Il est conseillé d’avoir lu jusqu’au chapitre 38.
Extra 39 : Rédemption rampante
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“Lime Latte, hein. Quel type problématique.”
Au moment où Misumi Makoto commençait étrangement à apprécier le jus de banane dilué dans l’eau dans un restaurant de luxe du centre-ville de Tsige.
Une réunion se tenait à l’intérieur d’un magasin où personne ne pourrait rentrer à moins d’avoir une invitation; Une place où les roturiers ne pouvaient pas être aperçus.
Il n’y en avait personnes d’autres à part eux, l’endroit leur était réservé.
Il y avait quatre Hyumains avec des âges différents. Ils continuaient leurs discussions sans afficher le moindre d’intérêt à la nourriture allant et venant.
Un homme a marmonné ces paroles avec une expression aigre sur le visage.
Lors de cette conversation, le nom de Lime Latte est sorti.
Il était l’homme avec le rang et le niveau le plus élevé dans la guilde des aventuriers de Tsige.
“Même si nous parlons de l’éliminer, il n’y a aucun remplacent de sa carrure. La seule chose que nous pouvons faire est de le tolérer pour l’instant.”
La seule femme du groupe, qui donnait l’impression d’avoir dans la trentaine, avait un sourire amer sur le visage en acquiesçant de la tête.
Elle était la plus jeune de ce groupe.
Par rapport aux trois autres, l’un avait la fin de la trentaine et les deux restants avaient plus de cinquante ans.
“Mais la décision de la guilde marchande affecte lourdement les aventuriers. Bien qu’ils aient une position sociale élevée, au bout du compte, les aventuriers sont ceux travaillant sur le terrain, c’est un fait où nous y pouvons rien.”
“Les requêtes de collecte qui ne sont plus envoyées à la guilde des aventuriers, mais à la place à la guilde marchande. Pour Lime et les autres aventuriers aidant les novices, c’est basiquement du vol du travail, ou du moins ce qu’ils disent…”
Le second plus jeune du groupe a acquiescé aux paroles du vieil homme avec une barbe blanche.
Personne ne montrait de joie sur leur visage.
Il était clair que ce n’était pas une discussion plaisante.
“Mais c’est certainement une chose nécessaire à faire pour avoir un accès stable à ces matériaux à bas prix. Il est vrai que cela implique de prendre le travail d’une certaine partie des aventuriers.”
“Bien que cette décision n’ait pratiquement rien à voir avec Lime Latte. Des plaintes viennent d’endroit problématique.”
“Il y a des personnes vociférant qu’il y a besoin d’aventuriers de faible niveau dans cette ville. Les aventuriers de haut niveau se rassemblent ici de par le monde avec comme objectif, le désert. Ne devraient-ils pas être d’accord avec cette image ?”
“S’il y a des petites requêtes pouvant ramener de l’argent sans avoir besoin de passer par la guilde marchande… Ce serait plus pratique de cette manière. Pour nous, les aventuriers de bas niveau sont aussi des clients importants, mais si cela entraîne une baisse de ces aventuriers pour les remplacer par des hauts niveaux, ça ne sera pas un problème.”
“En d’autres termes, c’est un plan tout à fait logique et efficace, c’est exactement la raison pour laquelle il a été accepté. En raison de ceci, même le groupe se faisant remplacer a obtenu des références pour les villes voisines ! De quoi au juste sont-ils mécontents ?!”
“Sérieusement… Tout le monde en tire profits. C’est un plan splendide issu de cette personne.”
“… Oui.”
Au moment où le mot ‘cette personne’ a été entendue, un petit blanc s’est installé et l’homme barbu a donné son agrément.
“Et pourtant, cet homme et les aventuriers influencés par lui ignorent la moitié des requêtes liées au désert, en outre, les requêtes concernant la compagnie Rembrandt, qui sont au centre du plan de cette fois-ci, sont complètement ignorées.”
“Si c’était juste pour ça, cela ne justifierait pas de nous réunir…”
C’était comme s’il disait ‘nous aurions pu l’ignorer’.
“Ils sont devenus fous. Aller même jusqu’à s’unir avec vous savez qui pour lancer une maladie maudite. En outre, c’est une maladie maudite de type sommeil où même l’église ne peut rien faire.”
“… Je me le demande. C’est ce que Rembrandt-sama a déclaré publiquement, mais est-ce la vérité ? Si c’était vraiment une maladie maudite de ce niveau, il est impossible que l’église ne puisse pas la traiter.”
“Personne n’a revu sa femme et ses filles depuis lors. Il est possible que cette maladie maudite affecte l’apparence. Dans cas, je serais en mesure de comprendre la raison pour laquelle il ment en prenant en compte leur avenir en considération. Après tout, ses deux filles sont dans la fleur de l’adolescence.”
“Comme d’habitude, il n’y a pas laissé fuiter d’informations, hein.”
“Oui. Toutes les personnes qui s’occupent d’eux sont des employés extrêmement loyaux. J’en suis jaloux.”
“Et qu’en est-il du mage ?”
“Pas bon. Cela fait un moment que nous avons perdu toutes traces de lui. C’est donc que la compagnie Rembrandt l’a déjà capturé, hein… Il pourrait être déjà mort.”
“Si c’est le cas, c’est mauvais. Si en ayant capturé le mage, ils n’ont pas résolu la situation, alors c’est du sérieux.”
La conversation se poursuivait dans une ambiance lourde, tout comme le mot ‘sérieux’ l’évoquait.
Le dessert avait été servi récemment et les autres plats avaient été débarrassés.
De la vapeur s’évacuait de la tasse de thé et dégageait une bonne odeur.
Malheureusement, la discussion n’avait pas atteint quelque chose ressemblant à un retournement de situation.
“En tout état de cause, l’élimination de Lime est fondamentalement un fait. Si des aventuriers pouvant le remplacerse présentent, nous pourrions immédiatement le mettre hors d’état de nuire. Gardons à l’idée, que nous pourrions avoir à le faire même sans un remplaçant.”
“Compris. Il y a en fait un groupe revenant juste du désert auprès duquel nous pourrions attendre de grandes choses. L’attente pourrait ne pas être longue.”
“Ah ? C’est la première fois que j’en entends parler.”
“C’est apparemment un groupe avec une voleuse nommée Toa comme chef. L’autre jour, ils sont venus vendre une quantité scandaleuse de matériaux de valeur. Ils sont également actifs pour compléter les quêtes, et pour le moment, il n’y a rien à redire à leurs sujets.”
“Alors à l’avenir, concernant la contre-mesure pour Lime… Si nous devions nous y opposer directement, il n’y a aucun doute que notre côté recevrait d’importants dommages.”
“Même si nous utilisions les meilleurs assassins que nous avons sous la main, ça serait quand même difficile de l’assassiner dans le désert. Même ainsi, si nous essayons de l’éliminer en ville, qui saitla quantité de travail que nous aurons à abattre avec les préparatifs. Rien que d’y penser, j’ai mal à la tête.”
“Si c’est à ce sujet, j’ai quelques informations intéressantes. Je gardais un œil sur les mouvements d’argent de Lime Latte et il y a un endroit où il envoie une quantité d’argent non négligeable avec grande précaution.”
“Oh ? Ou est-ce ? Si c’est une organisation financière, il pourrait leur faire garder de l’argent. Si c’est une femme ou un enfant illégitime, nous pourrions les prendre en otage. S’il a une faiblesse, il y aura plus de méthode pour le gérer.”
“Cet endroit est…”
La femme s’est arrêtée de parler pendant un instant, et ensuite, elle a affiché son plus beau sourire avant de rependre.
“L’orphelinat Wades.”
Au moment où le nom de cet établissement a été prononcé, tout le monde avait le même sourire.
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“Pff…”
L’homme, qui était resté seul, a poussé un lourd soupir.
(Qui sait combien de fois nous avons eu des réunions de ce genre. Sérieusement, avoir une face cachée n’est pas quelque chose d’agréable à avoir. Surtout le genre à prendre la vie des autres. C’est quelque chose qui me pèse de plus en plus sans jamais disparaître. La Déesse ne me pardonnera sans doute jamais toutes les choses que j’ai faites.)
C’était l’un des quatre, l’un des deux cinquantenaires, celui sans la barbe.
À la différence des trois autres, il n’avait pas quitté le restaurant à la fin de la réunion.
Non, il n’avait pas besoin de le quitter.
Après tout, c’était son magasin.
“Est-ce que la discussion s’est mal passée ?”
La femme, qui a servi l’alcool à l’homme, s’est adressée à lui.
À un moment donné, deux femmes avec le même visage se sont installées de chaque côté de lui.
Celles ayant amené la nourriture étaient aussi ces deux femmes.
Pour lui, elles étaient également des personnes qui connaissaient ces deux visages et partageaient avec lui ses secrets.
“Non. La réunion sur comment gérer Lime a progressé.”
“… C’est donc ainsi. Félicitation.”
“Jona Faren a été celle qui a flairée cette information. Il envoie pas mal d’argent à l’orphelinat Wades. Il a été prudent, mais on dirait qu’aucune information n’échappe au réseau d’information de cette femme. Cela arrive tout le temps, mais ça reste impressionnant.”
Tout en ayant loué la femme nommée Jona, il a aussi ressenti de la peur envers la personne à l’origine de la maladie maudite frappant la femme et les filles de Rembrandt dont même elle ne pouvait avoir pas d’informations sur lui.
“?!”
“… C’est l’endroit où je vous ai recueillies, non ? Je vais vous le demander avant d’être confronté à un quelconque problème. Le saviez-vous ?”
L’homme l’a demandé pour être sûr.
Il n’y avait pas de reproche dans sa voix.
“Non. Nous ne savions pas du tout que Latte et l’orphelinat Wades partageaient une relation, mais…”
“‘Mais quoi ?”
Il l’a pressé de répondre.
“J’ai entendu une rumeur selon laquelle une personne riche envoyait régulièrement des dons importants.”
“Des donations à un orphelinat, hein. C’était vraiment quelque chose ne lui correspondant pas. Je vois. Alors l’identité de cette personne riche est Lime.”
Les deux jumelles étaient silencieuses.
Il n’y avait aucun doute sur le fait que cette personne riche était Lime.
C’était un sentiment compliqué, mais aucune objection n’a été exprimée en ce qui concernait la neutralisation de Lime, en d’autres mots, l’assassinat de Lime.
“ Je vous ai adoptée ensemble dans cet orphelinat. Je pensais seulement ramener Keema, mais j’ai pris aussi ta sœur Carol sous mon aile après que t’avoir vu t’accrocher à elle en pleurant. Comme quoi cette décision était la bonne.”
C’était simplement dû au fait que les deux ont fini par être incroyablement compétentes dans leur travail.
Pour l’homme, cela a été une heureuse nouvelle.
“Oui. Nous sommes vraiment reconnaissantes pour ça, Bilky-sama.”
“Mais la personne, qui vous a sauvée avant que je ne vienne et vous a permise de vivre une longue vie, était Lime avec ses sons à l’orphelinat. C’est un fait maintenant. Même ainsi, serez-vous toujours en mesure de me servir loyalement ? Même quand vous recevrez un travail qu’on pourrait considérer comme méprisable en salissant vos mains…” (Bilky)
“Bilky-sama nous a correctement appris à nettoyer correctement. De plus, comme nous l’avons dit, depuis le jour où nous avons été adoptées, vous nous avez fourni vêtements, nourriture et logement; Toutes ces choses qui nous ont permis de grandir sans ressentir d’inconfort. Notre patron et père est Bilky-sama.”
“… Je vois. Entendu. Vous pouvez partir.” (Bilky)
“Veuillez-nous excuser.”
Sa sœur Carol n’a pas prononcé un seul mot et a simplement montré la même attitude et expression que sa petite sœur en quittant la pièce avec elle.
Ils se connaissaient depuis longtemps.
Bilky était sûr qu’il n’y avait au ni mensonge, ni hésitation de leur part.
Le malaise, qu’il avait ressenti au début, a maintenant disparu.
Seul une légère peur est restée.
C’était infime, mais c’était un aiguillon qui ne disparaissait pas.
“Morris, hein. La majordome de Patrick Rembrandt et aussi la personne en charge du côté obscur de cette compagnie. Rembrandt est un homme compatissant, mais il est impossible qu’il puisse avoir monté une compagnie aussi énorme juste avec cela. Il y a forcément du sale boulot à accomplir et ce Morris est la personne en charge de ça. À l’origine, il était un assassin compétent. Comme d’habitude, il est quelqu’un qu’on ne peut pas jauger.” (Bilky)
Bilky a murmuré le nom de celui qui lui a fait cette requête.
Ce n’était pas la première fois qu’il était en lien avec Morris.
Pas seulement ça. Avant que Bilky ne récupère son travail actuel, Morris avait été une existence qui l’avait guidée par la pratique en tant que professeur dans ce domaine.
Bilky ne pouvait pas refuser si la requête venait de lui.
“Non, c’est seulement moi. ‘L’aînée’, Kuuma, semblait avoir quelque chose en tête lorsque le nom de Rembrandt a été mentionné. Dès le début, il a reçu un accueil positif en ce qui concerne le plan sur les matériaux. Après tout, nous parlons de lui. Avant d’avoir ouvert mon propre magasin, j’étais un employé de la compagnie Rembrandt.” (Bilky)
Dans ce cas, depuis le moment où cette requête a été présentée par Morris de la compagnie Rembrandt, il n’y avait plus la possibilité de refuser.
Par conséquent, l’acceptation de la demande s’est effectuée sans problème.
“En premier lieu, la personne, qui a perçu le talent de Keena et Carol, était Morris.” (Bilky)
Par le passé, il était son élève, et pourtant, quand il était dans un endroit où la personne en question n’était pas là, il appelait Morris sans son titre honorifique.
C’était un comportement inconscient de sa part dû à de l’envie envers les réalisations de Morris tandis qu’il était actif… Et aussi de la peur. Pour couronner le tout, il y avait aussi du dégoût.
‘Si je devais choisir entre l’une et l’autre, ça serait Keena, mais ces deux-là ont un sacré potentiel en tant qu’assassin. Si j’étais toujours actif dans le métier, je les aurais polis comme des germes’, c’était ce qui avait été murmuré à Bilky.
Mais même ainsi, Bilky ne voulait pas trop s’impliquer avec Morris.
Depuis l’époque où il a obtenu ce restaurant de luxe sur membres exclusifs, il avait réfléchi à quelque chose, et dernièrement, il en était de plus en plus sûr.
Que Morris pourrait utiliser ces deux-là comme boucs-émissaires et qu’il pourrait avoir suffisamment d’argent avec son autre travail sans avoir besoin de se fier aux assassinats.
La partie concernant les boucs-émissaires était vraie, mais la raison pour laquelle cela pesait aussi lourdement sur Bilky était principalement à ce qu’il avait accumulé dans son cœur.
Ce qui a financé ce restaurant était le revenu de ce travail d’arrière fond.
Mais si on lui demandait s’il pourrait vivre de ce revenu…
Le mot ‘retraite’ apparaissait souvent dans l’esprit de Bilky ces derniers temps.
Il n’en pouvait plus.
Ce n’était pas un monde dans lequel quelqu’un pouvait y vivre longtemps.
C’était la raison pour laquelle il a enseignée à ces sœurs des choses leur permettant de vivre une vie correctement une vie normale au cas où elles commenceraient à penser pareil à lui.
C’était une sorte d’expiation pour lui.
L’existence, qui a permis à cette pensée de naître en lui, était également Morris.
Il ne faisait aucun doute qu’il était exemplaire en tant que majordome, et il prendrait même parfois le rôle de son maître lors de négociations. Il soutenait la famille Rembrandt en publique et en coulisse.
On racontait qu’un certain pourcentage d’investissement rentables de la compagnie Rembrandt sont des propositions de Morris.
Pour couronner le tout, il a aussi contribué dans de nombreux établissements avec ses propres fonds.
Ce genre de chose n’a pas été publié officiellement, mais ce n’était pas comme si c’était une chose secrète pour les gens comme Lime.
Et aussi…
Ceux s’avérant être un obstacle pour la compagnie et son maître, il les écraserait secrètement, peu importe que la manière soit légale, illégale, inhyumaine ou cruelle.
Il essayait d’en broyer un en ce moment.
Ce n’était pas la première fois qu’il faisait une demande d’agir en coulisse.
Morris était l’amalgame de tous ces points. C’était ça qui faisait trembler Bilky.
Avoir appris l’existence de ces assassins en devenir était soi-disant était avoir fait un don.
Il était censé avoir fait un don pour sauver de malheureux enfants, il en a ensuite informé Bilky.
Quand Bilky a demandé comment Morris l’avait appris, il avait naturellement répondu avec un ‘C’est quand j’ai été appelé là-bas pour me remercier de ma donation’.
Il était difficile à saisir.
Ce genre d’existence est très probablement le genre de personnes qui peuvent vivre comme des monstres permanents du côté sombre du monde.
Son cœur était parvenu à certaine compréhension à ce sujet.
“Lime Latte est un fou. Cela serait une chose d’attaqué une grosse compagnie. Mais tu as choisi de combattre un adversaire qui ne faut au grand jamais provoquer. Morris le sans ombre vit encore à l’heure actuelle, hein…” (Bilky)
Dans le passé, à l’époque où Morris était encore actif, il y avait des rumeurs selon lesquelles il avait eu un boulot avec le nom de code ‘sans ombre’, ce qui lui a valu ce surnom.
Bilky plaignait Lime et redoutait Morris.
Après avoir jeté ce qui restait dans son verre dans sa gorge, il a quitté son siège.