tsuki-extra-27

Attention, il est conseillé de lire ceci après le chapitre 172 et d’avoir lu l’extra 29

Kuzunoha 1

 

 

 

Crédits

Trad: Quesako

Check : Ghost

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Raidou, ou Misumi Makoto, ses plus proches serviteurs et également les Demi-Humains travaillant le magasin faisaient de leurs mieux pour vendre les produits de la compagnie Kuzunoha. Ceci ne cessait d’augmenter sa réputation.

Mais il existait d’autres personnes en dehors d’eux portant sur eux le poids du nom de la compagnie sur leurs épaules et faisant de leurs mieux.

Ceci est l’histoire de l’un d’entre eux.

“Ah, Kuzu est arrivé !”

“Kuzu ~!”

Des éclats de voix ont résonné dans la forêt.

“Hello.”

Les premières personnes à accueillir l’homme traversant le portail du village ont été des enfants.

Cet endroit se trouvait dans une forêt qui n’était affiliée à aucun pays.

Ce n’était pas un village qui était proche d’une forêt, mais un village qui était DANS la forêt.

Dans ce village n’accueillant que très peu de visiteurs, l’homme à la peau sombre a souri et leur a rendu leurs salutations alors tandis qu’il s’avançait à leurs côtés.

Même s’il était élancé, il transportait de grands bagages, mais ça ne lui semblait pas poser problème vu qu’il avançait d’un pas régulier.

Tandis qu’il marchait, il a chaleureusement salué les villageois et a été gentil avec les enfants.

Ses jambes se dirigeaient vers une maison relativement grande, la maison du chef de village.

D’après la réaction des villageois et des enfants, ce n’était pas la première fois que cet homme venait ici.

Il passait une ou deux fois par mois.

“Heureuse de vous voir ici, Ririto-sama de la compagnie Kuzunoha. Mon grand-père attendait.”

Une petite fille d’une dizaine d’années est sortie de l’entrée et a accueilli l’homme en inclinant la tête.

Le nom de l’homme était Ririto, un Ogre forestier. Mais bon, il n’y avait pas une seule personne du nom de ce village connaissant le nom de cette race.

Et il était également un membre de la compagnie Kuzunoha que la personne d’un autre monde, Misumi Makoto, a créé.

À l’heure actuelle, il était venu ici au nom de la compagnie.

“Eh bien, eh bien, jeune demoiselle, merci pour ce bon accueil.” (Ririto)

“C’est normal pour la future chef du village. Cela va de soi.” (Petite-fille du chef)

“D’ailleurs, comment saviez-vous que j’arrivais ?” (Ririto)

“C’est parce que, hum… Il y a peu…” (Petite-fille du chef)

“Hé, Capitaine, est-ce que mon message a été utile ?! Ça bien été utile ?!” (???)

Ririto a reçu les salutations de la fille du chef qui se donnait l’air d’une adulte et l’a ensuite interrogé d’une manière légèrement taquine.

Apparemment, même si Ririto était un colporteur de la compagnie, il était assez proche d’elle.

Cette fille était troublée par sa manière de lui répondre, et prenant sa place, le garçon, qui était apparue à ses côtés, a dit quelque chose qui était proche de la réponse demandée.

Le visage de la fille ayant le surnom de ‘Capitaine’ a pris une couleur rouge vif.

“Ah ?! Uwu…” (Petite-fille du chef)

“Huhuhu, je vois. Ojou-sama était donc la capitaine. Vous avez donc reçu un rapport à la hâte de la part d’un subordonné fiable.” (Ririto)

“Merde, espèce d’idiot ! C’était pas censé se passer comme ça !!!” (Petite-fille du chef)

“Hein ?! Pourquoi ?!” (???)

Le messager est probablement accouru sans se ménager, son front transpirait à grosses gouttes.

Il a durement travaillé dur et pourtant, il se fait traiter d’idiot. On pourrait le considérer comme un messager payant le prix de son message.

Sa voix surprise et choquée était bien suffisante pour le prendre en pitié.

“Et maintenant, je vais saluer le chef, à plus tard.” (Ririto)

“J’attends avec impatience le prix de l’escorte !”

“Le magasin sera sur la place habituelle, pas vrai ?!”

“Ok, allons le dire à tout le monde au village !!!”

“Attendez ! Vous savez tous que je suis la capitaine ?! Reportez-moi la sécurité du domaine !!!” (Petite-fille du chef)

Ririto est entré dans la maison du chef et les enfants se sont éparpillés à peu près en même temps.

Puisque la Petite-fille du chef était partie, Ririto a progressé seul à l’intérieur.

“Ce village n’a pas vraiment changé. C’est vraiment joyeux.” (Ririto)

“Merci.”

Le monologue, que Ririto a murmuré, a eu une réponse.

C’était le chef du village.

“Chef-san, je me parlais à moi-même. Cela faisait longtemps.” (Ririto)

“Ne t’inquiètes pas. Les seuls qui viennent dans un tel village reculé, ce sont les gens de la Kuzunoha. Si en plus de ça tu aimes le village, cela me donne envie de vous remercier.” (Chef)

“Oubliez-ça. Après tout, nous venons pour commercer.” (Ririto)

“Sans même te renseigner sur la situation d’un village à l’intérieur d’une forêt, tu viens au moins une fois par mois. Il n’y a rien de plus gratifiant que cela. Après tout, il n’y a pas un seul marchand qui irait aussi régulièrement dans un village au plus profond de la forêt.” (Chef)

“Je suis honoré d’être utile. Je vous emprunterai un coin de la place, je suis donc venu présenter mes salutations avant toutes choses. En plus, j’ai quelque chose à vous dire, alors si je pouvais avoir un peu de votre temps cette nuit…” (Ririto)

“Cette nuit, hein. Compris. Bien, dans ce cas, pourrais-tu dîner avec nous ? Ou peut-être même rester cette nuit. Après tout, je voudrais aussi te consulter à propos de quelque chose.” (Chef)

Le chef a fait cette déclaration à l’Ogre forestier de bonne volonté.

On dirait que la compagnie Kuzunoha était très appréciée dans ce village.

“Merci. Ah, et en plus, si ça vous va, utilisez cela.” (Ririto)

Ce qui a été donné au chef était un petit récipient, une tasse de thé.

“Hmm ? Une coupe ? Cette sensation au toucher, c’est une première pour moi. Qu’est-ce donc ?” (Chef)

“C’est une tasse faite avec de la terre ; On appelle ça de la poterie. Je vous prie de m’excuser de vous l’offrir alors que je l’ai juste créé pour être un passe-temps, mais le résultat est relativement bon, alors je les donne aux clients.” (Ririto)

“De la terre. C’est une chose assez inhabituelle. Cela doit être fabriqué avec une magie spéciale.” (Chef)

“… Non, la magie n’a été aucunement impliquée dans la fabrication. C’est surprenamment amusant à faire, alors j’aime le faire lors de mon temps libre.” (Ririto)

“Oh ! Ce n’est donc pas un article réalisé avec de la magie.” (Chef)

“C’est ça. Elle plus facile à briser que celle en fer, mais je dirais qu’elle a ses propres caractéristiques qui compensent ce défaut. Bon, je vais aller ouvrir le magasin pendant un moment et je reviendrais ensuite.” (Ririto)

“Bien, il existe des techniques vraiment mystérieuses.” (Chef)

“… Je vais m’absenter.” (Ririto)

Tout en réprimant un sourire ironique à la vu de l’admiration du chef devant la tasse de thé, Ririto s’est dirigé vers la place.

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“Ils m’ont bien eu. D’imaginer qu’ils me proposeraient un mariage arrangé. J’étais sur le point de faire une erreur.” (Ririto)

Le magasin temporaire de la compagnie Kuzunoha a vendu ses produits avec succès et a fermé.

Comme d’habitude.

L’environnement s’était assombri et on pouvait voir des lumières ici et là allumées, Ririto était déjà dans la maison du chef.

“Il y a de nombreuses personnes qui imaginent ‘si seulement la Kuzunoha restait tout le temps dans le village Anode’. Ce n’est donc pas étonnant.” (Chef)

“Je suis vraiment heureux que nous soyons aussi bien acceptés. Évidemment, je reviendrai également régulièrement au village Anode vu que je suis la personne en charge. Après tout, je dois m’assurer que vous ne tombiez pas malade.” (Ririto)

Le chef, son fils lui servant d’assistant, sa femme et sa petite-fille ; Ces cinq-là, en comptant Ririto, partageaient un dîner animé où les rires fusaient constamment.

Même Ririto affichait un sourire pendant ce repas.

“Oh, j’allais oublier. Ririto-san, tu avais quelque chose à me dire, non ? Qu’y a-t-il ?” (Chef)

“Merci. Alors, excusez-moi…” (Ririto)

Ririto s’est levé de son siège et ensuite, il a déballé le bagage ayant été laissé dans un coin de la pièce.

L’emballage était une étoffe drapée et pour les colporteurs de la compagnie Kuzunoha, c’était un outil essentiel.

Ce qui est apparu était un coffret en bois semblant à une boite au trésor.

“Je pensais vous le laisser dans la maison du chef.” (Ririto)

“Une boite au trésor… Non, un coffre ?” (Chef)

“C’est un objet dénommé ‘coffret de communication’. C’est quelque chose que nous laissons seulement dans les villages fréquentés par la compagnie avec l’accord de leurs occupants. Avec cet objet, il est possible de nous contacter.” (Ririto)

“… Oooh.” (Chef)

Le regard du chef affichait une légère prudence.

C’était naturel.

Il avait la position sociale de chef du village, il était donc compréhensible qu’il puisse avoir des doutes sur un objet magique inconnu laissé dans son village, qui plus avec des effets et des origines un peu brumeuses.

Puisque ses doutes n’avaient pas été ouvertement prononcés, Ririto a décidé de continuer son explication.

Tout d’abord, il a ouvert le coffret et a montré l’intérieur.

L’intérieur comportait des cloisons de séparation, divisées en neuf espaces et il n’y avait rien à l’intérieur.

“L’intérieur est ainsi. En simplifiant, quand vous en aurez besoin, vous devrez mettre ceci dedans.” (Ririto)

Ririto a sorti un sac en tissu de sa poche et a retiré une boule noire qu’il a montrée au chef.

“En la mettant dedans, nous le saurons.” (Ririto)

“Il y a le terme ‘communication’, mais ce n’est pas comme si nous échangions des mots. C’est plutôt comme un signal de fumée, hein.” (Chef)

“Cela ne laissera pas sortir de la fumée, mais oui c’est quelque chose du même genre. Par exemple, dans le cas où un patient avec une soudaine maladie aurait besoin de médicament ou une sorte d’accident ou de désastre naturel où vous auriez besoin de marchandises au plus vite, vous pourriez l’utiliser pour nous contacter. Une personne de la compagnie sera là le lendemain dans le pire des cas.” (Ririto)

“Le lendemain ?! C’est rapide. Oui… Il est vrai qu’être en mesure de venir lorsque le village en a besoin serait une bonne chose, mais… Sans surprise, je ne peux pas prendre une décision immédiate. Je crois en la Kuzunoha-san(NTF : Au japon nomdecompagnie-san veut dire employé(s) de nomdecompagnie), mais je ne peux pas laisser un outil magique à l’intérieur du village sans avoir consulté l’avis de tout le monde.” (Chef)

“Oui, évidemment. Nous ne sommes pas pressés d’attendre une réponse. Vous pouvez nous répondre à la prochaine visite, ou même après. Si vous ne voulez pas qu’on le laisse ici, nous continuerons notre commerce comme d’habitude, alors ne vous inquiétez pas.” (Ririto)

Ririto ne montrait aucun signe d’être offensé par les mots du chef et tout en conservant son sourire, il a accepté ses paroles.

La conversation a encore continué pendant un petit moment et même quand le dîner fut fini, ils sont passés à la boisson et la discussion ne montrait aucun signe de vouloir s’arrêter.

La petite-fille du chef a fait de son mieux pour rester éveillée et a acquiescé pendant cette conversation, mais elle a finalement commencé à s’assoupir et à s’endormir.

En ayant vu sa petite-fille être transportée par sa mère et les quitter, le chef a jeté un regard à Ririto tout en s’étant levé de son siège et a quitté la pièce.

Ririto a hoché la tête envers le fils du chef, qui lui servait d’assistant, et a suivi le chef.

“Désolé pour ça. Ma petite-fille attendait avec impatience la venue de la Kuzunoha-san et était très excitée. J’ai fini par lui permettre de se coucher tard. Tu peux rire de moi d’être un vieil homme trop doux avec elle.” (Chef)

“J’ai aussi passé une soirée amusante. D’ailleurs, avez-vous quelque chose à me dire à l’abri des oreilles indiscrètes ?” (Ririto)

“… Oui. J’ai entendu dire que la compagnie Kuzunoha faisait du commerce avec des places aussi reculées que la nôtre et des villages Demi-Humains. Est-ce que Ririto-san s’y rend souvent ?” (Chef)

“Oui. Je suis responsable d’une dizaine de colonies. Mon travail consiste à passer par ces villages et à les approvisionner.” (Ririto)

“Bien sûr, ces dix colonies, que tu viens de parler, sont proches d’ici, n’est-ce pas ?” (Chef)

“C’est exact. Puisque je rends dans chaque endroit dans un ordre précis, les endroits que nous avons en charge sont pour la plupart proches des uns et des autres.” (Ririto)

“Alors, je voudrais vous en parler. À environ 40 kilomètres à l’ouest d’ici, il y a un village.” (Chef)

“Oui, un village Demi-Humain. Je me suis passé par là avant de venir ici.” (Ririto)

“… Oh, alors tu étais déjà au courant de leur existence, hein. Je voudrais te consulter à propos de ce village.” (Chef)

Le visage du chef s’est assombri.

“Serait lié aux villageois blessés récemment ?” (Ririto)

“Pff. Oui, c’est cela. C’est un village avec lequel nous n’avions fait aucun échange auparavant et seulement quelqu’un de notre village connaissent son existence. J’avais pensé que ça resterait ainsi. Mais plusieurs de nos chasseurs ont quitté la forêt et sont revenus avec des blessures faites par des armes. Les blessures en elle-même ont pu être guéries par les médicaments de la compagnie Kuzunoha, mais…” (Chef)

“Vous croyez que c’est l’œuvre des Demi-Humains, hein.” (Ririto)

“Il n’y a pas de mamonos utilisant des armes dans cette zone. Ce sont les plus probables.” (Chef)

“En fait… Il y a eu des blessés de leur côté. Ils m’ont parlé de ce village, mais je leur ai dit que le village Anode n’a pas de raison d’agir ainsi et j’ai effacé les suspicions accumulées récemment. D’imaginer qu’il se passerait la même chose dans ce village.” (Ririto)

“… Les Demi-Humains également ? C’est…” (Chef)

“Cette forêt n’est pas sous le contrôle d’un pays. Pour parler franchement, c’est une terre sans loi. Il est tout à fait possible que des gens de l’extérieur viennent ici, prenez-moi comme exemple.” (Ririto)

“C’est vrai, c’est aussi une possibilité, hein. Il y a des Demi-Humains comme ceux de la Kuzunoha-san, alors rester sur des préjugés n’est pas bon. C’est une chose plutôt difficile à corriger…” (Chef)

“Je vais essayer d’enquêter et vous rapporter ça la prochaine fois que je viendrais. Cela vous va-t-il ?” (Ririto)

“Désolé pour ça. Combien ceci coûterait-il ?” (Chef)

“Je vais vous facturer les dépenses actuelles. Je ne crois pas que ça va coûter beaucoup, mais je ne peux pas donner une estimation précise.” (Ririto)

Le chef avait eu une expression faciale surprise pendant un moment, mais il a vite acquiescé.

“Puisque que les choses sont ainsi, cela ne me dérange pas si ce n’est qu’une enquête au début. Mais je ne m’attendais pas à ce que vous acceptiez la tâche aussi facilement. Les mots ‘entreprendre quelque chose’, lorsque Ririto-san est arrivé dans le village, étaient donc fondés, hein.” (Chef)

“Nous ne pouvons accomplir que ce que nous pouvons. Les villageois d’Anode sont des clients fréquents, ainsi nous allons passer à l’actions dès que possible. Même si c’était une situation que je ne peux résoudre par moi-même, nous avons des personnes compétentes à la Kuzunoha, alors veuillez avoir l’esprit tranquille.” (Ririto)

“La compagnie Kuzunoha traite également avec les mercenaires ? Pouvoir vendre des médicaments, des vêtements et divers autres objets ; Je dois l’avouer, les grosses compagnies sont vraiment impressionnantes.” (Chef)

“Je vais simplement demander à mes collègues opérant dans les zones dangereuses. Nous n’offrons pas les services de mercenaires et en termes d’ampleur, selon moi… Peut-être le stade de moyenne compagnie ? Nous sommes pratiquement une compagnie naissante.” (Ririto)

Puisque les Ogres forestiers ont vécu dans la zone dangereuse nommée ‘Les confins du monde’, il y a en fait de nombreux Ogres forestiers qui avaient surpassés le niveau moyen des mercenaires, mais Ririto ne lui pas expliqué cette partie.

“J’aimerais au moins parler à l’un de vos supérieurs un jour.” (Chef)

“Je transmettrai votre souhait à mes supérieurs. De plus, par rapport au coffret de communication, la balle ne peut marcher qu’une fois et nous facturons le remplacement, alors veuillez l’utiliser avec discernement.” (Ririto)

“Oh, une charge, hein.” (Chef)

“La première est gratuite. Il y a de nombreux cas où nous avions laissé un coffret de communication et il fut utilisé dans le cadre d’une plaisanterie. L’objectif n’est pas d’avoir des appels constants, mais pour les situations d’urgence, alors nous avons fini par les facturer maintenant. Désolé. Si vous nous autorisez à le laisser ici, il y aura une petite réduction sur les produits vendus dans le village afin d’éviter une perte de votre côté. Veuillez nous pardonner pour ce désagrément.” (Ririto)

“Nous sommes ceux qui vous appelleront en toute hâte, alors ce n’est pas un problème.” (Chef)

“Merci. Je vais donc faire les préparatifs pour mener cette enquête, alors je vais devoir mettre de côté votre invitation pour rester la nuit à une autre fois. Merci pour le repas.” (Ririto)

“Ok. Ririto-san, il n’est pas nécessaire d’être formel avec… Il n’est plus là.” (Chef)

Le chef a essayé d’arrêter Ririto qui sortait de la maison.

Mais il était plus ici.

Le vent a faiblement soufflé dans la pièce et effleurait la joue du chef.

“Je demanderai aux villageois de s’abstenir de sortir et de limiter le travail sur le terrain, ainsi que la sécurité à l’extérieur pour l’instant. Cela dépendra de l’enquête menée par la Kuzunoha-san, mais ça pourrait devenir bruyant par ici. Ririto est une personne qui peut apporter des bagages dans ce village, alors il doit être également une personne assez forte et pourtant, il y a des personnes au-dessus de lui, hein. Quand cette affaire sera réglée, il faudra demander une entrevue dans les règles avec son supérieur et son président.” (Chef)

Le vieil homme, qui avait quitté la pièce, a placé sa main sur le menton et réfléchissait à la manière de régler le problème présent.

La compagnie Kuzunoha était même impliquée avec le petit village d’Anode situé au plus profond d’un forêt et affilié à aucun pays.

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“Bien alors l’auteur des deux incidents est sans doute le même. Même tout seul, ça devrait probablement suffire… Non, je dois le reporter. Écoutons la décision après avoir informé ma supérieure. Après tout, cela reste dans les prévisions.” (Ririto)

Au cœur de la nuit, Ririto a murmuré ça tandis qu’il était assis sur le branche d’un grand arbre.

Il a silencieusement ouvert les yeux et a envoyé une télépathie à sa supérieure.

(Ah, C’est Ririto. Tomoe-sama, Il y a en fait un problème pour lequel j’aimerais avoir du soutien. Oui, il y a eu un incident dans deux des villages où je suis responsable ayant impliqué la blessure de plusieurs personnes… Et donc, je me demandais si je pouvais avoir des personnes pour m’aider lors de cette enquête. Deux Peuple-Ailiens (NTF : Français = France, Ailien = Peuple-Ailé) et deux Gorgones ? N-Non, je ne crois pas que ce soit un opposant requérant autant de personnes !) (Ririto)

Ririto effaçait habillement sa présence, mais un développement inattendu dans la conversation avec sa supérieure la déstabiliser.

Heureusement, il se trouvait dans un endroit légèrement éloigné du village d’Hyumain d’Anode et du village de Demi-Humain, ainsi personne ne le voyait.

(Pour les habituer à l’extérieur, hein. Ok, si c’est la raison… Oui, les deux villages savent que je suis un Demi-Humain. Il n’y a pas de problème avec ça. Entendu… Pas du tout ! Veuillez ne pas vous excuser. C’est la première fois que j’apprendrais à des débutants. Je vous montrerai que je peux le faire correctement. Hein, me former au travail de la boutique de Rotsgard ? … Je voudrais continuer mon travail à l’extérieur. Ah, seulement pendant les vacances ? Si c’est le cas, j’en serais ravi. Ah… Ça aussi, hein. Hormis Akua, je dirais qu’il serait plus sage de faire en sorte qu’Eris ne serve que les clients la demandant. Oui. Ensuite, je rencontrerai ces quatre-là à l’endroit habituel. Ceci serait d’une grande aide. Bien alors, je vais vous quitter.) (Ririto)

Un soupir est sorti de la bouche de Ririto.

Pour lui, sa supérieure Tomoe était une personne qui le rendait nerveux, même s’il ne s’agissait que d’un rapport.

Elle avait pourtant des attentes raisonnables envers lui.

C’était le genre de conversation qu’il avait.

“L’entraînement aura lieu le matin et dans l’après-midi, je serais celui qui enseignera, hein. Eh bien, dans Rotsgard, il y aura sans aucun doute le nouveau dessert de Waka-sama et de Shiki-sama, je suis impatient d’y être. Puisque les Ailiens vont aider dans cette enquête, cela ne devrait pas être trop dur… Je devrais réfléchir au week-end.” (Ririto)

L’Ogre forestier Ririto, qui a fait de son mieux pour colporter les biens de la compagnie Kuzunoha, n’a pas participé à la bataille de Kaleneon et n’avait pas accompli de réalisation remarquable le démarquant, mais il se déplaçait constamment de village en village de clients habitués et a gagné leur confiance. Pour la compagnie Kuzunoha, il était un membre important dans son domaine.

Les colporteurs de la compagnie Kuzunoha étaient les petites mains faisant grandir le nom de la compagnie dans l’ombre.