Il est conseillé d’avoir lu jusqu’au chapitre 48, idéalement juste après le 49
Extra 38 : Anomalie dans la forêt
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Les aventuriers affiliés à la guilde des aventuriers risquent perpétuellement de mourir.
Mais quand ils quittaient une colonie pour faire leur travail, ce n’était pas comme s’ils combattaient en permanence avec leur vie en jeu. Baisser leur garde et être arrogant n’étaient pas des options et leurs requêtes avaient leur propre rang en fonction de la difficulté.
Évidemment, ils ne prendront pas toujours des boulots adaptés à leurs aptitudes.
En d’autres mots, même les aventuriers dans Tsige avec les meilleures aptitudes prenaient des boulots qui rentraient dans la catégorie ‘Pour se faire de l’argent’ et ‘Très facile’. Même dans le désert où pourtant le niveau de dangerosité pouvait faire un pas de géant selon les zones, ce n’était pas une exception.
L’un de ces endroits était la forêt que l’on pouvait voir dès la sortie de Tsige lorsqu’on entrait dans le désert.
Un certain niveau de sécurité avait été assuré avec un chemin menant à la forêt et la distance à parcourir n’était pas si importante.
À l’heure actuelle, il n’y avait aucun rapport sur des monstres particulièrement dangereux sur le chemin menant à la forêt. En raison du fait que le désert était incroyablement vaste, personne n’avait encore atteint ses parties les plus profondes, mais juste avec cela, on pourrait considérer cette place comme une oasis dans le désert. Mais cela ne s’arrêtait pas à ça, Cette forêt avait un certain nombre de plantes et d’arbres de valeur.
On pouvait s’entraîner ici, s’en servir pour jauger sa puissance, par dessus-tout, on pourrait en tirer un revenu.
De nombreux aventuriers se dirigeaient vers cette forêt et il allait sans dire qu’ils faisaient de leurs mieux dans leurs entraînements et pour accomplir les demandes de la guilde.
Évidemment, c’était devenu un endroit célèbre dans le désert où les aventuriers débutants et intermédiaire se rassemblaient.
Et ainsi, la forêt s’est fait nommer Forêt Tinarack en raison de la plus populaires des matériaux récoltés, l’herbe Tinarack.
Quelque se produisait en ce moment même.
Les aventuriers se dirigeant vers la forêt Tinarack ne revenaient plus.
Un groupe de débutant disparaissant sur le chemin de la forêt n’aurait pas été vraiment un problème.
Les gens diraient ‘Ils se sont sous-estimés’ sans montrer une once de pitié envers eux.
Qu’ils n’avaient pas encore les aptitudes requises pour entrer dans le désert.
Mais l’histoire changeait quand on parlait de la disparation d’un groupe de niveau intermédiaire parti se faire de l’argent.
Même la guilde des aventuriers en a été étonnée.
Pour couronner le tout, cela faisait sept jours d’affilés sans qu’aucune des quêtes liées à la forêt fût complétée, c’était clairement une situation anormale.
La guilde a formé une équipe d’investigation avec des érudits et des combattants aguerris qui ne commettraient pas d’erreur lors de cette enquête dans la forêt. Ils se sont répartis le rôle en équipe de protection et en équipe d’investigation, il y avait un mage et un alchimiste spécialisés en recherche en tout, ainsi que trois aventuriers particulièrement efficaces en combat.
Il était vrai que la guilde l’avait constituée à la hâte, mais même ainsi, les trois aventuriers spécialisés au combat étaient classés parmi les dix meilleurs de Tsige, les érudits étaient également aguerris au combat.
Aux yeux de la guilde, ils estimaient avoir envoyé une équipe à toute épreuve.
“Ces volards sont tellement arrogants qu’ils ont baissé leur garde, quelle blague~. Sont-ils sains d’esprit pour se séparer ?”
“Voleurs-faiblards ?”
“C’est le mot qui m’est venue grâce à mon irrésistible capacité à donner un nom aux choses. La contraction entre voleurs et faiblards. Ça sonne étonnamment bien.”
“Eris, le duo n’est plus là…”
“… Ah, oui.” (Eris)
Un petit ombre menait une conversation détendue alors qu’elle marchait sur le corps d’un aventurier.
La personne avec laquelle elle parlait était plus grande qu’elle et elle a donné un coup de pied sans retenu sur l’érudit.
Le corps a été envoyé voler de manière incroyable en prenant en compte le poids d’un Hyumain jusqu’à percuter un arbre plus grand que la moyenne.
En examinant attentivement, il y avait deux autres qui avaient perdu conscience.
C’était l’acte des deux Demi-Humaines.
“Hmph, on dirait que ces deux-là nous ont remarqué. Ils ont l’air d’être un cran au-dessus du reste de ces voleurs.” (Eris)
“Apparemment, il y a une ville nommée Tsige pas loin d’ici. C’est la base des aventuriers. Cela signifie qu’ils ont remarqué l’étrange situation dans cette forêt où ils faisaient ce qu’ils voulaient.”
‘C’est la raison pour laquelle les aventuriers les plus forts se sont déplacés’, c’était ce que la plus petite avait déduit.
“Ça me rend folle, tu sais~ ?. Faire tout qu’ils veulent dans la forêt que nous nous occupons. Savent-ils à quel point cela a été difficile de la faire grandir à ce point-là ? Croient-ils que cette forêt est apparue miraculeusement ?” (Eris)
“Hmph, lesHyumains savent juste voler. Après tout, ils sont les chouchous de la Déesse.”
“Hahaha~. Dans ce cas, nous serions des cultivateurs. Genre, faire pousser des arbres et des plantes pour le bien de nos maîtres les Hyumains ? Leurs cerveaux seraient-ils faits de guimauve ?” (Eris)
“… C’est parce que nos ancêtres n’aimaient pas cette situation qu’ils ont finie par s’isoler dans un tel endroit reculé. Je ne sais pas à quoi les Elfes pensent pour coexister avec eux, mais nous nous éloignons du sujet.”
“Oui oui. Aussi rigide que d’habitude Akua. Hmm ? Oh~” (Eris)
“Quel est le problème, Eris ?” (Akua)
En laissant échappé une fausse surprise avec son ‘oh~’, la Demi-Humaine Eris a pointé dans une certaine direction de la forêt.
“Les deux autres sont raisonnables dans leur prise de décision.” (Eris)
“?” (Akua)
“Ils prévoient de prioriser le rapport de la situation plutôt que de sauver leurs camarades.” (Eris)
“… Comme c’est gênant.” (Akua)
“Non non, je pense que c’est en fait une bonne décision… Si on n’était pas leurs opposantes et si ce n’était pas notre forêt.” (Eris)
“Hmph, c’est vrai. Je vais m’occuper de celui se déplaçant rapidement. Eris, tu…” (Akua)
“Le mage ou l’érudit, pas vrai ? Compris.” (Eris)
Avec un grand sourire, Akua tenait un arc dans sa main et a traversé la forêt sans jeter un coup d’œil à Eris.
D’autre part, Eris a commencé à lancer une incantation, elle a fait virevolter son petit bâton comme pour jouer avec et l’a elle ensuite ramené à sa taille. Puis, elle a juste mis les mains derrière la tête et a commencé à marcher.
Au moment où elle avait arrêté de faire virevolter son bâton, son incantation était déjà finie.
“Bon sang. Cela faisait un moment où nous ne sommes pas venus faire la récolte et que voyons-nous à notre arrivée ? Des aventuriers pullulant un peu partout. Quelle plaie.” (Eris)
Eris a marché pendant un moment dans la forêt tout en marmonnant.
C’est exact. La forêt Tinarack était en fait une forêt que leur race cultivait depuis longtemps. Cette végétation était quelque chose de planifier depuis longtemps.
En considérant les points de vue d’Akua et d’Eris, les Hyumains étaient simplement des insectes nuisibles qui pullulaient dans leurs domaines et volaient leur récolte comme si c’était la leur.
Lorsque la comparaison entre eux les cultivateurs et les Hyumains comme nuisible a été faite, la relation entre eux a été établie.
Une relation où l’élimination était la solution idéale.
C’était aussi simple que ça.
“La plupart d’entre eux étaient faibles, mais ils étaient rusés et il y en avait même certains qui étaient plutôt forts. Une fois que vous en voyez un, il y a d’autres rampants dans le coin. Quelle plaie. Le comprends-tu ? Attends… Il n’y a pas moyen que tu le puisses.” (Eris)
Eris a arrêté sa marche et a levé les yeux.
Il y avait un seul homme ayant été piégé par les branches d’un arbre qui s’était étendu d’une drôle de manière.
Un Hyumain.
Le sort, qu’elle avait lancé en ayant fait tourner son bâton, l’avait capturé.
Il n’y avait pas d’autres présences dans la zone, il semblait que son compagnon a priorisé sa fuite de la forêt.
L’homme piégé résistait pathétiquement.
“Alors vous autres… Vous êtes donc l’anomalie se tapissant dans la forêt Tinarack !” (Érudit Hyumain)
“La forêt Tinarack ? Ah… Ça me sape le moral. Quelle plaie~.” (Eris)
“?” (Érudit Hyumain)
“Pour commencer, il n’y a pas d’anomalie ici. Vous autres est juste des insectes nuisibles pour elle. Ce lieu est jardin médicinal que nous les Ogres forestiers gérons depuis toujours. C’est l’un de nos jardins.” (Eris)
“Quoi ? Cette enfant… Une Ogresse forestière ?” (Érudit Hyumain)
Peut-être parce qu’il était dans une situation désespérée où il ne pouvait rien faire d’autre, l’érudit Hyumain a questionné la Demi-Humaine.
Mais son apparence et sa réponse à sa question était tellement inattendue que l’homme en était légèrement confus.
“… J’ai plusieurs fois ton âge. Oh, qui s’en soucie de toute façon. Tu dois être un alchimiste, un érudit ou un brasseur. Il y a quelque chose que j’aimerais te demander.” (Eris)
“H-Hein ? Je suis un érudit spécialisé dans les plantes médicinales. Mon nom est Ab Turner.” (Érudit Hyumain)
“Je ne t’ai pas demandé ton nom. Ainsi vous autres aventuriers de Tsige nommés bien ce lieu la Forêt Tinarack ?” (Eris)
“C’est… Exact.” (Érudit Hyumain)
“En d’autres mots, c’est lié aux chanvres Tinarack… Non, l’herbe Tinarack poussant somptueusement dans cette forêt ?” (Eris)
“Ouais, cette Forêt Tinarack n’est pas limitée à ça, il y a aussi d’autres plantes de valeur, alors il doit y avoir encore plus d’herbe de valeur plus profondément dans cette forêt, mais…” (Érudit Hyumain)
La réponse de cet homme a provoqué un lourd soupir d’Eris.
Elle affichait clairement son mécontentement sur son visage.
“Cela veut dire que pour vous autres, cet endroit est une forêt miraculeuse abritant un grand nombre de plantes de valeur, c’est bien ça l’érudit des plantes médicinales, Turner-kun ?” (Eris)
Eris affichait un sourire en coin avec des poches sous les yeux alors qu’elle observait l’érudit toujours piégé par l’arbre.
“Nous croyons que c’est un miracle de la Déesse. Nous le considérons comme un des trésors sommeillant dans le désert.” (Érudit Hyumain)
“Et c’est dire que c’est supposé être un érudit. Vraiment navrant.” (Eris)
Eris a marmonné ça en ayant haussé les épaules.
“Hé, tu sembles être quelqu’un avec qui on peut dialoguer, pourrais-tu donc me relâcher ? Il pourrait y avoir un malentendu. Mais une fois quand on en aura parlé, nous pourrions parvenir à un accord avec lequel tout le monde serait satisfait.” (Érudit Hyumain)
“Héhéhé, même si tu me dis ça tout en lançant une incantation en ancien langage, je ne ressens aucun envie qui me persuade de t’écouter.” (Eris)
“?!” (Érudit Hyumain)
“D’ailleurs, le fait même qu’une forêt existe au sein d’un climat tumultueux comme celui du désert est déjà un miracle. En mettant de côté le fait que la forêt a un climat stable malgré qu’elle soit dans le désert.” (Eris)
“Quoi ?” (Érudit Hyumain)
“Crois-tu vraiment qu’un tel emplacement aussi avantageux permettant à une forêt de pousser et faire coexister de nombreuses variétés de plantes et d’arbres et que beaucoup d’entre elles sont des précieuses plantes médicinales puisse exister par un simple ‘miracle’ ?” (Eris)
“C-C’est…” (Érudit Hyumain)
“Aucune chance. Nos ancêtres ont mis tout leurs cœurs et leurs âmes pour cultiver cette terre, et pourtant, vous entrez comme si c’était à vous et volez comme bon vous semble.” (Eris)
Pendant un instant, le regard d’Eris est devenu glacial et acéré, comme pour abattre l’homme.
Cela n’a duré qu’un instant. Aussitôt après, ses yeux étaient redevenus apathiques et pochés, mais l’homme a ressenti un frisson qu’il n’avait pas ressenti avant.
“C-C’est un malentendu. Nous ne savions pas que cette forêt était la propriété de quelqu’un pour commencer !” (Érudit Hyumain)
“Certainement~. Vous autres ne savez pas même pas la raison pour laquelle cette forêt est un jardin.” (Eris)
“?” (Érudit Hyumain)
“… Au plus profond, nous cultivons la fleur Ambrosia. C’est un jardin où tout a préparé pour la protéger. Eh bien, il n’y a personne chez nous les Ogres forestiers, qui dirait ‘l’ignorance est l’innocence’. Je vais devoir te faire payer ton péché.” (Eris)
“La fleur Ambrosia ? Non, attends. Je t’en prie attends ! Payer pour mon péché ?! Ne me dis pas que tu vas me tuer ?!” (Érudit Hyumain)
Ab Turner a vivement réagi à la déclaration ‘payer pour son péché’ qu’Eris venait de dire.
Plutôt que de réagir à la plante de grande valeur, il était plus inquiet pour sa propre vie.
90 % des personnes disparues étaient déclarés mortes, cette réaction était naturelle.
“Tuer ? Pas moyen. Si vous aviez mis vos sales mains sur les fleurs ambrosia, alors j’aurais tué nombreux de vous autres, mais… Je n’assassinerais pas bêtement des Hyumains-sama.” (Eris)
“Tu ne vas pas me tuer ? Mais j’ai entendu dire que de nombreuses personnes sont portées disparues…” (Érudit Hyumain)
“Heureusement, vous n’avez pas touché aux choses de valeur, et aussi le fait, vous avez fait avec sans le savoir. Oui oui, il y a encore un peu de place pour de la miséricorde. La plupart des intrus ne sont pas ‘morts’ jusqu’à maintenant, rassures-toi.” (Eris)
“Quoi ?! Est-ce vrai ?!” (Érudit Hyumain)
Eris s’est exprimée avec des sous-entendus, mais l’homme ne pouvait plus penser assez clairement pour le remarquer calmement.
“Je ne suis pas un Hyumain, alors je ne mens pas à moins que ce soit nécessaire. J’ai fait simplement aider toutes ces personnes dans notre travail d’Ogres Forestiers.” (Eris)
“Du travail manuel, hein. Vous autres êtes plus intelligents que je n’aurais cru.” (Érudit Hyumain)
“… Oui, tu vas faire partie de la forêt pendant quelque temps. Et ainsi, je vais devoir t’endormir un moment. Avant que tu ne te réveilles, tu seras sur place.” (Eris)
“… ? Un sort de… Somm…” (Érudit Hyumain)
Turner s’était endormi et ses entraves se sont défaites.
Mais Eris a simplement regardé son corps chuter, le regardant simple tomber sur le sol dans un bruit sourd.
“Même les Ogres forestiers les plus jeunes en connaissent plus sur la forêt que toi le proclamé érudit. C’est une bonne opportunité d’en apprendre plus pour toi avec ton corps.” (Eris)
La petite Ogresse forestière a fait virevolter son petit bâton.
Quand elle a fait ça, l’herbe s’est étirée comme des plantes grimpantes et ont enveloppé le corps de l’homme.
“Ooh, tu as déjà fini, Eris.” (Akua)
Eris a réagi à la voix venant de sa droite, Akua se tenait là.
Elle n’était pas blessée et portait l’aventurier son épaule droite.
“… Akua, c’est barbare. Tu l’as complètement transformé en une ruche. Est-il encore même en vie ?” (Eris)
“Il l’est. Après tout, il n’y aurait aucun intérêt à le ramener sinon.” (Akua)
Akua a secoué l’homme qui avait plusieurs blessures de type perforante et on a pu entendre un petit gémissement.
C’était proche du réflexe. Il n’avait toujours pas repris connaissance.
Mais il était clair qu’il avait été battu à plat de couture.
On pouvait voir qu’il avait été transpercé par de nombreuses flèches.
“Exact. C’est bon tant qu’ils sont en vies. Rentrons. Il y a eu un grand nombre cette fois-ci, alors demandons un coup de main à l’équipe de réserve.” (Eris)
“Ouais, Shishou en sera ravi. Après tout, nous devons les faire travailler pour le montant que les aventuriers nous ont volé.” (Akua)
“Exactement~.” (Eris)
Les deux filles à la peau brunâtre se nommant elles-mêmes Ogresses forestières ont disparu dans la forêt comme si elles s’y fondaient.
Les disparitions dans la Forêt Tinarack se sont poursuivies.
L’équipe d’investigation a fait également partie des victimes et la forêt a silencieusement continué à dévorer les aventuriers.