tsuki-extra-21

Attention, il est déconseillé de lire ceci après le prologue de l’histoire principale

Pendant ce temps-là, dans le monde moderne (6)

 

 

Crédits

Trad: Quesako

Check : Ghost

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Plusieurs mois se sont passés au Japon depuis l’époque où Misumi Makoto a été emmené dans un autre monde.

Il n’y avait pas eu de problèmes majeurs et le temps s’est écoulé tranquillement.

La ville, où Misumi Makoto avait vu le jour et avait été élevée, ressemblait à celle d’une light novel.

Il y avait des accès corrects et un nombre correct d’établissement de différentes variétés ; C’était ce genre de ville bancale.

L’incroyable et magnifique quartier commerçant à l’arrière de la gare soutenait cette image. Il vendait de la nourriture qui était populaire en ce temps-là, il avait une quantité décente de magasins de mode et même des boutiques de niches.

La réalisation de ce quartier commerçant a tellement été un succès qu’on pourrait dire qu’ils ont mis toutes leurs idées dedans.

C’était devenu l’un des lieux de prédilection de nombreuses personnes pendant leur temps libre.

“C’est enfin le jour de faire ses débuts avec ce SSD.” (Homme A)

“Nous avons priorisé la carte graphique, alors cela a pris pas mal de temps. Nous ne pouvons pas utiliser le même PC pour travailler pour jouer aux jeux-vidéos. On doit faire attention aux ingérences familiales.” (Homme B)

“Un second PC, même si nous l’avons acheté avec notre propre argent, ça reste difficile. Je veux aller à l’université et vivre seul.” (Homme A)

“Exact. Nous avons déjà décidé dans quelle université nous irons, alors ça serait bien de juste monter nos niveaux.” (Homme B)

“Bon, Je suis déjà satisfait de pouvoir passer notre dernière année au lycée à jouer à des jeux online.” (Homme A)

À la Comiket de l’été (NTF: La plus grande convention de dojinshi à Tokyo se tenant deux fois par an.), trouvons une chambre quelconque dans Tokyo. Une où l’on pourrait aller à Akihabara.” (Homme B)

“Ça sonne bien. Une chambre pour deux, hein. Même si c’est un chambre avec plusieurs lits, une bien grande serait l’idéal. Les prix de nos magasins d’électroniques sont raisonnables, mais comme prévu, si nous allons à Akihabara, ça reste le top.” (Homme A)

Dans une zone du quartier commerçant, il y avait plusieurs magasins d’informatiques alignés où les deux jeunes hommes conversaient tout en marchant.

Il avait déjà un des sacs de l’un de ses magasins dans leurs mains et même s’il n’était pas encore tout à fait midi, ces deux-là avaient déjà fini leur shopping.

“Hé, changeons de sujet…” (Homme B)

“Ouais ?” (Homme A)

“Pour Makoto, qu’est-ce que tu penses qu’il lui est vraiment arrivé ? Peu importe à quel point nous creusons le sujet, nous n’arrivons pas à le retrouver. Pas seulement ça, il y a un étrange nom qui est ressorti.” (Homme B)

“… Je ne crois pas que Makoto ait des relations douteuses, voir dangereuses. Mais nous avons quand même fini par trouvé un nom qui est clairement mauvais signe.” (Homme A)

Le nom de Misumi Makoto est apparue lors de leur conversation.

Quand cela est arrivé, l’atmosphère légèrement joviale s’est quelque peu tendue.

“C’est le ‘guérisseur’, tu sais ? Cette existence fantastique qui déclare pouvoir tout guérir tant que tu as l’argent pour payer.” (Homme B)

“Il a d’importantes relations et c’est clairement quelqu’un qu’on ne peut pas pirater. Peu importe le nombre de vies que tu as, ça ne sera pas suffisant. J’ai l’impression que même en cas de succès, nous serions éliminés.” (Homme A)

“Pourquoi est-ce qu’un tel nom est apparu alors que nous faisions une simple enquête sur la sécurité de notre camarade de classe ?” (Homme B)

“Et également la famille de Makoto. Cette photo était-elle vraie ? J’ai des doutes dessus.” (Homme A)

“Crois-tu vraiment que Makoto sait utiliser photoshop ? C’est probablement une vraie. Il n’y a aucun intérêt à mentir à ce sujet.” (Homme B)

“Misumi Hayato et Misumi Yukiko existent… C’est un coup à l’envier.” (Homme A)

“Un père écrivain et une sœur aînée célèbre praticienne de judo, hein. Sa petite sœur fait aussi du karaté, non ? Comme le dire… C’est plutôt de la pitié que je ressens pour lui.” (Homme B)

“Sa petite sœur, Mari-tan, hein… Même maintenant, je pense toujours que c’est une CG. Il n’y a pas moyen qu’une telle personne existe dans la vraie vie. C’est totalement à ma portée.” (Homme A)

“C’est la petite sœur de Makoto. Ne tente rien de stupide. Je croyais que tes goûts lolicon étaient seulement limités aux étrangères, mais ils s’appliquent aussi aux Japonaises, hein. C’est une première pour moi.” (Homme B)

“La mignonnerie est justice. Écoute-moi bien, Mari-tan a le potentiel pour devenir un nouveau culte.” (Homme A)

“S’il te plaît arrête, ne dit pas ça avec un air aussi sérieux. Mes oreilles vont pourrir.” (Homme B)

“… Mari-tan.” (Homme A)

“Pff, t’es lourd.” (Homme B)

“Non, la-bas.” (Homme A)

“Hein ?” (Homme B)

La conversation des deux camarades de classe de Makoto a été interrompue à la vision d’une scène.

Ils étaient les amis de Makoto, ainsi que des camarades de classe, leurs noms étaient Amano Hisayoshi et Koga Mamoru.

Le nom de joueur d’Amano était ‘Chat de la nuit’ et pour Koga, c’était ‘Chat de l’après-midi’.

Les fautifs qui ont enseigné les jeux online à Makoto.

Ils étaient camarades de classe au lycée et pourtant, l’élément déclencheur, qui a permis qu’ils deviennent amis, a été leur rencontre aux abords d’un café à chat. Une étrange amitié.

Le point commun entre eux et Makoto était leur amour pour les chats, alors qu’ils ne pouvaient en avoir un. En d’autres mots, Ils étaient des amoureux de chat et avaient le rêve qu’un jour, ils en auraient un.

Ils avaient tous le même problème d’avoir un membre de leur famille qui en étaient allergique, donc ils comprenaient bien qu’il était difficile pour eux d’accomplir ce rêve.

Ces deux-là étaient bons en informatique et en collecte d’information et ils avaient plusieurs connaissances dans leur classe en dehors de Makoto, mais ils restaient inquiets par la disparition soudaine de Makoto et avaient mené une enquête dessus.

Leur investigation était arrivée jusqu’à un nom inimaginable, ce qu’ils leur posaient problème, c’était ce qui pouvait être compris lors de leur conversation précédente.

“C’est la petite sœur de Makoto.” (Amano)

“Mari-tan est apparue et elle est bien réelle.” (Koga)

Ces deux-là ne connaissaient pas les visages de la famille de Makoto avant leur enquête, ils avaient appris que le corps de Makoto était faible lors de son enfance et d’autres choses. Ils en étaient arrivés à avoir une image grossière de cette famille.

C’était ainsi qu’ils avaient appris que cette fille, qui ne donnait pas l’impression d’être à sa place dans cet endroit où les magasins d’électroniques étaient alignés, était Misumi Mari, la sœur de Makoto.

“Que fait-elle ici ? Peut-être qu’elle veut un ordinateur puisqu’elle sera au lycée l’année prochaine ?” (Amano)

“Mari-tan est une fille pure aimant le karaté et la littérature, tu sais ? D’ailleurs, le livre qu’elle aime le plus est ‘Le rouge et le Noir’ par Stendhal.” (Koga)

“… C’est au niveau d’un stalker, cela me donne envie de te dénoncer à la police, Koga. Pas seulement ça, tu ne lis rien d’autre que des romans érotiques.” (Amano)

“Qu’est-ce que tu dis ? C’est un chef-d’œuvre où le personnage principal obtient la gloire, mais qui suit le chemin qui le perdra et les femmes autour de lui sont splendidement écrites. Sa femme tout particulièrement.” (Koga)

“… Ne me dis pas… Que tu l’as lu ?” (Amano)

“C’est le livre que Mari-tan aime. Alors bien sûr.” (Koga)

“Ne ment pas. Faire croire en sorte que ton personnage préféré serait l’épouse avec tes goûts de lolicon ?! Ça se voit clairement que tu as juste jeté un coup d’œil sur un résumé du livre.” (Amano)

“…”

“…”

“Comment l’as-tu deviné ?” (Koga)

“Je l’ai lu l’année dernière sur la recommandation de Makoto. Il est vrai qu’il est long et difficile à lire, mais il reste intéressant.” (Amano)

“Mais cette épaisseur… Je peux seulement le voir que comme une arme.” (Koga)

“Si tu t’arrêtes à sa couverture sans chercher plus loin, il est normal d’en avoir peur de par sa taille.” (Amano)

“Je m’y attaquerai quand j’en aurais l’opportunité. Pour le moment, il est question de Mari-tan, pas vrai ?” (Koga)

“On dirait qu’elle est troublée par quelque chose.” (Amano)

“Ah, alors allons-y.” (Koga)

Koga se dirigeait effrontément vers Mari.

“H-Hé ! Qu’est-ce que tu vas faire en y allant ?!” (Amano)

“C’est évidemment, je vais aller discuter avec elle en me présentant en tant qu’ami de Makoto.” (Koga)

“Depuis quand es-tu devenu aussi déterminé ?” (Amano)

“… Depuis le moment où je l’ai vu.” (Koga)

Alors qu’il avançait, il a rentré son ventre à bière et ses yeux se sont mis à briller, ce qui démontrait sa résolution.

“Répugnant.” (Amano)

C’était comme s’il se fichait de tout ce que son ami lui avait dit.

Il n’y avait aucune d’hésitation de la part de Koga.

Amano a soupiré tandis qu’il le suivait, tout en pensant qu’il serait mauvais de laisser la sœur de Makoto seul avec Koga.

Amano était calme.

C’était dû au fait qu’il était obacon (NTF : Une personne aimant les milfs.)

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“Hein ? Capitaine. N’est-ce pas la sœur de Misumi-senpai ?”

“Ah,oui. C’est Mari-chan. Il a déjà été décidé qu’elle irait dans notre école et apparemment, elle s’est montrée plusieurs fois au club de karaté. La capitaine Yoriko a déclaré qu’elle était forte et résolue. Mais pourquoi est-elle dans ce lieu ?”

“Elle va les magasins où on peut acheter des choses comme des ordinateurs. On dirait que des personnes lui parlent. Nuku-min, il semblerait que tu auras une rivale l’année prochaine.”

Les trois filles ont arrêtées de marcher dans le quartier commerçant après avoir vu un visage familier.

La personne, qu’elles avaient vu, était la petite sœur d’un ami proche qu’elles ont précédemment rencontré dans une librairie.

Celle qui a été nommée en tant que capitaine semblait être la personne qui la connaissait le mieux.

“Ah, maintenant que tu le mentionnes, elle fait du karaté, pas vrai ? On dirait qu’elle est troublée. Que devrions-nous faire ?”

“Oui… Nous ne pouvons pas la laisser comme ça.”

“Hé~, n’est-ce pas bon de laisser la situation ainsi ? Si c’est ces deux-là, Mari-chan pourra facilement les battre. À quoi pensent-ils ? Regarde-toi devant un miroir et repense à tes hobbies avant d’essayer de draguer des filles.”

“… Yanase-san, connais-tu ces deux-là ?”

La senior et la junior du club de Kyūdo, Azuma Yukari et Hasegawa Nukumi, ont pensé à l’aider, mais la dernière fille, qui venait du même club et d’un naturel curieux, Yanase Haruko, ne pensait pas qu’il y avait besoin d’intervenir.

“Si je me souviens bien, ils sont dans la même classe de Misumi-senpai. Koga et Amano. Ils sont des otakus de PC et n’ont aucune aptitude physique. Ou plutôt, j’ai l’impression de voir des personnes qui mourront en tant qu’otaku.” (Haruko)

“… Ils sont des étudiants de notre école.Ah. Allons-y tous les deux.” (Azuma)

“Oui !” (Nukumi)

“H-Hein ?! Nous y allons ?! Ça ne servira à rien…” (Haruko)

Haruko a suivi les deux autres qui étaient parties devant alors qu’elle laissait échapper un soupir devant le manque de choix à sa disposition.

Même ainsi, elle avait déjà sorti sa caméra digitale pour enregistrer dans le cas où quelque chose d’intéressant arrivait, alors ce n’était pas contre si elle était totalement contre l’idée.

“Ah, comme je l’ai mentionné, je ne m’y connais pas trop…” (Mari)

Quand Yukari est arrivée à cet endroit, Mari semblait troublée par les deux autres types qui étaient manifestement des camarades de classe de Makoto.

“Si c’est le cas, le champ d’application serait assez étendu. C’est troublant.”

“Pouvez-vous pensez à autre chose ? Nous sommes les amis de Makoto, alors nous pourrions vous…”

“Ok, c’est aller assez loin.” (Azuma)

Ces deux-là se sont retournés en ayant entendu cette voix et ils ont vu trois filles du même age qu’eux. De plus, c’était des personnes qu’ils connaissaient.

“Azuma-san, la première année, Hasegawa, et… Une paparazzi ?” (Koga)

“Non, cette fille est celle qui a créée cet étrange classement et cherche toutes sortes d’information. Euh…. Paparazzi ?.” (Amano)

“Je ne le suis pas ! Pourquoi savez-vous tout ça sans connaître mon nom ?! Amano et Koga. Quoi qu’il en soit, éloignez-vous de Mari-chan !” (Haruko)

“… Pourquoi nous faisons-nous appeler sans titre honorifique par une première année ?” (Amano)

“Ce n’est pas ‘chan’, mais ‘tan’ !” (Koga)

“Mamoru, baisse d’un ton, je te prie.” (Amano)

“Je ne crois pas que draguer une collégienne soit un bon passe-temps. Mari-chan semble en être gênée.” (Azuma)

“Cette fille est la petite sœur de Misumi-senpai. Hum, veuillez lui épargner cela.” (Nukumi)

Amano et Koga se sont regardés l’un l’autre.

Ils se sont dit qu’il y avait un incroyable malentendu.

Et s’ils le laissaient s’installer, la vidéo de la première année, qui les avait appelé sans titre honorifique, sera utilisée pour faire le mal.

“A-Attendez une minute. Nous n’essayons de draguer aucune personne ici. Nous savons que cette fille est la petite sœur de Makoto. Nous savons également qu’elle fait du karaté. C’est… Quelque chose que nous avons entendu de Makoto.” (Amano)

Amano a menti sur le fait que Makoto leur a dit cela sur l’impulsion du moment.

La manière, dont ils ont obtenu ces informations, n’était pas quelque chose de louable et ils ne préféraient en dire le moins possible, donc Amano ne voulait pas aborder le sujet.

“C-C’est vrai. Nous ne draguons personne ici.” (Koga)

“Alors pourquoi est-ce que Mari-chan est-elle si gênée ? Il est impossible qu’elle puisse juste être troublée par une présentation.” (Azuma)

Azuma s’est interposée entre Mari et ces deux-là avec les bras croisés.

Haruko et Nukumi se tenaient à l’arrière de ces deux-là, comme pour les isoler.

“Ce sont les magasins d’électronique qui sont rassemblés dans cette zone. C’est la raison pour laquelle si vous n’avez pas de connaissance dans ce domaine, vous n’avez rien à faire ici, spécialement les femmes.” (Amano)

“N-Nous l’avons simplement interpellé p-parce qu’elle semblait troublée. Ne songeriez-vous pas à aider la petite sœur d’un ami ?” (Koga)

Amano et Koga ont expliqué la situation avec une certaine nervosité en étant entouré par elles.

Après tout, ce n’était pas comme s’ils pensaient à mal. On ne pouvait pas dire autant sur leurs motifs inavoués, mais ces mots reflétaient leur vraie intention.

Mais le visage de ces trois filles avaient encore quelques doutes.

“Ah, senpais ! Désolée, ce n’est pas ça. En réalité…” (Mari)

Ses paroles salvatrices pour ces deux garçons ont été prononcées par Mari qui avait été silencieuse jusqu’à présent.

C’était une situation qui allait tourner au vinaigre, donc Mari a commencé à expliquer la situation pour résoudre le malentendu de ses seniors.

Elle leur a déclaré qu’elle avait été autorisée à utiliser l’ordinateur de son frère absent puisqu’elle entrait au lycée.

Mais quand elle l’a allumé, il n’y avait pas eu de réaction.

Elle a noté les noms des pièces, ainsi que leurs fabricants, et elle est venue ici pour se renseigner, mais avec les explications de l’amatrice Mari, les employés des boutiques n’ont pas pu trouver une solution et c’était la cause de sa confusion.

Quand elle a quitté le magasin en désespoir de cause, elle a rencontré Amano et Koga, et a écouté ce qu’ils avaient à dire.

Sa méfiance s’est envolée après avoir entendu qu’ils étaient dans la même classe que son frère et elle a été soulagée d’entendre, dans l’immédiat, qu’ils étaient inoffensifs amoureux d’informatiques.

“Ma pauvre, désolée. De loin, on aurait dit que vous deux la draguiez tellement lourdement que cela la gênait.” (Azuma)

“Pardon. J’avais cru qu’une de mes connaissances avait des soucis…” (Nukumi)

Azuma et Nukumi ont baissé la tête et se sont excusées.

“C-C’est bon. Du moment que vous avez compris.” (Amano)

“C-Ce n’est pas grave.” (Koga)

Peut-être qu’ils n’avaient pas l’habitude de parler avec des filles, ces deux-là ont accepté leurs excuses en bégayant.

“Quoi ? Un malentendu, hein. Dans ce cas, prenez ça en signe d’excuse.” (Haruko)

Haruko a donné quelque chose à ces deux-là.

“…**** Un roulé ?”

“… Blanc ****.”

“Faux. C’est utilisé comme ‘chocolats d’obligation pour la la Saint-Valentin’. Vous devez juste redonner le triple lors de la white day. J’attendrai sans l’espoir d’avoir un retour.” (Haruko) (NTF : Le white day est le retour des chocolats offerts par les femmes envers les hommes au Japon) (NTA : Je n’ai littéralement aucune idée de la partie censurée.)

“Q-Quelle manière de le dire…” (Amano)

“Merci.” (Koga)

Amano a eu une réaction différente, à l’opposé à celle de Koga qui l’a reçu de tout cœur.

“Amano n’est pas sincère. Alors que vous êtes heureux en réalité~.” (Haruko)

“Ajoutez un ‘senpai’ à mon nom, la paparazzi !” (Amano)

“Vous obtenez un chocolat et voila ce que j’obtiens ?!” (Haruko)

“Vous me forcez la main, il n’y a rien là-dedans qui puisse me rendre heureux !!!” (Amano)

“Ah… Ah… Monter sur ces grands chevaux alors que vous n’avez reçu aucun chocolat d’ami ou d’obligation. Croyez-vous vraiment que je ne suis pas au courant de ça ?” (Haruko)

“Ah… Ah… Vos articles bidons ne vous ont rapporté que des virus, donc maintenant, vous distribuez des chocolats à la place ?” (Amano)

“…”

“…”

“C-Ces virus étaient de ton fait ?!!! TU ES LE PIRE !!!” (Haruko)

“J’en ai fait. AU MOINS UN OU DEUX SONT PASSÉS !!!” (Amano)

Étrangement, Amano et Haruko avaient une discussion animée, non, ils ont directement sauté à la dispute.

“E-Euh…” (Mari)

“Mari-chan, c’est le genre de chose où vous ne devriez pas intervenir. Il y a probablement une triste histoire derrière tout cela, donc laissons-les faire ce qu’ils veulent pour le moment.” (Azuma)

“Yuriko-senpai. Je vois, c’est donc ainsi.” (Mari)

“Quoi qu’il en soit, Koga-kun, pensez-vous que l’ordinateur de Makoto puisse être réparé ?” (Azuma)

“A-Ah. Je ne le saurais que lorsque je le verrais, mais je ne crois pas que c’est lié à un facteur externe, donc je crois que ça va aller si on me laisse un peu de temps.” (Koga)

“Vraiment, Koga-senpai ?!” (Mari)

“Senpai… Senpai… Koga-senpai… Je n’ai pas ramené un magnétophone avec moi. Autant mourir…” (Koga)

“Koga-senpai ?” (Mari)

“Oh, c’est impressionnant. J’ai une impression un peu meilleur de vous maintenant. Je vous le demande pour le bien de ma mignonne kouhai.” (Azuma)

“J-Je vous le demande aussi. Je vous prie de réparer son ordinateur.” (Nukumi)

“Tout le monde… Merci beaucoup.” (Mari)

“D-Donc, pouvez-vous me fournir un moyen de vous contacter ? Si vous me dites un jour qui vous convient, je viendrais pour le vérifier.” (Koga)

“Ah, dans ce cas, si vous avez un peu de temps libre, pourriez-vous venir aujourd’hui ? Puisqu’il est déjà midi, pourquoi ne déjeuneriez-vous pas chez moi ?” (Mari)

“?!?!?!?!?!?!?!”

L’inattendu, non, la proposition, qu’il n’avait pas reçue une seule fois dans sa vie, a cour-cuité le cerveau de Koga.

“Dans ce cas, nous devrions les arrêter. Cela serait mieux si Amano-kun y allait aussi, n’est-ce pas ?” (Azuma)

“Non, il n’a pas besoin d’être là. Ou plutôt, qu’il ne vienne pas.” (Koga)

Son côté sombre ressortait.

Ceci pouvait avoir été dit inconsciemment.

“Hein ?”

“Non, ce n’est rien.” (Koga)

“La querelle doit déjà avoir atteint son apogée et si nous les laissions ainsi, ça serait embarrassant pour le lycée. Nous allons emmener Yanase-san, alors je laisse Amano-kun et Mari-chan à vos soins, Koga-kun.” (Azuma)

“Q-Q-Quoi ?” (Koga)

Azuma s’est lentement rapprochée de Koga, le gelant sur place.

Si vous le réparez correctement, vous aurez mes remerciements. MaisSi vous faites quelque chose d’étrange à Mari-chan… Je vous remercierai d’une autre manière, est-ce bien compris ?” (Azuma)

Le chuchotement d’Azuma avait beau être faible et ceci a fait trembler Koga.

Après avoir arrêté la dispute entre Amano et Haruko, Azuma et les autres ont fait leurs adieux à Koga et Amano alors qu’ils quittaient le quartier commerçant et allaient se diriger maintenant vers la maison de Mari.

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Le soir.

Sur le chemin du retour de la maison des Misumi, deux garçons, Amano et Koga, marchaient dans un état mental proche du rêve.

En laissant de côté si l’ordinateur fonctionnait ou non, ils ont vérifié l’ordinateur de Makoto, ont reçu un accueil chaleureux et ont passé un splendide moment, c’était à un point où ils étaient sûrs qu’ils ne pourraient plus garder leur sang-froid s’ils restaient plus longtemps.

La maison Misumi, composée des deux sœurs, dont la sœur aînée Yukiko, et leurs parents, était pratiquement le foyer idéal pour ces deux-là.

Nous allons peut-être digresser, mais en dehors de ses préférences obacon, Amano avait maintenant développé son goût pour les grandes sœurs.

Le père, Hayato, a lancé de nombreux regards glacés, mais ces deux-là étaient tellement heureux qu’ils ne l’ont pas remarqué.

“C’est incroyable. La famille Misumi est incroyable.” (Amano)

“Mari-tan. L’année prochaine, Mari-tan sera dans le même lycée…” (Koga)

Un cas perdu.

Ces deux-là étaient complètement un cas perdu.

Ils sont restés ainsi jusqu’à ce qu’ils soient frappés par un vent glacial qui a bloqué leur respiration.

“Ah… En tout cas, c’était un rêve.” (Amano)

“Ouais, mais ça m’inquiète un peu.” (Koga)

“Tu parles de l’ordinateur de Makoto ?” (Amano)

“J’ai cru que cela pourrait être un problème avec une des pièces, mais HDD lui-même n’était plus là (NTF : Le disque dur). Est-ce même possible ?” (Koga)

“Tu veux continuer à enquêter un peu plus sur Makoto ?” (Amano)

“Vas-tu m’aider ? Après tout, nous devons confirmer la sécurité de mon beau-frère.” (Koga)

“?!” (Amano)

“Faire un régime également. Après tout, je suis diplômé en gras de la pizza.” (Koga)

“On dirait que tu es toujours en train de rêver. Si seulement Yukiko-san n’avait pas un petit-ami… Je serais aussi totalement pour si l’épouse était veuve.” (Amano)

“… Tu suis un chemin pire que le mien. Ne rêve pas trop.” (Koga)

“Tu peux parler. Tu as donné le SSD. Est-ce une bonne chose ? Ça reste un 320Gb SSD.” (Amano)

“Pas de regrets.” (Koga)

“Vraiment ? Qu’en est-il du Raid Zero? (NTF : Deux ou plusieurs disques durs regroupés en un seul.)” (Amano)

“… Je ne regrette rien. Clairement pas. Accompagne-moi pour faire du jogging à partir de demain.” (Koga)

À partir de demain… N’utilise pas ce terme pour chercher une excuse.” (Amano)

C’était comme s’ils se disputaient, mais tout en s’amusant.

Le souhait de Makoto de se ‘débarrasser de son ordinateur’ a été impossible, mais le bon côté, c’était qu’il a été possible retirer physiquement le disque dur, et éventuellement, le nettoyer. Aussi inattendu que cela puisse paraître, Tsukuyomi était un férus en technologie.

Il a donc pu aider Makoto dans cette situation insoupçonnée.