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Tsuki – Extra 32 : Une journée avec Shiki

 

 

 

 

Crédits

Trad: Ghost

Check : Quesako

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L’un des serviteurs de Misumi Makoto à avoir fait un contrat avec lui, Shiki.

Parmi les trois serviteurs de Makoto, il était le plus excentrique.

Et ses journées étaient assez trépidantes.

“Il est déjà le matin, hein…” (Shiki)

En ayant constaté que l’aube s’était levée, il a arrêté ce qu’il faisait et a murmuré ces mots.

La chambre de Shiki était au 1er étage de la maison de Makoto.

Sa taille était environ de soixante tatamis. (NTF : Environ 100m²)

C’était convenablement aménagé, mais la quantité de livres et de documents était grande, il y avait différentes étagères et d’étuis, ce qui donnait l’impression que la pièce n’était pas si grande.

Cela avait été fondamentalement transformé en une salle d’étude, ainsi de nombreuses personnes en dehors de Tomoe et de Mio allaient et venaient dans cette pièce.

“Ça n’a pas autant progressé que prévu. D’imaginer que je ne pourrais pas encore saisir mon propre pouvoir. Pas bon.” (Shiki)

Un léger froissement s’est créé entre ses sourcils.

Sur le papier qu’il tenait, il y était écrit ses propres capacités.

Les 13 étapes.

C’était un pouvoir qui s’était réveillé en Shiki lors du pacte avec Makoto.

“Du 1er au 4e, ce sont des renforcements de mes propres aptitudes; Le 5e est basée sur le soin et de la régénération; Le 6e est pour le combat rapproché à l’épée; Le 7e est une technique d’absorption sur le principe d’une magie rituelle; Le 8e est un sort de scellement en trois étapes; Le 9e me donne la capacité d’employer mon ombre; Et…” (Shiki)

En ayant vérifié ses propres descriptions, Shiki a déplacé ses yeux vers la suite et s’est tu.

Les 13 étapes sont comme leurs noms l’indiquaient, treize pouvoirs différents.

Du moins, c’est ainsi que Shiki l’a interprété.

Le battement du pouls des anneaux, qui ont été implantés dans le corps de Shiki au moment du pacte, était quelque chose qu’il avait ressenti que peu plus tard et après avoir mené des recherches dessus, les 13 étapes étaient nées.

Actuellement, Shiki pouvait seulement utiliser cinq d’entre eux librement. Juste les cinq premières étapes.

Les autres pouvoirs étaient simplement des cas où il a réussi à les activer et en ce qui concernait l’ensemble du tableau des 13 étapes, c’était pratiquement flou.

C’était la raison pour laquelle Shiki avait faite de la recherche sur ses capacités, une activité quotidienne, en plus des missions de Makoto et ses fonctions à Asora. Il a fait de son mieux pour continuer sur les pauses de son travail à la compagnie Kuzunoha.

Depuis qu’il a conclu un pacte envers Makoto, il n’a pas eu de sommeil convenable en dehors de ses siestes.

“Il est formidable que mon corps n’ait pas besoin de beaucoup de sommeil. Au moment où j’ai acquis un corps de chair, j’avais cru qu’il serait difficile de concilier temps de recherche et temps de repos, mais on dirait qu’il peut tenir le même rythme déraisonnable que lorsque j’étais une Liche. Je peux en quelque sorte activer la 10e étape, mais sous condition. L’effet de la 11e étape s’affaiblirait à l’activation. Et je ne peux même pas saisir l’essence de la 12e étape. La 13e étape requiert bien trop de magie pour être activé, je ne peux tout simplement pas l’effleurer.” (Shiki)

Shiki a eu un sourire amer.

Comparé à la croissance et à la puissance de Tomoe et Mio, Shiki était très basique et aussi le plus compliqué.

Il a été sauvé par les treize anneaux au moment du pacte et juste avec ce point, Shiki pouvait ressentir à quel point il était petit par rapport à ces deux-là.

Mais hormis l’ampleur, passer un pacte avec un mort-vivant pourrait être catégorisé comme un cas très rare dans l’histoire

En premier lieu, les morts-vivants étaient des existences abhorrant les vivants et même Shiki, qui n’était pas une Liche à cause d’une revanche, a connu une période où cette haine a rongée son cœur.

Son dévouement aveugle pour la recherche, qui était la raison pour laquelle il est devenu une Liche, a été également un facteur important quant aux raisons pour lesquelles il détesterait passer un pacte de maître/serviteur avec quelqu’un.

Même s’il exploitait le fait qu’il avait un corps et un esprit n’ayant pas besoin de dormir, il était rarissime qu’un simple mort-vivant comme Shiki se transforme en une existence qui puisse ‘lutter’ contre Tomoe qui était un Dragon supérieur et l’Araignée Noire de la Calamité classifiée comme une calamité dans le monde.

Abstraction faite de savoir si cela était bon ou non, être profondément impliqué avec Misumi Makoto mènera toujours un changement du bon sens.

La chose que Shiki visait avec sérieux, le lui du passé l’aurait reniflé avec mépris et l’aurait considéré comme délirant.

“À présent, terminons le travail.” (Shiki)

Shiki a craqué son cou et a détendu son corps avec quelques étirements.

Il a pris un certain nombre de dossiers sur le bureau ordonné et a quitté la pièce.

Il est entré dans un bâtiment situé à côté de la résidence, a vérifié la croissance des plantes et a entendu le rapport des subordonnés par télépathie concernant les nouvelles plantes et animaux qui ont été découverts lors de leur exploration.

Pendant qu’il y était, il leur a donné des instructions pour la journée et a coupé la télépathie.

“Bonjour, Shiki-sama.”

“Bonjour.” (Shiki)

Ensuite, il s’est montré dans la salle où se trouvait les chefs des équipes des Orques des régions montagneuses et des Ailiens tandis qu’ils faisaient déjà leur travail.

Shiki les a salué.

“… Bien. Apparemment, il n’y a pas de problème en particulier. Nous avons besoin de personnes compétentes pouvant compiler les connaissances de Waka-sama et la situation dans Asora… Le groupe terrestre peut se débrouiller avec Sari et pour ce qui se concerne le groupe marin, nous pouvons trouver un Neptune avec une bonne mémoire. Est-ce que vous autres auriez-vous quelque chose à transmettre aux personnes de la mer ?” (Shiki)

Lire rapidement les documents empilés sur le bureau et appréhender la situation actuelle.

C’était vraiment habille et rapide.

“Rien pour moi. Il progresse bien.” (Orque)

Brève prise de paroles d’une Orque des régions montagneuses.

Elle était une amie d’Ema qui fut rapidement assignée à Shiki quand il est devenu le serviteur de Makoto.

Il y avait déjà de la familiarité dans la façon dont ils travaillaient tous les deux.

“Pas non plus besoin de rentrer en contact avec les peuples de la mer de mon côté. C’est juste qu’il y a un problème avec le travail sur lequel nous progressons en ce moment.” (Ailien)

Le rapport de la femme Ailien contenait le mot ‘problème’.

“Écoutons-ça.” (Shiki)

“Concertant la composition d’une équipe médicale selon vos ordres, Shiki-sama, nous, les Ailiens, sommes en général faible dans l’art de la guérison et l’état actuel est que beaucoup d’entre nous n’ont toujours pas réussi à atteindre le minimum requis que Shiki-sama a fixé.” (Ailien)

“Bien.” (Shiki)

“En plus de ça, nous pensions à instruire ceux qui sont doués en guérison. Et donc…” (Ailien)

“Entendu. Je vais préparer des personnes pour ce soir ou demain matin. Mais même si je parle de soigneur, il y a plusieurs types de mages. Assurez-vous de leur enseigner correctement aussi bien la théorie que la pratique des techniques. Puisque vous autres ne combattez pas sur terre, mais dans les airs, votre propre race devra fournir un certain niveau de soutien. C’est une tache nécessaire aux Ailiens. Soyez sûr de prendre votre temps pour le faire correctement.” (Shiki)

“Merci beaucoup.” (Ailien)

“Rien d’autre ?” (Shiki)

“Nullement.” (Ailien)

“Alors je vais compter sur toi. Les rapports seront à donner comme à leur habitude, le matin et la nuit, en excluant les urgences. Ah, en plus, on est d’accord que ce sont des documents qui doivent être délivrés à Tomoe-dono et à Mio-dono, n’est-ce pas ?” (Shiki)

“Correct.” (Ailien)

Ses subordonnés ont fait une révérence à Shiki, alors qu’il prenait place sur son bureau.

Son stylo se déplaçait rapidement sur des papiers complètement vierges.

Le premier était un document où il y avait un certain nombre d’articles écrits dessus, avec leurs explications; c’était un rapport à montrer à son maître, Makoto.

Compilant la quantité pharaonique des rapports en documents plus succinct et les télépathies de ses subordonnés, il arrangeait toutes ses informations en page de taille A4.

La magie ordinaire ne fonctionnait pas sur ces documents.

Les documents étaient empilés au point qu’ils atteignaient presque la taille d’une personne et les rapports oraux d’une dizaines de personnes; Il était impossible de les compiler sur un petit nombre de pages.

Les affaires qu’il devait signaler après les avoir examiné lui-même, les choses qui pouvaient être traitées sans qu’il soit nécessaire de les rapporter à Makoto et les histoires n’ayant pas besoin d’être signalées.

Après triage, il les a retranscrit sur des rapports qu’il devait communiquer à Makoto.

Ce qui intéressait ou non son maître; Shiki le savait très bien.

“… Aujourd’hui, cela a été plus rapide que d’habitude. Je ne veux pas perturber Waka-sama avec trop de rapports, mais… Je ne peux pas plus réduire la quantité, on n’y peut rien. On dirait qu’il est déjà l’heure de prendre le petit-déjeuner.” (Shiki)

Il a laissé un certain nombre de documents qu’il avait apporté de sa chambre et à la place, a saisi les rapports destinés à Makoto et les documents pour Tomoe et Mio, et ensuite, a quitté la pièce où se trouvait ses subordonnés.

En termes de temps passé à travailler, 30 minutes s’étaient passées.

“Shiki-sama est aussi occupé que d’habitude.” (Orque)

“Il est le genre de personne qui déteste n’avoir rien à faire. En tout cas, quelle quantité de documents à traiter chaque jour. Si nous avions ces ordinateurs, comme dans les souvenirs de Waka-sama, cette pièce serait toujours rangée.” (Ailien)

L’Ailien a abordé le sujet des ordinateurs.

Parfois, Shiki en parlait en marmonnant, mais pour les employés de bureau, les ordinateurs semblaient tout droit sortis d’un rêve.

“Huhuhu, Shiki-sama en parle aussi assez souvent. Mais en créer prendrait beaucoup trop de temps et d’effort, alors cela donnerait encore plus de travail, ça compliquerait juste la situation actuelle.” (Orque)

“Est-ce que cela ne fonctionnerait pas sur le même principe des Golems ?” (Ailien)

“Je ne sais pas du tout. Mais la forme me rappelle bien les choses que fabriquent les Ancien-Nains.” (Orque)

“Même avant l’arrivée des Divinités à Asora, cette place était déjà assez impressionnante. Nous pourrions être un peu trop gourmand.” (Ailien)

“Exact.” (Orque)

Parmi tous les documents qu’ils avaient déjà vérifiés, les deux se tenaient devant une pile devant être éliminée.

La fille Orque a lancé une courte incantation et la montagne de papier qui était devant elle a disparue en un instant.

En lieu et place, il y avait une sphère étincelante de la taille d’une perle.

“Si nous ramenons à ce stade de noyau, nous pouvons les utiliser de nouveau, alors cela ne finira pas en gâchis. C’est aussi important. Le papier est vraiment intéressant.” (Orque)

“Dans la patrie de Waka-sama, quelque chose comme ça serait normal, ou du moins c’est que j’ai entendu dire.” (Ailien)

“Même si tu en achetais plusieurs centaines, ceci ne coûterait pas plus cher qu’un simple repas.” (Orque)

Il était possible de rendre le papier vierge en utilisant un simple sort.

Même dans le Japon de Makoto, il n’existait pas de méthode aussi bizarre de réutiliser le papier.

Les deux se méprenaient naturellement sur la terre natale de Makoto alors qu’elles continuaient à traiter la masse de travail restante.

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Après que Shiki ait fini son petit-déjeuner avec Makoto et les autres, il s’est rendu à la compagnie Kuzunoha se trouvant à Tsige et à Rotsgard via Asora, et a entendu les rapports concernant l’état actuel de la compagnie.

Les deux magasins étaient en mesure de remplir leur stock et d’ouvrir le magasin par eux-mêmes, alors il n’y avait pas besoin pour Makoto ou Shiki d’être là. Shiki se montrait la plupart du temps après l’ouverture des magasins.

Ce type de contrôle a été mit en place par Tomoe et Shiki au début de la compagnie Kuzunoha, alors les employés en avaient déjà pris l’habitude.

“Pas de problème avec l’inventaire, pas de grosses requêtes non plus… Si les demandes d’équipement sont à ce niveau, alors le niveau des aventuriers n’a pas beaucoup changé. La suite concerne les réservations, hein. Il n’y a non seulement des commandes de la part des clients habituels, mais aussi pas mal des clients lambda. Bien que nous ayons acceptés que quelques-unes comme des exceptions…” (Shiki)

Au premier étage du magasin Kuzunoha à Rotsgard qui servait de QG, Shiki lisait les rapports quotidiens et l’aperçu général de la situation actuelle tout en gémissant.

D’habitude à cette période, Makoto écoutait généralement jusqu’au bout les rapports de Tomoe et Mio, puis allait voir Asora et Kaleneon.

D’abord, il récapitulait la situation dans les magasins, donnait des ordres et triait ce qui devait être dit à Makoto. Pour cette raison, Shiki devançait Makoto.

En ce moment, il s’inquiétait des demandes des clients concernant les réservations et les commandes.

Les marchandises de la compagnie Kuzunoha avaient beaucoup de popularité.

Puisqu’ils vendaient une grande variété de marchandises, c’était une situation où il y avait de nombreuses personnes souhaitant les réserver en avance dans le but d’en obtenir un montant fixe.

Ce que Shiki entendait par ‘exception’ étaient des personnes qui étaient liées à la compagnie Rembrandt, des clients négociant personnellement avec Makoto et un certain nombre ayant eu l’accord de Makoto lui-même.

En premier lieu, dans le cas où il s’agirait de produits dérivés d’Asora, ils restreignaient simplement la quantité de l’offre, donc s’ils le souhaitaient, ils pouvaient l’augmenter à leur guise.

Dans le cas des spécialités d’autres territoires, ils avaient un moyen de transport pratique à leur disposition, ainsi ils pouvaient facilement répondre à ces demandes.

C’était un problème qui pouvait être résolu par une simple décision de Makoto.

(En laissant de côté les exceptions faites par Waka-sama, dans la présente situation, si nous acceptions les réservations et les commandes, nos ventes se démarqueront. Même ainsi, il est évident qu’il y aurait des plaintes si nous acceptions ces commandes sans changer le montant total de l’inventaire. De part la situation de tous le monde, augmenter un peu le travail ne posera pas beaucoup de problème, mais…) (Shiki)

C’était une situation compliquée.

S’ils se contentaient d’augmenter la quantité de marchandises à vendre et la productivité, ça ne poserait pas beaucoup de problème à la compagnie Kuzunoha.

Mais Makoto avait l’effrayant idéal ne pas vouloir juste brasser de l’air au sein de la guilde marchande et dans le même temps, répondait au client venant dans le magasin dans la mesure du possible.

Makoto a en quelque sorte commencé à accepter la réalité dans une certaine mesure, mais en ce qui concernait les vérités fondamentales sur lesquelles se basaient le commerce, son attitude était encore naïve.

“Shiki-sama, puis-je entrer ?”

Après avoir frappé à la porte, une voix s’est adressé à Shiki.

C’était l’Ogresse forestière et employée, Akua.

“Entre.” (Shiki)

“Pardonnez mon intrusion. Au sujet de la réunion avec la guide marchande prévue cette après-midi, nous avons eu un message comme quoi elle a été décalée à ce soir. Ils ont dit que si nous étions absent, de le notifier avant midi.” (Akua)

“Réunion, hein. C’est celle auquel Waka-sama devait y participer, n’est-ce pas ?” (Shiki)

“Oui.” (Akua)

Changer l’heure de la réunion.

Si c’était il y a quelque temps, la réponse aurait certainement été ‘absent’.

Mais la situation a un peu changé.

Après l’épisode avec les variants ravageant Rotsgard, Makoto a commencé à devenir plus actif en tant que représentant de la compagnie.

“Si c’est la nuit, ça suivra avec le dîner, hein. En outre, je ne peux pas y aller…” (Shiki)

“Dois-je dire que nous allons être absent ?” (Akua)

“Waka-sama a déclaré qu’il ira. C’est une réunion de la guilde, alors Zara en fera également partie. Rembrandt et lui se connaissent, alors peut-être que c’est à cause de ça, j’imagine que Waka-sama veut lui témoigner de la considération.” (Shiki)

“Mais Mio-sama a sans doute déjà décidé du dîner et surtout…” (Akua)

“Je sais. On n’y peut rien. Pas d’autre choix que de faire avec. Si Waka-sama a décidé d’y participer, nous demanderons à Mio-dono de l’accompagner.” (Shiki)

“Waka-sama et Mio-sama ?” (Akua)

Akua l’a répété comme pour marquer sa surprise.

C’était un duo auquel personne ne s’imaginerait quand on en venait aux affaires commerciales de la compagnie Kuzunoha.

“C’est exact. Mais au cas où, accompagne-les, Akua.” (Shiki)

“… Quoi ?!” (Akua)

“Qu’y a-t-il ? Je vais promptement en informer Waka-sama.” (Shiki)

“Attendez, Shiki-sama ?!” (Akua)

“……” (Shiki)

“Veuillez ne pas enchaîner sur une télépathie comme si rien n’était, Shiki-sama !” (Akua)

“……” (Shiki)

“Akua, il semblerait que Waka-sama va y participer.” (Shiki)

“P-Pourquoi ?” (Akua)

“Si tu ne peux pas y participer quoiqu’il arrive, je demanderai à Eris de le faire. Est-ce que ça te va ?” (Shiki)

“Vous me demandez si c’est bon, mais savez-vous que cela sous-entend ?” (Akua)

“Que Waka-sama, Mio-dono et Eris irons à la guilde marchande ensemble.” (Shiki)

“… Je ne suis pas d’accord avec cela.” (Akua)

“Zara sera là et si tu participes, je ne crois pas que quelque d’important se produira. Je compte sur toi.” (Shiki)

“Entendu.” (Akua)

“Désolé pour tout ça.” (Shiki)

“Je vais prendre congé.” (Akua)

Akua a quitté la pièce avec le dos légèrement courbé et la tête baissée.

La voyant s’éloigner de sa vue, Shiki est vite retourné à son travail et a géré silencieusement et avec facilité le travail lié à la compagnie.

(Hmm, ça devrait suffire. Il ne reste qu’à attendre la nuit à venir et ratifier ce qu’il s’est passé. Maintenant, je dénombre cinq endroits où je dois me montrer, hein. Il est génial que ce soit toutes des affaires où il n’y a pas besoin de la présence de Waka-sama. Je vais demander à quelqu’un de traiter la transmission des lettres et donc… Mon retour à Asora se fera dans l’après-midi où j’en profiterais pour aller voir les Ancien-Nains et les Arkes. Cela serait une bonne idée de vérifier comme se porte Amélia tant qu’il fait jour, hein.) (Shiki)

Tenant un certain nombre de lettres en main, il est descendu au RDC et les a remis à l’employé le plus proche qu’il a trouvé.

La dernière chose, qu’il a faite, a été de faire un tour dans le magasin en saluant les clients et a ensuite quitté le magasin.

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“Shiki, cette fille que tu as laissée au soin de Komoe. Si je me souviens bien, c’est une étudiante de Waka-ja ga.” (Tomoe)

“Tu dois parler d’Amélia.” (Shiki)

“Exact, celle-la-ja. Est-ce que tu crois qu’elle peut devenir quelqu’un d’utile ?” (Tomoe)

“… Je ne peux pas encore me prononcer. Après tout, elle est toujours au stade où elle peaufine son propre potentiel.” (Shiki)

“N’est-ce pas quelque chose que tu lui as enseigné dans les cours de l’académie ?” (Tomoe)

“La personne elle-même a déclaré qu’elle souhaiterait travailler pour la compagnie Kuzunoha. C’est trop complexe pour elle en ce moment, alors je vais vérifier à nouveau son potentiel.” (Shiki)

“Alors que même tu ne demandes pas autant aux autres étudiants ?” (Tomoe)

“Les sœurs Rembrandt sont déjà liées à notre société; Jin possède différentes qualités. Bien que ce soit seulement un entraînement basique, nous ne pouvons pas les considérer avec les mêmes critères.” (Shiki)

Shiki et Tomoe conversaient tandis qu’ils prenaient un repas.

La salle à manger d’Asora.

Lors d’une nuit où Makoto et Mio s’étaient rendus à Rotsgard, Tomoe et Shiki savouraient un dîner dans un bar proche de l’arène d’Asora.

Les alentours étaient en effervescence et les Orques regroupés appréciaient la nourriture et les boissons.

“Est-ce qu’il n’y a rien d’autre à ajouter ? Komoe a déclaré que tu venais la voir tous les jours et que tu lui prêtais beaucoup d’attention.” (Tomoe)

“… Après tout, elle est une étudiante de Waka-sama. Je veux simplement faire autant que possible pour donner un coup de main dans ce qu’elle entreprend.” (Shiki)

“Eh bien tu vois, j’ai moi-même jeté un coup d’œil sur la façon dont elle se portait et elle était plutôt désespérée. Shiki, on dirait qu’elle est vraiment amoureuse de toi-ja no.” (Tomoe)

“Hngh.” (Shiki)

“Même Waka-sama l’a remarqué, ne l’as-tu pas remarqué ? Est-ce quelque chose de surprenant ?” (Tomoe)

“C’est peut-être parce qu’elle rappelle mon passé nostalgique. Je ne nierais pas qu’il y a différents facteurs qui ont affecté ma décision.” (Shiki)

“Comme c’est louable-ja na. J’ai une légère aversion envers les étudiants honorifiques, mais cette fille, elle m’a fait me souvenir de Lime. Je ne déteste pas ce type de personne.” (Tomoe)

“Merci beaucoup.” (Shiki)

“… Évidemment, c’est dans l’hypothèse qu’elle peut devenir quelqu’un d’utile-ja ga na.” (Tomoe)

“Je vais vous montrer que je peux l’entraîner à un niveau convenant à votre goût. Quand le moment sera venu, je voudrais la placer sous la garde de Lime, Est-ce bon ?” (Shiki)

“Ça ne me dérange pas. S’ils sont utiles, leur nombre n’est pas un souci. Je vois. Si nous devons l’utiliser de la même manière que Lime, elle aura besoin d’être un minimum aguerri en combat. Et les chances, qu’elle aura de voir toi et Waka, augmenteront, hein.” (Tomoe)

“Cela pourrait sembler être un peu sournois.” (Shiki)

“C’est toi tout craché. Mais…” (Tomoe)

“Oui ?” (Shiki)

“Si tu envisages de faire abandonner son hyumanité à cette fille, comme dans le cas de Lime, assures-toi d’abord d’avoir la permission de Waka. À l’époque avec Lime, Waka a été furieux. Je ne veux pas expérimenter ça à nouveau-ja. Je ne veux plus voir ça.” (Tomoe)

“… Compris.” (Shiki)

Tomoe a fini par avertir Shiki.

Des paroles exprimées pour que Shiki ne fasse pas la même erreur.

Étant démasqué sur son dernier recours, Shiki a ravalé ses mots et a acquiescé avec une expression humble sur son visage.

“Tu vas faire des recherches et de l’enseignement à partir de maintenant, pas vrai ? Ceci sera difficile, mais fais de ton mieux. Je vais te laisser.” (Tomoe)

“Ah, oui. Merci pour la considération. Passe une bonne nuit.” (Shiki)

“Idiot. Waka va m’appeler plus tard de toute façon. Pas moyen que je dorme. Je vais prendre une pause, juste une pause.” (Tomoe)

“Merci pour ton dur labeur.” (Shiki)

Shiki a vu sa senpai s’éloigner tandis qu’elle secouait sa main.

“Ça va être bientôt l’heure du rapport d’Ema. J’ai comme l’impression que je pourrais commencer mes recherches dans les mêmes tranches d’heure que d’habitude.” (Shiki)

Il a jeté un coup d’œil aux résidents qui faisaient du chahut en buvant, et tout en réfléchissant à ses plans futurs, il a quitté le bar.

Et ensuite…

“Il est déjà le matin, hein.” (Shiki)

Ses nuits blanches se sont poursuivies.

Par chance, il était un Hyumain par le passé qui regrettait tout le temps perdu à dormir.

Pour Shiki, bien se porter sans avoir besoin de dormir était un plus agréable.

C’était le complet opposé de Tomoe et Mio.

Ces filles appréciaient pouvoir dormir.

“Bon sang. Peu importe le temps que j’ai, ce n’est jamais suffisant.” (Shiki)

Et en réalité, il n’y avait nulle expression de fatigue sur le visage de Shiki.

On pourrait même affirmer qu’il y avait de l’allégresse dans son regard.

Shiki appréciait énormément sa vie quotidienne bien remplie.