tsuki-extra-17

Il est conseillé d’avoir lu jusqu’au

chapitre 110 et l’extra 16.

Pendant ce temps-là à Tsige ~Ce qu’il s’est passé pendant cet été 2.~

 

 

Crédits

Trad: Quesako

Check : Ghost

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Jin Roan et les autres étudiants, qui suivaient les cours du professeur temporaire Raidou, ont passé les vacances d’été à développer et à peaufiner un style de combat adapter à leurs talents.

Ils avaient déjà une idée approximative de l’idéal qu’il désirait atteindre et essayait d’en faire une réalité.

La situation variait selon les individus. Mais il y en avait deux qui agissaient séparément des autres, les filles du riche marchand de Tsige, Rembrandt ; Sif et Yuno.

Pendant ces vacances, elles s’étaient résolues à passer l’été à s’entraîner en ayant réussi à faire en sorte que Raidou accepte et à continuer leur propre entraînement personnel, alors les deux sœurs n’avaient pas planifié de retourner à Tsige.

Malheureusement, leur père Rembrandt était une connaissance de Raidou, en outre, il semblait être apprécié par Rembrandt.

C’était facile de refuser la requête de leur père de retourner à Tsige, mais lorsque que c’était la demande de Raidou, le bienfaiteur qui les a guéries de leur maladie maudite, c’était difficile de refuser, non, c’était impossible.

Avec ce développement inattendu, Sif et Yuno ont fini par passer la seconde moitié des vacances d’été à Tsige.

Les deux sœurs se sentaient moroses dans la situation actuelle, mais il restait la possibilité que ce changement d’environnement leur soit bénéfique. C’était la raison pour laquelle ce n’était pas encore tranché que leur papa poule soit un inconvénient pour elles.

Au cas où, Raidou leur a dit d’une voix douce de ne pas trop blâmer leur père pour le retour à Tsige.

Malheureusement, le ‘Entendu’ qui est sorti de leurs bouches et leurs visages ne montraient aucun signe de joie.

Raidou, qui avait renvoyé les deux filles par sens du devoir envers Rembrandt, a pensé : ‘Tans pis, j’espère que les choses s’arrangeront’, alors qu’il masquait son sourire amer et a dit au revoir à Sif et Yuno.

“C’est bien Tsige, pas vrai ?” (Yuno)

“Oui. C’est le dernier arrêt, alors… normalement oui.” (Sif)

Après quelques jours, les sœurs Rembrandt ont franchi les portes de la ville et avaient leurs yeux grands ouverts dû à la surprise.

Il devrait y avoir quelqu’un pour les accueillir, mais avant qu’elles puissent chercher cette personne, elles ont été figées.

La Grande Route Dorée était l’une des routes commerciales et elle connectait la ville de Tsige.

C’était un endroit spécial, car elle était la ville la plus proche du désert.

Il n’y avait pas de cercle de téléportation dans la ville. Tu ne pouvais entrer ou sortir de la ville, ni te diriger dans le désert sans passer par les portes de la ville.

C’était un des endroits où il était le plus facile de voir le développement de ma ville.

C’était la raison pour laquelle les sœurs étaient confuses à leur arrivée. Pour donner un exemple, c’était comme être en face d’une gare.

En raison de la circulation des marchandises ces jours-ci, c’était un endroit où l’effervescence et le tourbillon des activités ne s’arrêtaient jamais.

“D’après ce que je peux constater d’ici, seule la route Rezo me semble familière…” (Sif)

“Il y a bien de plus de personnes qu’avant. Quand nous sommes parties pour rejoindre l’académie, il y avait déjà beaucoup de personnes, mais là… c’est incroyable.” (Yuno)

La rue Rezo, qui était la plus fréquentée et s’étendait de la Grande Route Dorée jusqu’au centre-ville, n’avait pas changé.

Mais la plupart des bâtiments, qui étaient alignées les uns à côté des autres, ne leur étaient pas familiers ; En outre, la foule et les chariots, qui remplissaient la rue, étaient très différents de la ville dont elles se souvenaient.

Elles avaient l’impression que l’animation de la ville était encore plus grande de celle de la ville Académique.

Après être parties de leur ville natale depuis un certain temps, elles se sont de nouveau rappelées que de part sa position à l’entrée du désert, la ville était prospère et où le commerce était en augmentation continue.

“Sif-ojosama, Yuno-ojosama !” (Morris)

“Nous sommes de retour.” (Sif)

“Morris !” (Yuno)

“Bon retour. Comme on pouvait s’y attendre, la surprise est palpable sur vos visages.” (Morris)

“Oui, c’est incroyable. Cela ne fait pas longtemps et pourtant, c’est devenu si incroyable…” (Sif)

“Ça été un choc ! Ne me dis pas que notre maison a aussi changé ?!” (Yuno)

“Les travaux de constructions autour de cette place ont fini récemment, donc même si je n’ai pas encore l’habitude d’avoir autant de vie dans le coin. Yuno-ojosama, la résidence n’as pas changé depuis votre départ à l’académie.” (Morris)

Une voix faible mais claire a été adressée à Sif et Yuno. C’était le majordome servant depuis des longues années la famille Rembrandt, Morris.

Puisque les deux jeunes femmes étaient de retour, il est venu les accueillir lui-même.

Bien qu’il avait déjà un age avancé, il n’était toujours pas plié par le poids de l’age et restait droit comme un I.

La silhouette immuable de Morris a soulagé ces deux-là.

En réalité, Rembrandt avait prévu de venir lui-même les chercher, mais à cause d’une soudaine affaire commerciale, il n’avait pas eu d’autre choix que d’abandonner.

Il a essayé de reporter cette affaire, mais sa femme et son majordome l’ont promptement arrêté, ainsi la tache de les récupérer a été déléguée à Morris.

“Je vois. Il semble y avoir beaucoup d’endroit qui vaille le coup d’aller voir. Même si c’est la cité où je suis née et ai grandie… Cela semble étrange. De plus… j’étais sûre que ça serait père qui serait venu, mais à la place, cela a été Morris, c’est également étrange.” (Sif)

“Ah ! Oui, père ! Faire quelque de sournois comme utilisé Raidou-sensei ! Je voulais me plaindre de lui !!!” (Yuno)

“Une soudaine affaire commerciale l’a empêché de venir, j’ai donc pris sa place. Si vous prévoyez de faire une sortie, je ferais le nécessaire, donc avant toutes choses, veuillez monter dans la calèche. Rentrons avant de faire quoi que ce soit.” (Morris)

“Mère et Morris doivent avoir la vie dure. Parfois, je me demande comment père a pu devenir un marchand aussi puissant.” (Sif)

“… Puisque que c’est de père que nous parlons, j’aurais cru qu’il aurait annulé l’affaire commerciale, mais il semblerait que père ait encore un peu la tête sur les épaules.” (Yuno)

Une soudaine affaire commerciale.

Avec ces quelques paroles, Sif a compris la situation, mais Yuno a fait une déclaration qui indiquait qu’elle avait encore un peu d’espoir envers son père.

Morris a laissé échapper un sourire ironique et les a invité à rentrer dans la calèche qui portait un emblème dessus.

Même si, c’était terriblement encombré, la calèche se déplaçait sans-à-coups, car les personnes et les marchandises se déplaçaient sur leur chemin, comme si la calèche fendait le chemin.

C’était une scène qui indiquait clairement à quel point la compagnie Rembrandt était puissante dans la ville de Tsige.

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“Et donc, j’ai essayé de venir à la guilde des aventuriers, mais…” (Yuno)

Yuno Rembrandt s’est frottée les yeux.

La guilde des aventuriers se trouvait devant elle.

Il n’y en avait aucune dans Rotsgard, mais c’était un endroit familier pour les aventuriers cherchant à avoir des requêtes.

Le nombre de rues et de bâtiments avaient augmenté, ce qui l’avait perturbé, mais elle avait quand même réussi à se débrouiller pour venir ici.

Ceci devrait être quelque chose de facile à faire, mais elle avait l’étrange sentiment d’avoir accompli quelque chose de difficile. Voilà ce qu’il s’était passé, mais…

“Pourquoi y a-t-il deux guildes ?” (Yuno)

En effet, devant Yuno, il y avait deux bâtiments avec des structures similaires alignés l’un à côté de l’autre avec l’emblème de la guilde des aventuriers.

C’était un mystère.

Si elle avait cherché à voir les différences, elle aurait peut-être remarqué, mais Yuno a frotté ses yeux et simplement jeté un coup d’œil, sans la moindre hésitation, elle est entrée dans la guide à gauche.

‘En cas de doute, va à gauche’, était l’une de ses règles.

“Hmm.” (Yuno)

Une forte chaleur l’a aussitôt assailli.

En raison de toutes les personnes présentes dans le bâtiment, elle n’arrivait pas à voir le comptoir de réception.

Yuno était déjà venue ici de nombreuses fois, mais ça la troublait toujours.

“Tu es dans le chemin, bouge.” (Aventurier A)

“Ne reste pas planter devant l’entrée !” (Aventurier B)

“Ah, désolé.” (Yuno)

Se faisant criée dessus, Yuno s’est excusée par réflexe et s’est déplacée sur le côté.

Si cela s’était passé avant qu’elle ne tombe malade, elle aurait utilisé le nom ‘Rembrandt’ pour les torturer psychologiquement.

Il y avait la possibilité qu’ils la méprisent à cause de ça, mais c’était une action qui prouvait qu’elle avait mûri.

Morris, qui regardait silencieusement Yuno dans les ombres pour qu’elle ne le remarque pas, avait les larmes aux yeux en ayant vu cette scène.

“… Je vois. Cette guilde est exclusivement pour le désert, hein. Je ne peux pas y aller. Il semblerait que j’ai choisi la mauvaise.” (Yuno)

Après avoir examiné les alentours, Yuno a compris la situation.

Par le passé, les requêtes concernant le désert et celles ne l’étant pas n’étaient pas séparées sur le tableau des quêtes. Maintenant, peut-être à cause du nombre de demandes ayant augmenté, elles ont été séparées, non par un 2eme tableau, mais par un 2eme bâtiment.

Elle a silencieusement quitté le bâtiment pour rentrer dans le deuxième.

Il y avait pas mal de personnes, mais l’atmosphère ambiante ne semblait pas chaotique.

Yuno a senti un soulagement en ayant ressenti l’ambiance familière de la guilde et a arrêté son regard sur son objectif.

Elle a approché le comptoir de réception et a placé son coude dessus.

“Bienvenue ! Que puis-je faire pour… Attendez, tu es Yuno ! Quand es-tu rentrée ?! Cela faisait si longtemps !” (Réceptionniste)

“Oui, oui. Il est admirable que tu fasses ton travail aussi consciencieusement.” (Yuno)

“Me mettre sur un piédestal, hein~. C’est mon travail, alors c’est évident que je dois le faire avec sérieux. Ce n’est pas aussi débordé que l’autre, mais ça reste un travail difficile dans cette ville.” (Réceptionniste)

“Ceci fait longtemps que je ne suis pas venu ici et la guilde s’est agrandie à un point où il y a 2 bâtiments. Cela m’a choqué. Et la ville a tellement changé qu’on en dirait une nouvelle.” (Yuno)

“Considérer le développement de la ville à ce point-là est une exagération~. Ah, mais il est vrai que parfois des aventuriers, qui sont revenus après plusieurs mois d’absence, demandent à des gens de les guider.” (Réceptionniste)

La personne, avec qui Yuno discutait, était une vieille amie d’enfance.

Tout en étant heureuse d’avoir retrouvé sa vieille amie, elle a commencé à avoir une discussion décontractée avec elle.

Il n’y avait pas beaucoup d’aventuriers qui venait au comptoir de réception, alors c’était une situation qui pouvait être autorisée par la guilde, mais ces deux-là s’en fichaient.

“Cela a beaucoup changé, donc je les peux comprendre. A-chan, quand auras-tu fini ton travail aujourd’hui ? Tu as obtenu ce boulot par le biais d’une connaissance, alors ne peux-tu pas t’éclipser ?” (Yuno)

“Voyons voir… Environ une heure de plus. Attends, as-tu fait tout ce chemin pour venir me rencontrer ? La petite princesse Rembrandt l’a fait ? En plus, ne dis pas ce genre de chose, je travaille sérieusement, tu sais ?” (Réceptionniste)

“C’était une coïncidence. Je suis venue ici pour regarder les requêtes que je serais capable de faire et voyant que tu étais là, je suis venue te parler. Ce n’est obligé que je les prenne aujourd’hui , alors je me suis dit qu’il serait mieux de prioriser mon amie.” (Yuno)

Tout en ayant dit ça, Yuno a secoué la tête de gauche à droite.

“Dire aussi facilement que ce n’était qu’une coïncidence… Alors, va chercher des requêtes pendant que j’attends. Je te guiderai vers les endroits populaires récents. Ceci sera à ta charge.” (Réceptionniste)

“Hein ?! Je viens juste de revenir, et pourtant, je serais celle qui paye ?!” (Yuno)

“C’est la pénalité pour ta déclaration précédente qui a montré son manque de connaissance envers le cœur d’une femme.” (Réceptionniste)

Yuno marmonnait des plaintes, mais sans doute parce qu’elle a décidé de réaliser son objectif initial, elle a commencé sa pêche aux requêtes. Elle a quitté le comptoir de réception et s’est dirigée vers le tableau où elles étaient affichées.

Elles étaient amies depuis l’enfance, mais elles étaient également rivales. En d’autres termes, une amie avec qui on ne pouvait baisser sa garde. Mais pour Yuno, elle était aussi une amie avec laquelle elle pouvait se relâcher. Si elle devait la comparer à ses camarades d’école, elle serait qualifiée comme laxiste.

Peut-être que c’était la raison pour laquelle Yuno, qui avait une bonne-éducation, a pu devenir assez facilement amie avec elle sans devenir hautaine.

“Hmm y a-t-il une requête pour une seule personne avec un niveau aux alentours de 70 ou un pour un groupe avec un niveau proche du 50 ?” (Yuno)

Yuno a feuilleté le catalogue des quêtes, qu’elle avait emprunté, tout en ayant regardé le tableau des requêtes.

Elle était rentrée dans sa ville natale, mais elle n’avait pas prévu de dormir sur ses lauriers.

Elle avait réduit le nombre des requêtes, privilégiant l’expérience à la récompense.

Yuno Rembrandt n’avait toujours pas trouvé son propre style de combat. Elle sentait que quelque chose lui manquait.

“Cela me rend impatiente à chaque fois que je constate que Jin-senpai est aussi avancé dans la maîtrise de son style à 2 épées. Le style de combat à la lance de Shiki-san est principalement basé sur des incantations, et celui de Raidou-sensei est juste anormale.” (Yuno)

En ayant reçu l’enseignement de Raidou, Yuno a pas mal avancé sur la voie de la magie, mais ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait utiliser comme le cœur de son style de combat.

Quand il s’agissait de combat, il valait mieux utiliser son arme de prédilection.

Elle était enregistrée comme aventurière dans la guilde et avait déjà choisi sa classe. Évidemment, elle a également acquis un grand nombre de compétences actives, alors si elle l’utilisait, elle serait en mesure de combattre décemment.

Mais Raidou leur avait dit de ne pas trop en dépendre, spécialement, celles qui se basaient sur des sorts simples et devaient être prononcés à haute voix.

Un style centré sur des compétences actives était habituel avec les aventuriers basés sur la classe des guerriers et de nombreux étudiants dans l’académie combattaient de cette manière. C’était la raison pour laquelle Yuno a ressenti de l’étrangeté dans ces instructions, mais elle a maintenant compris la raison derrière.

Les compétences actives, spécialement celles que tu avais besoin de dire à haute voix, déplaçaient ton corps de manière forcée. Par exemple ; L’Entaille Aérienne qui était grandement reconnue par les guerriers poids plumes. C’était une technique que tu pouvais utiliser lorsque tes pieds étaient sur le sol, ceci te faisait sauter haut dans les airs pour plonger sur ta cible. Tu ne pouvais pas bouger librement jusqu’à la fin de l’attaque. Dans le cas où tu ratais ta cible, une ouverture fatale serait créée.

Bien sûr, tu obtiendrais un puissant saut qui surpasserait tes capacités habituelles, donc en fonction de comment on l’utilise, cela pourrait être utile.

Yuno avait interprété les mots de Raidou de cette manière ‘Apprends à déplacer correctement ton propre corps lors d’un combat dans le but de tirer le meilleur parti des compétences actives.’.

Même ainsi, au moment où elle devait utiliser ces compétences actives, ça se révélait être un sacré obstacle.

Yuno s’est cachée sous le caractère pratique pendant longtemps, mais maintenant, elle avait commencé à s’inquiéter sur son style de combat et ceci lui causait quotidiennement des maux de têtes.

D’ailleurs, Raidou ne pouvait pas utiliser une seule compétence.

Même s’il y avait quelques choix avec celles de faibles niveaux, mais puisqu’il était de niveau 1, il était compréhensible qu’il n’en ait obtenu aucune.

Il était impossible de choisir une classe avec le système mit en place par Root quand on était niveau 1.

‘Je ne peux pas enseigner ce que je ne connais pas’, était la déclaration de Raidou. La réalité des choses était plutôt pathétique.

Mais parfois, les malentendus créaient d’incroyables miracles.

Jin ne pouvait pas utiliser de compétences actives lors du tournoi, alors c’était comme lui dire de s’entraîner avec le principe qu’il ne pouvait pas les utiliser en combattant et il avait travaillé dur avec cette idée en tête.

Les compétences actives étaient un des avantages de la guilde des aventuriers.

Il existait peu d’occasion où elles étaient interdites, comme par exemple, dans les événements où les participants se mesuraient dans les arts martiaux.

Bien sûr, Raidou n’était pas au courant.

En fin de compte, Yuno a été incapable de trouver une bonne requête pour elle et a quitté la guilde des aventuriers avec son amie à la fin de son service.

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Yuno passait une nuit amusante avec son amie A-chan, qui en fait s’appelait Ates.

Néanmoins, cette nuit allait surpasser le niveau de danger qu’elle s’attendait et de beaucoup, mais hélas, elle ne s’en rendra pas compte que lorsqu’elle sera prise dans la tourmente.

“Q-Que devrions-nous faire ?” (Ates)

Yuno pensait la même chose que ce qu’avait dit Ates à ses côtés.

La plupart des problèmes pouvaient être résolus en sortant le nom ‘Rembrandt’, mais il y avait des exceptions, comme des gens hostiles à la société Rembrandt ou les personnes non saines d’esprit.

Comme intoxiqué par l’alcool.

Yuno était forte, mais selon le standard des étudiants.

Elle s’est souvenue de lui parce qu’il lui avait crié dessus quand elle était entrée dans la mauvaise guilde, mais si on lui demandait si elle pouvait le combattre, sa réponse serait non.

La possibilité de régler ça pacifiquement par le dialogue a déjà été tentée au moment où il s’est impliqué avec elle par hasard. Il était complètement ivre.

Mais même s’il était saoul, il restait un aventurier qui complétait les requêtes du désert. Il n’était pas un opposant qu’elle pouvait égaler.

La foule semblait être indifférente ou se contentait d’observer la scène.

(Le meilleur choix serait de faire autant de bruit que possible pour quelqu’un qui me reconnaisse nous aide. On dirait que quitter discrètement la maison se retourne contre moi.) (Yuno)

Même avec cette situation, Yuno réfléchissait calmement à une solution, mais…

“Kya! Argh !” (Yuno)

Alors qu’elle se demandait s’il y avait une de ses connaissances dans les environs et qu’elle a quitté des yeux les deux fauteurs de troubles qui venaient se plaindre, en un instant, Yuno a été soulevée par le cou avec une seule main par un des deux hommes.

Elle a pensé que c’était un mouvement assez précis pour quelqu’un d’ivre.

Quand elle a confirmé la situation de son amie, l’autre homme était sur elle et utilisait ces deux bras pour la maintenir au sol.

Elle voulait faire quelque chose à propos de ça, mais elle était actuellement soulevée du sol par la gorge et avait déjà du mal à respirer.

(Qu’est-ce que je dois faire pour commencer… Aaah bordel ! C’est ma ville natale, mais que la sécurité soit si mauvaise…) (Yuno)

C’était douloureux, mais Yuno n’était pas encore en proie à la panique.

Si le nom de Rembrandt ne marchait pas, il n’y aurait aucun moyen de traiter avec les aventuriers voyageant dans le désert. Mais d’un autre côté, ceci signifiait qu’en temps normal, il n’y avait pas d’aventuriers dans cette ville que Yuno ne pouvait gérer.

Et en réalité, le destin des aventuriers, qui avait coincé Yuno et son amie, a déjà été scellée.

Peu importe comment ils agissaient désormais, ils avaient attiré le courroux du président de la compagnie Rembrandt et il était probable qu’ils disparaîtraient de cette ville le lendemain.

Mais cela ne ressoudait pas le problème actuel.

Ce qui la sauverait maintenant, ça serait…

“Pour le moment, restons-en là.”

Une voix douce s’est faite entendre parmi les spectateurs.

Bien que c’était le moment où les gens noieraient leurs entrailles avec de l’alcool afin de relâcher la pression de la journée, il y avait un homme seul portant un costume de majordome.

Il a marché en direction de Yuno, Ates et les deux agresseurs et ensuite, comme si de rien n’était, il a légèrement frappé la main droite au niveau du coude de l’homme tenant le cou de Yuno.

“Hein ? Toi… Sais-tu qui je suis ?! Argh.” (Agresseur 1)

Même s’il ne l’avait pas frappé violemment, le grand homme a relâché Yuno et a posé sa deuxième main sur la zone frappée.

Un râle de surprise a été relâché.

Mais le majordome s’en fichait. Il l’a pris dans ses bras et a regardé dans la direction de l’autre victime.

‘Pardonnez mon intrusion’, c’était ce qu’il avait dit en remontant ses lunettes.

“Ates-sama, banzai.” (Morris)

“Hein ?” (Ates)

“Lever vos deux bras en l’air.” (Morris)

“Ah, okay.” (Ates)

“Hein ? Qu’est-ce que tu fous, jeune fille ?” (Agresseur 2)

Ayant soudainement entendu quelque chose d’étrange de la part du vieil homme, Ates a été stupéfaite, mais elle a levé les bras comme il lui avait demandé.

Tout le monde était concentré sur le vieil homme, ceci a rendu cette action possible.

Le majordome en question rigolait.

“Eh bien, maintenant, levez brusquement vos genoux avec toute votre force.” (Morris)

“Genoux ? Comme… ça ?!” (Ates)

“Argh !!!” (Agresseur 2)

“Ah.” (Ates)

“Parfait. Maintenant, venez ici.” (Morris)

Ayant soulevé ses genoux de toutes ses forces comme on lui a demandé, elle en a finalement compris la raison lorsque ses genoux ont directement frappé ses parties intimes.

Quand elle a senti que l’homme avait perdu toutes ses forces, Ates s’est hâtivement réfugiée auprès de l’homme qui lui a prodigué des conseils.

Le pauvre homme a laissé sortir des mots incompréhensibles, qui pouvait seulement être interprétés comme des cris de douleurs, de l’écume sortait de sa bouche et ses yeux étaient révulsés.

“M-Morris-san ! J’ai été tellement effrayée~ !!!” (Ates)

“Vous êtes en sécurité, mesdemoiselles. Ates-sama, Yuno-ojosama, s’il vous plaît.” (Morris)

“Ah, oui.” (Ates)

“*Kof *Kof*… Merci, Morris.” (Yuno)

“Yuno-ojosama, j’ai eu peur lorsque je ne vous ai trouvé nulle part dans le manoir. Je vais gérer ça immédiatement, ensuite nous rentrerons…… Demoiselle, veuillez attendre.” (Morris)

Le mot ‘demoiselle’, que Morris a ajouté à la fin, a fait gémir Yuno.

Elle avait compris que ce qu’il l’attendait ensuite, ça serait un sermon.

Morris a retiré son manteau et a refait le col de sa chemise tout en ayant approché l’homme qui avait pris Yuno par le cou.

“Enfoiré ! Je suis un aventurier qui survit dans le désert, tu sais ?! Je peux aller jusqu’à la base Ando ! Ce n’est pas rien !!! Tu piges ?!” (Agresseur 1)

“Ando, donc la seconde base, n’est-ce pas. Il y a 6 mois, je vous aurais donné quelques applaudissements, mais à présent, je vous répondrai que ce n’est pas grand-chose. Ce n’est pas au niveau d’une personne qui justifierait une crainte pour la famille Rembrandt.” (Morris)

“Ah ! N’imagine pas qu’un simple marchand peut agir ainsi pour toujours ! Mon niveau est de cent tren… Argh !” (Agresseur 1)

La mince jambe droite de Morris a plongé dans l’estomac du grand homme.

“Et dire que j’ai honte de mon niveau, il est seulement de 300.” (Morris)

En ayant dit cela, le majordome âgé a préparé sa jambe gauche restante en ayant contracté ses muscles. Yuno a associé cette action avec celle d’un ressort comprimé.

L’instant suivant, la jambe gauche de Morris s’est soulevée du sol et avec des mouvements raffinés, le majordome a tourné dans les airs. Au moment où il a libéré toute la force contractée dans ses muscles, sa jambe gauche est apparue et a brusquement percuté la mâchoire inférieure de l’homme.

Comme si la jambe droite, qui se trouvait toujours dans l’estomac de l’homme au moment de l’attaque, s’était mise à poursuivre l’autre jambe et Morris s’est retourné dans les airs avant d’atterrir.

Il a calmement épousseté la poussière sur sa chemise.

C’était des mouvements acrobatiques. Des déplacements qu’on ne croirait pas possible pour un vieil homme.

“Grands dieux. Lorsque le nombre de jeunes hommes grossiers augmente, le nombre de fois, où mon vieux corps doit agir, augmente en conséquences, c’est assez problématique.” (Morris)

Comme si les paroles de Morris étaient louées, le son des acclamations et des verres entrechoquées les uns contre les autres ont résonné à travers le bar.

Ce soir, le bar était plus agité que d’habitude.

Ates criait également des ‘kya~!’ alors qu’elle tenait Yuno et sautait de haut en bas.

Au milieu de cette scène, Yuno observait Morris avec une expression sidérée.

“À présent, Yuno-ojosama. Rentrons.” (Morris)

“… Je l’ai trouvé. C’est ça.” (Yuno)

“Ojo-sama ?” (Morris)

“Morris !!!” (Yuno)

“Oui ? Qu’y a-t-il ?” (Morris)

“Apprends-moi ce que tu viens de faire à l’instant !” (Yuno)

“… Hein ?” (Morris)

Yuno ressentait tremblée tout son être.

Le majordome servant son père, Morris. Il avait toujours été à leurs côtés depuis qu’elles étaient enfants et il était considéré comme de la famille.

Elle avait entendu des rumeurs sur sa véritable force, mais elle n’avait pas eu la chance de voir avec quelle arme et de quelle manière ils combattaient.

Son visage affichait manifestement de la surprise devant l’écrasante victoire de Morris sur un aventurier parcourant le désert, comme si c’était un gamin. Mais la raison des tremblements de Yuno, c’était le splendide art martial démontré.

Pour Yuno qui était préoccupée par la façon d’utiliser la lance ou l’arc et sur la direction à prendre, les mouvements de Morris ressemblaient à un rayon de lumière dans les ténèbres du doute.

Elle avait compris sa propre capacité à assimiler les choses. Elle avait un certain talent pour pouvoir utiliser une grande variété d’armes jusqu’à un niveau décent. C’était un point fort pour être polyvalent, mais cela signifiait qu’elle était bonne à tout et maîtresse en rien.

Mais Yuno avait vu une lumière sur la voie qu’elle empruntait.

La technique qui servirait comme base pour utiliser une grande variété d’arme.

Elle avait finalement rencontré un art martial qui pourrait lui servir pour un style de combat flexible.

À ce moment-là et pour la première fois, elle était reconnaissante que son père les a forcées à revenir à Tsige.