux boucler l’affaire avec un prix en pièces d’argents.

“Merci d’avoir attendu. En pièces d’argent, ça ferait…” (Carol)

[D’ailleurs, ils sont tous faits à la main, n’est-ce pas ?] (Makoto)

“Bien sûr.” (Carol)

Makoto a acquiescé de la tête.

Elle l’a appris d’une personne qui était basiquement la connaissance d’une connaissance dans ce monde obscur, mais maintenant, Carol interagissait avec Makoto comme le ferait un artisan.

[Je suis encore un débutant, mais je suis un marchand. Je vais profiter de cet achat pour créer un lien avec vous, comme menuisier. Pas besoin de me rendre la monnaie.] (Makoto)

“Hein ?” (Menuisière)

[Eh bien, je vais les prendre. Ah oui, quel est votre nom ? Le mien est Makoto.] (Makoto)

“Ah, mon nom est Carol.” (Carol)

Makoto a placé l’un après l’autre les récipients en bois dans un grand sac.

Peut-être que ce sac était un objet magique, même en les mettant tous dans le sac, le sac n’était pas gonflé.

La quantité qu’elle avait reçue était de deux pièces d’or.

“Hein, Makoto-san ?! C’est bien trop !” (Carol)

[Je n’ai pas l’impression que ça l’était. Je reviendrai.] (Makoto)

“Ah…” (Carol)

Carol a suivi l’homme du regard jusqu’à ce qu’elle l’ait perdu de vue après qu’il fut entré dans une librairie de l’autre côté de la rue.

Elle a pensé que c’était quelque peu agréable de pouvoir avoir une conversation sans devoir faire face à la personne.

“Ou plutôt, il est la personne qui a accepté cette requête de la compagnie Rembrandt, non ? Quelle affaire a-t-il à traiter dans la librairie ‘L’Ancien’ ? Non, peut-être qu’il est juste à la recherche de livres ? Non non. Non non non non~.” (Carol)

Carol a incliné la tête pendant un moment, mais avec le temps, elle semblait avoir trouvé une explication et a rangé les pièces d’or avec précaution.

Makoto était dans la librairie.

Un magasin où il était interdit les consulter oisivement.

Bon, il n’y avait pas de libraire dans ce monde autorisant de lire dans le magasin.

[Excusez-moi. Il y a quelque chose que j’aimerais vous demander sur un livre présent ici.] (Makoto)

La plus grande librairie de Tsige avait aussi une partie sombre.

Évidemment, Makoto ne le savait pas tandis qu’il devenait un client régulier de cet endroit à partir de cet instant.

=======================================================================

“Hmm, cet aventurier Makoto avait tous les yeux requis, hein. Cela te profite bien, Lime.”

“Exact. Même ainsi, Keema, Je me tiens sur un pied d’égalité de celui de ton boss, Bilky, tu le sais, non ? Je suis bien supérieure en termes de connexions et d’aptitudes générales.”

“Après tout, Boss s’est retiré. C’est la raison pour laquelle désormais… Je ne peux pas porter le même nom, alors je travaille sous le nom de ‘Serveuse’.” (Serveuse)

“‘Serveuse’, tu dis… De toute façon, Bilky s’est retiré, hein. Il m’a bien eu.”

L’homme d’âge moyen semblait observer autour de lui, et ensuite, son regard s’est posé sur la jeune femme et a soupiré.

“Y a-t-il un problème ?” (Serveuse)

“Il s’agit de toi, Keema. Je pensais que tu étais intelligente, mais c’est une surprise que tu puisses te tenir ici dès le début. Et ainsi, tu veux me solliciter pour être la solution provisoire auprès de Morris-san ?”

“… Ouais. Père… Boss a un côté tendre, bien qu’on ne le dirait pas au premier abord. Apparemment, il a déjà atteint ses limites. Sur ce point, je suis jeune et pleine de vie, je suis également capable en tant qu’aventurière ; Dans la salle du restaurant, je suis une serveuse parfaite ! Vous voyez bien ce niveau de toute-puissance !” (Keema)

“… Je vais t’aider à poser les jalons. Mais jusqu’à ce que je voie comment Kuuma et Jona agissent, je ne prendrais pas de responsabilités. Eh bien, fait de ton mieux.”

“Hein ? J’aurais cru que vous plaindriez un peu plus, Jio.” (Keema)

“Vous autres êtes vraiment… Chanceuse. En réalité, je suis follement occupé par mon travail dans la compagnie. Je vais le prioriser pendant un moment. En premier lieu, ça ne me dérange pas de servir de tremplin à quelqu’un qui me rappellera constamment la signification de la trahison.” (Jio)

“Travail, hein.” (Keema)

“Keema, ne serait-il pas préférable pour toi d’être une aventurière ? N’est-ce pas une bonne opportunité ? Puisque ton père va aussi partir.” (Jio)

“… Je vais y réfléchir. Bon, je compte sur vous pour les préparatifs avec Sans Ombre-san ! Laissons un message disant que nous serons toujours du côté de la compagnie Rembrandt !!!” (Keema)

Il ne restait que Jio et autre personne dans la pièce.

“Ouais, faisons ainsi. Quand elle travaille en que serveuse, elle est magnifique et ne fait pas de mouvement inutile ; Elle est proche de l’idéal féminin. Je ne sais pas si ça doit être considéré comme une chance ou un malheur, mais j’ai vu son vrai visage à un plus jeune âge. Je me demande ce qu’il se serait passé si cela n’avait pas été le cas. À présent, au boulot ! Il est l’heure de travailler ! J’ai une montagne de travail que Rembrandt-san m’a balancé !” (Jio)

“Alors tu vas ignorer cette fille et Bilky ? Hmm~ Keema, hein. Elle donne l’impression d’une fille qui pourrait être en mesure de faire également un bon boulot chez moi.”

“Jona… Si tu dis quelque chose d’étrange, je te tuerai.” (Jio)

“C’est toute une histoire. C’est la raison pour laquelle en dehors de Patrick-sama, ils sont tous des ordures.” (Jona)

“… C’est profond venant d’une personne aussi narcissique que toi.” (Jio)

“… Crois-tu vraiment qu’un lolicon comme toi pourrait paraître cool ?” (Jona)

“…” (Jio)

“…” (Jona)

Jio et Jona affichait tous les deux un petit sourire tandis qu’ils étaient tous les deux dans l’arrière-boutique sombre.

“… Aaah ? Veux-tu être haché menu ?” (Jio)

“… Devrais-je te servir une coupe pleine de poisson ? Hmm ?” (Jona)

Une soif de sang, qui ferait saillir même les aventuriers les plus expérimentés, se déversait dans ce lieu où seuls ces deux-là se trouvaient.

Un éclatant combat de plusieurs minutes avait pris place.

Si une troisième personne était avec eux, cette personne n’aurait pas cru que cela n’aurait pas duré aussi peu de temps. C’était le genre d’ambiance suffocante.

“Il est rarissime que je puisse voir ce visage tellement niais et follement amoureux sur le tien… En fait, je suis venu pour une autre affaire. Arrêtons ça.” (Jona)

“Ouais, entendu. Cela aiderait beaucoup si tu consens aussi à l’affaire de Keema.” (Jio)

“À ce propos… Oui, je suis d’accord. C’est pour une autre affaire que je suis là. La plaisanterie ne te convient vraiment pas.” (Jona)

“Cela signifie… Elles sont aussi venues chez toi ?” (Jio)

“Pas moyen. Ces sœurs ne sont aucunement approchées de moi. C’est un peu lié à l’affaire Lime Latte. Ça implique également la compagnie Rembrandt.” (Jona)

“?!” (Jin)

“L’ordre d’arrêt que tu as reçu de Morris. Il y a eu un petit changement.” (Jona)

“Et pourquoi tu me dis ça ?” (Jio)

“Est-ce que tu es débordé par le travail ?” (Jona)

Avec un sourire séducteur, Jona a raconté à Jio qu’elle connaissait son travail au sein de sa compagnie.

La femme devant lui détenait des informations que même son réseau n’avait pas.

Ce n’était pas une information qu’il le rassurait, c’est ce que Jio songeait alors que son visage donnait l’impression d’avoir goûté à quelque chose de désagréable.

“… Où est-ce que tu veux en venir ?” (Jio)

“Ce n’est pas une requête. C’est purement une suggestion de bonne volonté. Pendant un moment, retarde le type de travail qui te donne mauvaise conscience. Prépare-toi.” (Jona)

“Ces paroles viennent de la compagnie Rembrandt… De Patrick-sama, pas vrai ?” (Jio)

“Oui. Une dernière chose… La compagnie Kuzunoha et les personnes affiliées seront apparemment sous la protection de la compagnie Rembrandt.” (Jona)

“…! Je suis personnellement redevable envers la compagnie Rembrandt. Évidemment, je l’accepterai.” (Jio)

“Bon, je te l’ai rapporté. Je vais me concentrer sur le travail se présentant devant moi pendant un moment. Je n’assisterai qu’aux réunions régulières. Alors si vous le désirez, venez dans mon commerce. Je préparai des filles correspondant à vos goûts, Jio-sama.” (Jona)

“Merci de m’avoir rapporté le message. Je ne m’y rendrais pas, même si le ciel me tombait sur la tête, mais je ferai en sorte de recommander ton commerce à toutes personnes qui m’agace.” (Jio)

Jio a détourné son regard mécontent de Jona et au moment où il a regardé de nouveau vers elle, il était seul.

Ayant un sentiment complètement différent par rapport à l’époque où Keema est partie, Jio avait l’impression d’avoir perdu en quelque sorte.

Une fois qu’il fut sorti et qu’il leva les yeux, il voyait le ciel à travers les ruelles.

S’il devait passer par une grande avenue, il aurait pu voir ce même ciel s’étendre au loin, et pourtant, le ciel, qu’il voyait à cet instant, était assez différent.

Cela lui donnait le sentiment d’être emprisonné.

Pour Jio, le monde des marchands était exactement comme ça avant sa rencontre avec Rembrandt.

Et maintenant, une compagnie recevant la protection de Patrick Rembrandt est apparue.

“J’ai été surpris par la chance insolente de Lime Latte, mais cette compagnie n’est pas mal dans ce style. Bienvenue à Tsige, la compagnie Kuzunoha.” (Jio)

Jio réfléchissait à devenir une force pour cette nouvelle compagnie.

C’était un moyen de rembourser la dette envers son ancien bienfaiteur.

Il apprendra à l’avenir que cette décision servira de préparatifs pour la grosse tempête que s’abattra sur Tsige par la suite.

Kuuma, Bilky, Jona, Jio, ainsi que Keema et Carol ; Chacun d’entre eux s’est lentement impliqué avec lui et la compagnie qu’il a créée. Que ce fut sur le devant de la scène ou en coulisse.

Tomoe, Mio, Lime, le groupe de Toa…

Tsige se déplaçait aussi en fonction de Makoto.