tsuki-extra-31

Il est conseillé d’avoir lu jusqu’au chapitre 219

Extra 31 : La monnaie d’Asora est née de cette manière

 

 

 

 

Crédits

Trad: Quesako

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“… C’est vraiment un arrangement intéressant du début à la fin.”

Asora, le manoir de Misumi Makoto.

La Démone, Sari, qui avait connu un changement radical de position sociale il n’y avait pas si longtemps, soupirait dans la chambre personnelle que lui avait été donnée.

Elle était l’enfant direct du seigneur Démon, mais sans que cela n’affecte le résultat, elle avait démontré du talent et avait obtenu le droit d’être un candidat au futur seigneur Démon.

Et en même temps, elle était la fille qui était la plus proche de l’être, mais elle a instantanément abandonné cette position pour devenir l’esclave d’un Hyumain.

La pièce dans laquelle elle se trouvait mesurait environ 12 tatamis en taille (NTF : Environ 20m²) C’était un peu plus petit que la chambre qu’elle avait par le passé.

Dans Asora, ou plutôt, dans le manoir de Makoto en particulier, les chambres privées n’étaient pas bien grandes.

Peut-être que c’était à cause du fait qu’il était Japonais, il considérait que même 12 tatamis étaient bien trop grand.

En se basant sur la position sociale de Makoto et ses actifs dans ce monde, il pourrait avoir plusieurs chambres étant au moins deux fois plus grandes que celle où elle se trouvait.

Mais Makoto n’avait qu’un seul endroit dans Asora qu’il considérait comme sa chambre. Il y avait une grande bibliothèque qui atteignait le plafond, ce qui était le rêve secret de Makoto et la chose qui l’ennuyait le plus était que son lit ne cessait de devenir de plus en plus grand.

Il n’y avait pas de meubles luxueux, ni d’ouvrages artistiques. C’était une chambre assez spartiate.

Cela correspondait à la personnalité de Makoto, mais pas à sa position sociale.

C’était une pièce où l’on pouvait dire à quel point il y avait subi les changements à son arrivée dans ce monde.

En un sens, Sari a vécu une vie plus mouvementée de celle Makoto, mais elle n’était pas pessimiste pour l’avenir.

Peut-être qu’elle avait une grande adaptabilité, ou qu’il se pouvait qu’elle avait simplement acceptée la situation en abandonnant son bon sens.

Quoi qu’il en soit, Sari, au lieu de s’inquiéter sur un hypothétique futur (ou du moins le pense-t-elle), elle était plus intéressée par les quatre types de monnaies qui étaient alignées sur le bureau devant elle.

“Celle-ci est un mon, celle-là est un shu, Celle-ci est un bu… Et la dernière est un ryo. Pour la théorie, pour passer à la monnaie supérieure, cela se fait sur un multiple de quatre, mais la seule exception serait qu’il faudrait 250 mons pour avoir un shu… C’est vraiment compliqué. Non seulement ils utilisent l’écriture secrète de Lorel, ils ont aussi un système de calcul terriblement compliqué à apprendre que je n’y arrive pas à assimiler. Pour couronner le tout, ce qui est surprenant, c’est que la plupart des résidents savent l’utiliser. En d’autres mots, cela signifie que les personnes en vivent ici sont capables d’effectuer quotidiennement de tels calculs. Cela reflète également le standard des connaissances de ce lieu… Pas bon, j’ai mal à la tête.” (Sari) (NTF : Pour faire plus simple : 1 ryo = 4 bus = 16 shus = 4 000 mons. Plus d’infos)

Sari gémissait sur sa constatation du système d’Asora.

Par le passé les Démons et les Hyumains ont eu leur propre devise, mais à présent, ils avaient pratiquement la même maintenant.

Cette correspondance de la monnaie avec celle des Hyumains n’était nullement pacifique.

Et ainsi, Sari a appris l’ancien système monétaire des Démons, l’actuel des Hyumains, et le système derrière tout ça et l’a assimilé.

Mais dans ce lieu où Misumi Makoto l’avait ramené, ils n’utilisaient aucun de ces systèmes, à la place, une devise compliquée et bizarre.

Même la position des étoiles était complètement différente. C’était un monde différent dont personne ne savait où il se trouvait, alors on pourrait le considérer comme une évidence.

Mais même ainsi, elle a appris la manière correcte d’utiliser cette monnaie, sa valeur, le prix des fournitures, elle a été totalement surprise par la forme réelle de la compagnie Kuzunoha.

“Le mon et le bu sont utilisés dans la vie quotidienne. Le ryo est assez spécifique, je peux donc l’exclure. En y réfléchissant de cette manière, le bu est celle dont l’utilisation est la plus régulière, ce qui la rend plus facile en un sens. Mais pourquoi quatre types ? Et ce n’est pas comme si leurs tailles grandissaient… La chose la plus mystérieuse est que plus je les utilise, plus je m’y habitue.” (Sari)

Le mot ‘utilisé’ lui a fait lâcher un sourire.

Au début, c’était une terre où elle ne connaissait pas une seule personne, mais elle s’est impliquée dans la société d’Asora, ce qui lui a permis de se faire des amis et des relations.

C’était un sourire lié à ses souvenirs.

Il était inévitable que Sari fut troublée par toutes ces nouvelles choses.

La devise d’Asora était quelque chose qui n’a pas été établi par Makoto, mais par Tomoe qui l’a supplié à genoux pour que la monnaie fut comme celle lors de l’ère Edo.

Il était évident qu’un autre monde n’y serait pas familier et même pour Asora, qui était peuplé en grande partie par des résidents du désert, on pouvait dire que c’était quelque chose de terriblement différent.

En premier lieu, Asora était un endroit pouvant être autonome mais faisant commerce avec l’extérieur.

L’idée de Tomoe était qu’il y aurait des gens d’Asora qui se rendrait à l’extérieur dans l’avenir et ils auraient besoin de savoir comment utiliser l’argent. Makoto lui avait répondu que dans ce cas, pourquoi ne pas utiliser l’actuelle devise des Hyumains dans Asora ? C’était une de ces rares réfutations récentes de sa part, et pourtant, il a fait face à une défaite cuisante. Il n’avait pas pu tenir tête devant la ténacité de Tomoe.

En fin de compte, Makoto, qui était tendre envers ses amis, a cédé devant Tomoe alors que même qu’il pensait qu’il n’y avait aucun avantage à avoir une monnaie différente dans Asora.

Mais en réalité, il y avait un intérêt à avoir une monnaie unique.

Il existait de nombreux cas où être dépendant d’une devise étrangère pouvait poser problèmes.

Les Démons pouvaient avoir la même monnaie que les Hyumains en apparence, mais une partie d’eux continuaient à garder leur propre devise, ce qui atténuait un peu le problème.

Mais ces différents problèmes, auxquels Makoto ne pouvait songer, n’avaient pas beaucoup de signification dans ce cas.

Asora ne dépendra pas de l’extérieur et le flux monétaire dans Asora fonctionnaient en circuit fermé.

À tout le moins, il n’y avait aucun inconvénient à utiliser la même devise qu’à l’extérieur.

Disons plutôt que c’était comme Makoto l’avait dit. Ça serait moins problématique d’introduire un système déjà existant. Avec les avantages qui en découleraient.

En premier lieu, pour Makoto qui connaissait le mon, le ryo et les unités d’argents utilisés dans la préfecture de Kansei, ainsi qu’une connaissance approximative de la devise de cette ère, ce qui pourrait avoir aidé Tomoe.

C’était une étrange situation où la passion de Makoto pour la période Edo est venue à être utilisée.

Le prochain argument réaliste de Makoto a été de proposer d’utiliser le papier monnaie qui était plus facile à transporter, mais ça a été balayé avec le motif infaillible que ‘cela manquait de goût’.

Tout ceci formait les détails derrière la création de la devise d’Asora.

“Un ryo vaut 4,000 mon, mais la vraie partie mystérieuse de la monnaie de cet endroit est le ryo. C’est dû au fait que le ryo ne peut pas être utilisé pour acheter des choses.” (Sari)

Évidemment, lors de l’ère Edo, un ryo était une unité de monétaire normale.

Cela serait quelque peu embêtant de faire les courses avec le ryo, mais c’était toujours possible.

Mais dans Asora, c’était différent.

La valeur la plus forte, le ryo, ne pouvait pas être utilisée pour acheter des biens.

Ce que permettait le ryo, c’était de faire des échanges exceptionnels.

Avec le ryo, on pouvait faire une requête à des personnes ayant une position sociale inférieure à celle de Makoto et ses serviteurs, en d’autres mots, pratiquement tout le monde dans Asora.

Avec un ryo, on pouvait accéder aux archives contenant les souvenirs de Makoto les moins biens classés ; ça comprenait des choses comme la flore et la faune.

Avec cinq ryos, une personne pouvait choisir un boulot qu’elle aimerait expérimenter pendant une période de temps limité au lieu de faire un travail assigné selon son espèce et sa spécialité, en fonction de ses résultats lors de cet essai, elle pourrait même changer le travail qu’elle avait ; À cause de ça, la délimitation des emplois et des positions sociales pouvaient être fléchis de cette manière.

Bien sûr, même quand on obtenait des connaissances non ouvertes au public, sa diffusion, ses restrictions et sa mise en pratique requérait aussi une autorisation d’utilisation.

Si la personne ne parvenait pas à obtenir des résultats convenables dans le boulot qu’il souhaitait, ils retournaient à leurs précédents jobs, alors ce n’était pas comme si l’argent pouvait contourner les règles.

Au passage, avec 20 ryos, on pouvait avoir un simulacre de combat avec n’importe lequel des serviteurs de Makoto et se faire entraîner. Avec 100 ryos, c’était contre Makoto lui-même.

Quelque chose que l’on pourrait même pas souhaiter à moins d’être dans les hautes sphères d’Asora était rendu possible tant que la personne avait économisé de l’argent.

Mais bon, il n’y a pas eu une seule personne qui a voulu défier Makoto.

Il y a eu un précédent d’une personne ayant amassé de l’argent pour avoir un simulacre de combat contre un des serviteurs de Makoto et s’est ensuite fait entraîner par lui.

“Le fait d’amasser la richesse de plusieurs personnes était considéré comme une folie dans la société où je vivais auparavant et comment le dire, ce n’était simplement pas réaliste.” (Sari)

Sari gagnait un salaire pour le travail qu’elle réalisait.

C’était néanmoins une somme minuscule, mais suffisant pour mettre des économies de côté.

Elle n’avait pas de but pour les utiliser, mais elle n’était pas capable d’utiliser tout l’argent qui lui a été donnée lors de ces sept jours de travail, ce qui était essentiellement dû au caractère de Sari.

Sari avait l’habitude de se préparer à différents cas de figure.

En outre, comme elle était asservie par Makoto, ses repas étaient foncièrement gratuits. Mais s’il lui demandait son argent, elle n’aurait pas d’autres choix que de s’y conformer, alors on pourrait dire qu’il était inutile d’économiser de l’argent.

Malgré cela, le montant de ses économies augmentait chaque semaine.

Cela devait être sa vraie nature.

Pour le moment, elle songeait à inspecter les souvenirs que Tomoe et Mio appréciaient tellement lorsqu’elle aura réussi à économiser deux ryos.

“C’est mon opinion personnelle. Les mons sont plus faciles à transporter avec une cordelette, quant à l’endroit où l’échange de monnaie peut être fait…” (Sari)

Elle regardait les différentes monnaies tandis qu’elle les dessinait dans un carnet et écrivait ses réflexions dessus.

Les autres pièces en dehors des mons avaient été demandés à Makoto par Sari pour les étudier.

Il acquiesça de bonne volonté à sa demande et sortit l’argent d’un porte-monnaie qui ne semblait pas être utile, ce qui avait rendu Sari perplexe, mais elle n’allait pas se plaindre du résultat qu’elle escomptait.

Elle l’a remercié avec obéissance en récupérant cet argent prêté.

“… Avec ça, cela devrait être bon.” (Sari)

Pourquoi est-ce que Sari a fait une telle chose ?

C’était pour créer un manuel sur comment les utiliser.

Depuis l’époque où Makoto lui a ordonné de superviser l’émigration de la race aquatique nommée Lorelai, elle a fini par se joindre aux échanges avec les autres espèces aquatiques et également les discussions sur les édifices à construire aux bords de la mer.

Parmi tout cela, Sari avait ressenti que les espèces aquatiques avaient besoin de comprendre la monnaie unique en circulation dans Asora, alors elle étudiait à nouveau la devise.

Après avoir terminé son travail de la journée et avoir pris son repas, elle retournerait à sa chambre et c’était à ce moment-là que son temps libre débutait jusqu’à l’aube.

Elle n’était pas réprimandée bien qu’elle s’éclairait pendant la nuit. Il y avait même de l’eau et du thé dans sa propre chambre.

C’était vraiment un environnement des plus agréables, un environnement bien trop béni pour un esclave.

En y réfléchissant, la bouche de Sari s’est changée en un sourire.

Mais son expression est vite retournée à celle où elle réfléchissait à quelque chose. Un regard comme si elle fixait le vide.

“Maintenant que j’y réfléchis, chacun mon est fabriqué à partir d’un procédé spécifique, et pour couronner le tout, c’est réalisé à partir d’un alliage inconnu. Cela ne rouille pas, ne se brise pas et la magie de duplication ne fonctionne pas du tout. D’ailleurs, les containers étaient également pareil… Combien au juste cela coûte-t-il à fabriquer ?” (Sari)

Par essence, les outils, que les races aquatiques utilisaient, devaient prendre en considération l’eau salée et la brise marine.

Quand elle s’est souvenue qu’elle devait mentionner de ne pas s’inquiéter de la rouille de la monnaie, une question est apparue dans son esprit.

Peu importe la façon dont on le regarde, même la pièce de monnaie avec la plus petite valeur prendrait plus de temps et coûterait plus cher que sa valeur.

Il était évident que le coût de production ne collait pas.

Sari essayait de deviner les intentions cachées de Makoto, Tomoe et de leur groupe.

Bien sûr, il n’y avait pas d’intentions cachées.

S’il y en avait, cela serait simplement lié à la passion de Tomoe.

C’était une réponse si évidente que tout le monde pourrait facilement deviner que Sari serait désabusée quand elle apprendrait la réponse.

Sari, qui était plongée dans ses réflexions, a soudainement levé sa tête comme si elle avait remarqué quelque chose, et juste après, elle scrutait l’entrée.

Elle a senti la présence de personnes s’approcher.

Deux personnes qui n’affichait nullement l’intention de se cacher. Sari pouvait affirmer qu’elles se dirigeaient vers sa chambre.

Puisqu’elle ne sentait aucune hostilité en eux, elle a silencieusement fermé son carnet, a jeté un coup d’œil dans le miroir et a ensuite ouvert la porte pour accueillir les deux visiteuses.

“Tomoe-sama et Komoe-sama. Quelle surprise. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous aider ?” (Sari)

“Oui. J’ai entendu dire par Shiki que tu enseignes le principe de la monnaie aux espèces aquatiques.” (Tomoe)

“Bonsoir, Sari.” (Komoe)

Sari était surprise de la visite de Tomoe et Komoe, à qui l’avait-on expliqué qu’elle était en quelque sorte affiliée à Tomoe.

Il n’y avait pratiquement pas eu d’occasion où ces deux-là se sont impliquées avec Sari.

Ayant entendu que la venue de leur visite avait à voir avec la devise, le corps de Sari s’est légèrement raidi.

C’était un geste inconscient de Sari alors qu’elle savait que ce n’était pas pour la réprimander, mais elle a commencé à réfléchir à ses actions pour voir quand même si elle avait fait quelque chose de mauvais quelque part.

Mais elle n’avait rien trouvé.

Elle agissait autant que possible sous autorisation et elle ne cachait pas ce qu’elle faisait.

Pour le moment, c’était la raison pour laquelle Sari maintenait le silence an attendant que Tomoe s’exprime.

“… Je suis vraiment impressionnée-ja. Je suis venue ici pour dire de continuer ainsi. Komoe a demandé à venir pour une obscure raison, je l’ai donc simplement autorisée de faire comme bon lui semble-ja.” (Tomoe)

“Merci beaucoup. Je prévois d’étudier la monnaie dans les jours à venir en prenant en compte les autres races qui doivent encore venir sur ces terres.” (Sari)

“Quelle exemplarité-ja na. Waka et nous avons beaucoup de travail à accomplir, nous avons eu du mal à prendre soin d’eux. Nous comptons sur toi.” (Tomoe)

“Je ferai de mon mieux pour répondre à ces attentes.” (Sari)

Tomoe a hoché de la tête plusieurs fois de manière satisfaite aux mots de Sari.

Peut-être que ses affaires étaient terminées après avoir parlé avec Sari, Tomoe s’est retournée avant de sortir de la pièce.

Sari a incliné la tête avec solennité et l’a regardé s’éloigner.

Mais Tomoe s’est arrêtée de marcher pour tourner la tête dans sa direction.

“Ah, oui. J’ai oublié de te dire quelque chose. À propos de la ville maritime, nous avons décidé d’utiliser l’argent.” (Tomoe)

“L’argent ?” (Sari)

Incapable de comprendre ce que Tomoe lui disait, Sari a inconsciemment répété ce qu’elle avait dit.

Elle pouvait imaginer de nombreuses choses avec le mot ‘argent’, mais elle savait qu’aucune d’entre elles n’était la réponse correcte à celle que Tomoe pensait.

“Je parle d’argent, mais c’est une juste un moyen pratique de l’appeler. En fait, ce n’est pas de l’argent. Si je devais le dire en terme plus simple… C’est pour diviser davantage la devise. J’ai décidé de leur faire essayer le kan, le momme et les mons. J’ai déjà reçu l’approbation de Waka quand il a dit ‘Pff, fait juste comme tu le souhaites’. Shiki a déclaré que vous étiez la personne en charge d’eux. Je suis donc venue pour te le dire en avance.” (Tomoe)

“… Hein ?” (Sari)

Pour être plus précis, ce que Makoto a dit à Tomoe n’était pas exactement son approbation…

C’était plus comme s’il avait abandonné.

Mais ce n’était pas erreur de dire que ça pouvait être toujours considéré comme une approbation de sa part.

En premier lieu, la cause principale de la déclaration effrayante de Tomoe est issue de la confusion de Makoto sur la monnaie utilisée par Edo et Osaka. L’information sur le ryo qui étaient rarement utilisés par les roturiers dans leur vie de tous les jours et qu’il était plus échangé afin d’obtenir des choses que la monnaie de tous les jours ne puisse obtenir a été racontée par Makoto lors d’une discussion avec Tomoe. C’était ce qui avait causé l’incompréhension de Sari.

“Demain, je t’enverrai les informations à ce sujet, ainsi que les taux d’échanges du momme en ryo. Fais de ton mieux.” (Tomoe)

À l’époque d’Edo, il y avait déjà un système pour maintenir l’équilibre en place, mais il serait difficile d’adopter cette pratique telle quelle dans Asora.

Tomoe l’a constaté tandis qu’elle écoutait l’explication de Makoto. Tomoe a implicitement demandé à Makoto le taux d’échange du ryo qu’il devrait appliquer.

Au grand malheur de Sari, Makoto était incroyablement généreux envers le nombre de souvenirs liés à l’histoire japonaise qu’il était possible d’accéder.

Cette fois-ci, Tomoe était partie pour de bon.

Laissant une Sari complètement confuse.

“… Hein ?” (Sari)

Alors que Tomoe était déjà partie sans laisser la possibilité à Sari de la questionner, elle s’est une fois de plus exprimée par un ‘hein’.

C’était une vision où l’on pouvait ressentir de la compassion.

“Apparemment, ils vont changer quelque chose… Waka-sama a dit à Tomoe-sama de faire ce qu’elle souhaitait. Ah Sari, quel âge as-tu ?” (Komoe)

“Je vois, alors je suis l’onee-chan ici. Et donc, Sari, je vais aller à Tsige après-demain. Est-ce que tu veux un souvenir ? Je suis l’onee-chan, ainsi je vais t’acheter quelque chose ! Ah, j’en ai entendu parler de Shiki. Tu es monté que le bateau rapide avec l’hélice attachée dessus, pas vrai ? Comment c’était ? Ah… Et aussi…” (Komoe)

“Quand Sari ira à l’extérieur, allons à Tsige. Ma meilleure amie est là-bas. Je suis sûre que Sari va également l’aimer !” (Komoe)

Komoe était incroyablement intéressée par Sari. Elle lançait des questions les unes après les autres à Sari avec un grand sourire.

Mais Sari frémissait encore aux paroles effrayantes de Tomoe et la moitié de que Komoe avait dit l’a été dans le vide.

Elle a réussi à lui donner quelques réponses, mais elle n’arrivait pas à s’en souvenir correctement.

Mais même ainsi, l’impression que Komoe avait d’elle pourrait avoir été bonne, parce qu’après ça, Komoe et Sari s’entendirent rapidement à merveille et à chaque fois que la question de leur première rencontre était abordée, Sari s’en rappellerait comme de ‘l’apparition du kan et du momme’ et aurait toujours une expression peinée sur son visage quand elle en parlait.