Il est conseillé d’avoir lu jusqu’au

Chapitre 110 et à lire avant l’extra 16.

La guilde des aventuriers sur la corde raide

 

 

 

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La guilde des aventuriers de Tsige était très occupée.

On pouvait facilement compter le nombre d’aventuriers qui utilisaient cette ville comme base et les requêtes étaient de haut-niveau.

La raison en était le désert dont personne ne savait s’il avait une fin.

Les personnes, qui visaient à être rapidement riches, qui désiraient devenir plus fort, qui étaient attirées par l’inconnu que représentait le désert.

En effet, il y avait des aventuriers qui allaient dans le désert de leurs propres volontés, mais il y avait également des marchands qui considéraient le désert comme un lieu débordant d’attrait en raison des nombreux produits de valeurs qui pouvaient y être obtenus.

Malgré les nombreux dangers rodant dans le désert par rapport au gain possiblement obtenu, il y avait encore des personnes dans Tsige qui visaient le désert.

En d’autres termes, aventuriers et marchands sont étroitement liés, alors la guilde des aventuriers, qui non seulement gérait les questions relatives au désert, mais aussi la sécurité de la zone, était toujours débordée.

Pour le personnel de la guilde, être associé à la branche de Tsige signifiait qu’ils ont été promus, mais en même temps, il y avait un risque élevé d’être enseveli par la pile de travail et finir par devoir se retirer. C’était un lieu de travail dangereux dans un sens différent de celui des aventuriers.

“Est-ce tous les rapports pour aujourd’hui ?”

La guilde des aventuriers, la branche de Tsige.

Au troisième étage, où les aventuriers allaient rarement, dans une des pièces, un homme, qui avait ses deux jambes croisées sous le bureau et ses deux mains au niveau de sa bouche, a demandé une confirmation.

La personne lui faisant face était un homme âgé.

Il avait une certaine prestance et devait avoir également une bonne réputation, pourtant, les mots lui étant adressés avait fait redresser l’homme et une certaine pression a parcouru tout son corps.

“Oui, Directeur !” (Vieil homme)

L’homme assis semblait avoir une trentaine d’année et si on devait juger à leurs apparences, il serait plus vraisemblable de croire que leurs positions étaient inversées.

Mais… si leurs prestances étaient prises en compte, en d’autres termes, si quelqu’un était dans cette salle, ils auraient été capables de dire que leurs positions sociales étaient bien celle-ci.

Cela montrait à quel point l’homme en imposait naturellement.

“Donc le taux de réussite des requêtes relatives au désert est toujours aussi faible que d’habitude. Eh bien, il est probable qu’on ne puisse faire autrement avec le nombre de ces requêtes déraisonnables…” (Directeur de la branche de Tsige)

“Mais le quota de requête réussit que le siège central nous a demandé de faire ce mois-ci a été rempli en toute sécurité.” (Vieil homme)

“Je m’en fous de cette histoire de quota. En mettant de côté les chiffres ici présents, vous n’avez pas oublié le taux idéal de requêtes réussies que la guilde des aventuriers devrait viser, non ?” (Directeur de la branche de Tsige)

“Bien sûr que non ! Dans le cas d’une guilde des aventuriers située dans un secteur fréquenté sont de 70%. L’idéal à atteindre serait de 85% !” (Vieil Homme)

Il a nerveusement répondu à son supérieur. Il ne montrait pas le calme qu’il avait affiché lorsque l’étrange aventurier avait ramené les yeux de rubis et qu’il les avait évaluées.

“… Alors, quel est le taux de réussite actuel à Tsige ?” (Directeur de la branche de Tsige)

“… 18%.” (Vieil homme)

“Pas de quoi se vanter.” (Directeur de la branche de Tsige)

“D-Désolé d’outrepasser mes fonctions, mais en considérant sur les spécificités de cette ville, je pense qu’il y a certaines choses pour lesquelles nous ne pourrons rien faire. Et en réalité, le taux de réussite, qui n’est pas lié au désert, surpasse les 90%.” (Vieil Homme)

“…Hmph. Et j’ai dit que c’était un problème que ce nombre ne soit que de 18% lorsqu’on y ajoute les requêtes relatives à l’équation. N’est-ce pas la preuve qu’un grand nombre des quêtes déposées ici ne sont pas convenablement accomplies par les aventuriers basés ici ?” (Directeur de la branche de Tsige)

“Mais… Directeur, il y a trop peu d’aventuriers assez forts pour y aller et revenir. En règle général, quand un aventurier, assez compétent pour remplir une nombre décent de requête, fait son appition, il finit par mourir. Dernièrement, le groupe de Lime Latte, qui montrait les meilleurs résultats, ne semble plus accepter beaucoup de requêtes…” (Vieil Homme)

“Assez ! Je ne veux plus entendre d’excuses du matin au soir. Nous avons besoin d’établir un département qui sera spécialisé dans le désert et changer de fond en comble la manière de gérer les choses. Quitte à établir des plans, on pourrait avoir des aventuriers qui peuvent enseigner les choses basiques à savoir sur le désert…” (Directeur de la branche de Tsige)

Le directeur a murmuré la seconde moitié avec une mine sombre.

“…”

“Parmi les morts de ce mois-ci qu’il y a eu lieu dans le désert, combien d’entre eux ne remplissait pas le niveau demandé pour y rentrer ?” (Directeur de la branche de Tsige)

“Si nous prenons en compte les corps qui ont été identifiés, environ 170.” (Vieil homme)

“Même si le niveau requis a été mis en place pour leurs propres bien, ils ne peuvent pas à s’y tenir, hein. L’attrait d’un lieu où réside la fortune pourrait être attrayant, mais c’est juste…” (Directeur de la branche de Tsige)

La tête dirigeante de la guilde des aventuriers à Tsige, Luther, a poussé un long et profond soupir.

La peine de ne pas pouvoir remplir convenablement le devoir de la guilde des aventuriers était visible avec ces rides créées par le plissement de ses sourcils.

Après un certain temps, il a silencieusement expiré, comme pour faire peau neuve.

“Vraiment affligeant.” (Luther)

“…”

“Ces résultats ne sont pas quelque chose que nous pouvons rapporter à notre hiérarchie. Après tout, ce n’est un problème que nous pouvons résoudre en un claquement de main.” (Luther)

“O-Oui.” (Vieil homme)

“Dans ce cas, lutter efficacement contre les entrées illégales du désert en travaillant de concert avec les succursales de cette région.” (Luther)

“Oui !” (Vieil homme)

“Tu peux partir maintenant.” (Luther)

“H-Hum…” (Vieil homme)

Son supérieur a annoncé la fin de cette conversation tendue, mais l’homme n’avait pas acquiescé et à la place, il a plissé le front et a essayé de dire quelque chose.

Son supérieur n’avait pas posé de question sur une partie qu’il trouvait étrange dans le rapport.

Un rapport inhabituel.

Ce n’était pas les rapports sur les taux de réussite ou sur l’avancement des projets.

C’était en partie de la raison pour laquelle il se tenait devant le directeur de la guide des aventuriers de Tsige était justement pour avoir une discussion concernant les détails de cette anormalité.

“Qu’y a-t-il ?” (Luther)

“En fait, il y a eu un petit nombre de personnes qui se sont récemment enregristrés en tant qu’aventurier…” (Vieil homme)

“Si c’est à propos de l’affaire de la personne qui n’augmente pas son niveau, je vais m’en occuper. Je ne devrais pas avoir à le dire, mais il est strictement interdit de rendre ça publique.” (Luther)

“Vous allez vous en charger ?!” (Vieil Homme)

“Veuillez faire tourner l’information que lui et son entourage sont classés comme confidentiel. Il est très probable que je doive gérer ça officiellement dans un futur proche.” (Luther)

“… Qu’est que cela veut dire ?” (Vieil homme)

“Inutile de stresser. C’est bon pour vous de juste oublier cette affaire. C’est ce que je veux dire. Si je devais le dire plus simplement, cela signifie que vous allez devoir garder votre langue dans votre poche auprès du groupe d’aventurier compétent avec lequel vous êtes en bons termes pendant un bon bout de temps, ce même groupe qui fait d’étranges mouvements dernièrement. C’est tout ce que j’aurais à dire.” (Luther)

“Hiii ! J-Je vais vous laisser !!!” (Vieil homme)

En ayant eu sa réponse, l’homme, qui avait agi quelque peu en marge des règles du personnel, a été choqué par le fait que ses actions étaient connues et il a immédiatement décidé de partir.

La seule personne restante dans la pièce était le directeur de cette branche qui n’avait pas changé sa posture depuis le début de sa conversation.

“Un aventurier ne montant pas de niveau, hein. Une erreur dans le système illusoire ou peut-être une sorte de malédiction ? Observons le un peu et en fonction de la situation, je devrais peut-être le signaler au boss de Rotsgard. C’est plus que suspect.” (Luther)

Une personne est apparue dans l’esprit du directeur de la guilde des aventuriers de la branche de Tsige.

Si sa mémoire était bonne, cette personne n’avait pas changé d’apparence depuis son enfance.

“Bon sang. Lime oubliant son devoir d’aventurier et mordant la compagnie Rembrandt ; La pile de requête pour le désert ; Des aventuriers trop faibles, et pourtant, essayant leur chance dans le désert et finissant par mourir ; Le taux de réussite des requêtes étant très loin des 70% demandés par la guide… même pas 20%. Avoir autant de problème pourrait pris pour une blague.” (Luther)

Avec une voix où l’on pouvait déceler de la fatigue, le directeur avait le visage plongé en arrière et regardait le plafond.

“Ça serait bien si un super aventurier, un chevalier ou un mage pouvait venir à Tsige pour faire la médiation dans la dispute avec la compagnie Rembrandt et Lime. Tout en résolvant le problème de la compagnie Rembrandt en modifiant l’état d’esprit de Patrick-dono et en réglant de la pile de requête. Une existence qui serait suffisamment puissante pour encourager le développement des aventuriers apathiques.” (Luther)

Le directeur se murmurait à lui-même un doux rêve.

Il était clair qu’il avait un puissant statut social, mais en même temps, c’était également un métier épuisant.

Il ne faisait aucun doute qu’il était dans une situation délicate et dangereuse.

“Si seulement la célèbre Tueuse de Dragon venait dans le désert et tuait le Dragon supérieur qui y loge ou l’arrivée de ce groupe super fort de mercenaire, qui est confiné dans l’union Lorel, qui combattrait les mamonos et les Demi-Humains du désert. Ah… si seulement la Déesse-sama nous avait envoyé un héros pour gérer ce problème, comme elle l’a fait avec la race des Démons…” (Luther)

Ses pensées avaient déjà atteint le stade où la logique n’avait plus de prise.

“… Pas bon. C’est évident que je m’effondrais avant qu’un de ces cas ne se produise. Si, en plus de ça, une telle existence débarquait à Tsige, j’exploserais tout simplement. En travaillant consciencieusement sur mon travail, en polissant mes compétences jour après jour, le futur s’améliora et en même temps, tous les problèmes seront résolus ; c’était ma conviction, mon pilier. Mais le travail à faire dans Tsige ne semble jamais s’arrêter. Je veux répondre aux attentes de mon boss. Honnêtement, je veux améliorer la guilde de cette ville. Mais bon, devrais-je le faire…” (Luther)

Même en sachant que ces idéaux ne seraient pas atteints, il n’avait pas d’autre choix que de faire ce qu’il pouvait.

Au bout du compte, il avait beau réfléchir à différents moyens pour résoudre cette situation, le directeur arrivait à la même conclusion.

La charge aux aventuriers, le traitement des requêtes et la gestion de cette ville ; le maintien de ces liens et leurs améliorations a lentement acculé la guilde des aventuriers.

C’était une situation où il n’aurait pas été étrange de voir la chute de la guilde depuis bien longtemps. La raison, pour laquelle était encore debout, était évidemment en raison de la fiabilité du personnel et de l’efficacité du directeur.

Sa peine sera-t-elle récompensée ou finira-t-il broyé par cette masse de travail ?

Cette réponse lui apparaîtrait bientôt.

Il ne savait pas encore que la sortie de ce long tunnel serait proche.

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