tsuki-chapitre-26.5

Hyumain, la vérité et une rencontre

 

Crédits

Trad: Quesako
Check: Sora

 

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Zetsuya

C’était le nom de la ville où je vais vivre.

Il y avait aussi de nombreuses personnes vivantes sur le lieu, qui était appelé la ‘dernière base’, elle était positionnée sur la bordure de la frontière.

Sur la ligne principale d’exploration et de récupération.

Bien que mes connaissances m’ont été transmises par ma onee-chan, elle était ma seule famille.

La bordure du monde était considérablement vaste et que même maintenant, il était dit que les Hyumains n’ont pas encore tout exploré.

Ceux qui habitaient sur ces terres étaient des ‘manonos’ dont certains pourraient être si puissant que c’est devenu une tradition de traiter ces informations comme une blague, mais elles contenaient une dure réalité.

Même ainsi, en raison des ressources précieuses, d’ennemis formidables et des métiers qui ne se trouvaient qu’ici, beaucoup d’aventuriers et marchands, qui arrivaient ici, ne pouvaient pas généralement partir à cause du charme diabolique de cette terre et restaient ici.

À force d’acharnement, les personnes ont pu établir des bases malgré la rudesse du désert.

Il y avait naturellement beaucoup de campement qui se sont effondrés en chemin mais tant que la base existait, il n’y aura aucun souci à se faire.

Les disputes entre les résidents étaient très fréquentes, ce n’était pas étonnant avec autant de gens avec le sang chaud.

Cet endroit, Zetsuya est estimé être une des plus grandes places parmi celles établies dans les parties explorées du désert, il y avait même des preuves qu’elle aurait été établie depuis plus de deux décennies.

En réalisant ce que Zetsuya avait pour objectif, c’était devenu aussi l’objectif majeur de ces aventuriers qui étaient une partie de la ville. Je ressens étrangement la même chose.

C’était parce que je l’ai entendu parler maintes et maintes fois que j’étais capable de retenir tout cela.

Cependant, ceci restait un endroit extrêmement dangereux.

Ma onee-chan, Toa était une aventurière dans un tel endroit.

Bien que le travail était extrêmement dangereux, onee-chan avait son propre objectif.

Ainsi, même si nous en avions déjà discuté de nombreuse fois, nous étions incapables de partir du désert et de retourner à la ville-frontière de Tsige.

“Encore…, nous n’avons pas d’argent. Un jour, j’essayerai d’apprendre vraiment à comprendre tes manies… Idiote d’onee-chan.” (Rinon)

Je ruminais mes plaintes tandis que je soupirais en regardant à l’intérieur du portefeuille qui ne contenait seulement que quelques pièces.

Elle a obtenu une énorme dette en ayant échoué à la requête d’un de ses employeurs.

La dette a été établie quand onee-chan se préparait pour sa prochaine aventure. Bien qu’elle avait sa façon de faire pour les requêtes, elle avait dépassé la limite de temps qui lui a été donnée.

Elle a été incapable de la finir.

Et pour finir durant la requête, elle a complètement perdu l’équilibre en ayant marché le long d’une falaise.

Les blessures de onee-chan ont été graves, mais elle était déjà guérie et l’argent, qui lui restait, a pu couvrir les honoraires.

Finalement, elle n’a pas pu rentrer à la maison où nous vivions tous les deux.

Dans l’intérêt de repayer la dette, elle lui fallait travailler, ce fut plus tard que je fus informée par une personne que je ne connaissais pas.

Et c’est ainsi que l’histoire s’arrêta.

C’était l’histoire que j’ai réussie à constituer après avoir écouté les discussions des aventuriers qui étaient rentrés.

Apprendre la situation m’a fait trembler.

Parce que, j’ai estimé que je serais dans l’incapacité de rencontrer ma onee-chan de nouveau.

En outre, il était impossible pour moi de continuer à vivre par mes propres moyens dorénavant.

Je n’avais aucune compétence pratique que je pouvais utiliser pour travailler, ni les habilités pour devenir aventurière.

Les seuls, qui travaillaient ici, s’étaient ceux en rapport avec les aventuriers.

Mais voilà, je ne pouvais compter que sur moi maintenant.

Quand onee-chan a disparu, cela signifiait que j’étais limitée dans le temps avant que les usuriers n’essaient de me retrouver, c’était le début du compte à rebours.

Vivre ici était dangereux.

Il serait indispensable d’avoir de l’argent.

Je me suis cachée afin de ne pas attirer l’attention du public.

Je ne savais pas quoi faire pour apprendre la situation actuelle d’onee-chan et l’aider.

Mais j’étais inquiète, terrifiée et seule.

La dernière chose qui me venait à l’esprit, c’était ma onee-chan.

Mon unique et seule onee-chan. Bien que nous ayons parfois des querelles, peu importe ce qui arriverait, j’ai compris qu’elle sera toujours la personne la plus importante pour moi.

Heureusement, j’ai économisé par moi-même pendant que je vivais seule.

Peu importe combien de jours ça prendra, je boirai petit à petit de l’eau pour tromper ma faim, et j’apprendrai à n’avoir besoin que d’un seul repas par jour au même moment.

Je serais capable, d’une certaine façon, de survivre tous les jours tout en collectant lentement des informations concernant l’état d’onee-chan.

Et à un tel moment, c’est arrivé.

“ Toi, tu es la sœur de Toa. Ah Rinon, pas vrai ?” (Homme)

“……..” (Rinon)

Je n’ai pas répondu puisque je pourrais rencontrer le même sort qu’onee-chan qui a été capturée.

C’est pourquoi malgré le fait que le nom de ma sœur soit sorti, je n’ai pas l’intention de montrer que je veuille répondre.

“Même si tu gardes le silence, nous avons déjà enquêté sur toi alors abandonne. Habituellement, les enfants d’ici n’arriveraient même pas à s’enfuir, pas vrai ?” (Homme)

“En continuant à vivre médiocrement, c’est seulement une question de temps avant que tu ne meures de froid. Il y a déjà une formation magique qui tracée sur le sol par sécurité donc même si tu te faufiles aussi discrètement que tu le peux. Ça sera seulement une question de temps avant que nous ne te trouvions de nouveau.” (Homme)

Je me suis mordue les lèvres.

Ça fait mal mais c’est frustrant.

Certainement, vivre seul, sans être vu par personne ne constituait pas une bonne chose.

Comme il l’a déclaré, vivre à l’extérieur dans un climat si difficile. Je n’étais pas sûr de vivre une journée de plus dans ces conditions.

Tant que j’étais dans la base, même durant la nuit, c’était presque supportable si quelques préparatifs ont été faits.

De penser que je pourrais être attrapée à cause d’une formation magique. Si je m’en étais approchée par négligence, je me serais plongée dans une situation où j’aurais pu être tuée.

Je n’avais pas pensé à tout cela.

Mais… D’être simplement découverte ainsi, c’était quelque chose que je ne m’attendais pas.

“Ne me regarde pas fixement avec ce visage qui est au bord des larmes. Tu vois, je pense vraiment qu’ojou-chan (NTF: princesse) a bien tenu jusqu’ici. Hein ?” (Homme)

“…….” (Rinon)

Donc, qu’est-ce que tu dis ?

Vas-tu me donner quelque chose, comme une récompense ?

Allez-vous me rendre ma sœur ?

“Pour l’instant, tu n’as nulle part où aller. Tu m’as déjà été confiée d’une certaine façon. Ne veux-tu pas rencontrer Toa ? Ta onee-chan n’a pas encore atteint le montant nécessaire pour la dette et nous ne pouvons pas vraiment fermer les yeux sur ton cas alors nous avons décidé de te prendre avec nous.” (Homme)

“Aaah ! Onee-chan va bien ?” (Rinon)

“Ooh ? Tu as finalement ouvert la bouche. C’est vrai, Toa est encore en lieu sûr. Mais tu le savais ? Que ta sœur était impliquée dans quelque chose de mauvais ? Je suis venu ici moi-même surtout pour t’en informer.” (Homme)

“Quelque chose de mauvais ? Quel genre de mal ? Qu’adviendra-t-il d’onee-chan ?” (Rinon)

L’effrayant sentiment, que j’avais quand je suis sortie de la maison, était de retour.

Dans ma tête, il y avait une possibilité de ne pas pouvoir la rencontrer à nouveau, c’était ce que j’avais ressenti. Mais si ce qu’il disait était vrai alors je pense …….Hum, n’y pensons pas.

“…….Écoute-moi bien, elle ne peut plus déjà ouvrir les yeux. Dans le pire des cas, c’est la mort qui ne viendra dans pas longtemps. Mais je peux te conduire à l’endroit où elle est actuellement.” (Homme)

“!!!” (Rinon)

C-C’est impossible !

Non !

Non, NOn, NON !

“Toutefois !” (Homme)

“???” (Rinon)

“Sauver ta onee-chan ne dépend que de toi, je vais t’expliquer en détail comment tu peux réaliser ceci.” (Homme)

“…….. Hein ?” (Rinon)

“Rinon, tu es une gamine futée. Ainsi, tu peux faire de ton mieux en tant que mioche……. Ne veux-tu pas sauver ta onee-chan ?” (Homme)

Le vieil homme s’est interrompu avec un sourire lorsqu’il m’évaluait avec de tels yeux détestables.

Tu veux la sauver ?

La réponse à cela avait déjà été décidée.

“Je veux la sauver !” (Rinon)

“Bien sûr que oui. Cela veut dire que tu écouteras ma requête, n’est-ce pas ? Ce n’est pas vraiment un travail difficile en fait. Si c’est une petite enfant, ceci pourrait même devenir plus simple.” (Homme)

Si c’est quelque chose que je peux faire facilement, je veux savoir ce que c’est.

J’aimais dessiner et peindre des choses, mais j’ai compris que c’était impossible d’en faire un métier.

C’était pas rentable.

C’était mon intuition.

E-Et si…… Même la pensée que j’ai encore l’apparence d’une enfant, je suis techniquement une femme.

Je me suis rappelée de ma sœur me disant une telle chose, ce genre d’hommes avec de telles passions existait vraiment ?

Mais, si une telle chose pouvait faire revenir onee-chan…. Je vais le supporter.

Je devais le supporter.

Bien que ma respiration est devenue d’une certaine façon pénible, je ne parvenais pas à faire sortir de mot pour le dire.

J’ai naturellement serré mes dents et durci mon visage parce que je comprenais ce qu’il fallait faire.

“……Rinon, tu fais traîner les choses… Quoi ? Si j’essaye de vendre ton corps, des personnes vont certainement me tuer. Je ne commettrais pas une chose pareille alors il n’y a rien à craindre. Relax, relax.” (Homme)

Quel genre de tête je faisais quand je réfléchissais à tout ça ?

Mais cela m’a apaisé.

Cet homme était probablement un sale type, mais il m’a dit que je pouvais secourir onee-chan.

Tu pouvais deviner ce que je pouvais penser d’après mon visage alors la raison de sa venue ici, c’était sûrement la même raison.

Je ne savais pas à quel point je pouvais croire en ce vieil homme mais rien de bon ne sortira de tout ça si je m’opposais à lui pour le moment.

J’ai relâché la pression, j’ai écouté à la lettre et j’ai acquiescé.

“Quelle bonne gamine. Maintenant, Rinon. Il n’y a pas si longtemps, il y a eu un incident qui a causé un tumulte dans la base. Le savais-tu ?” (Homme)

“…….Oui, une chose vraiment forte est venue pour nous attaquer, mais elle a battu en retraite sans rien faire.” (Rinon)

“C’est vrai. C’est déplorable de ne pas avoir gardé une gamine intelligente comme toi. Cet incident précis est déjà passé mais aujourd’hui… Savais-tu qu’il y a eu un autre incident qui s’est déroulé dans la guilde des aventuriers ?” (Homme)

“Ceci, je l’ignorais.” (Rinon)

“Un ordre de non-divulgation a été ordonné immédiatement……. Ne pas le savoir n’est pas déraisonnable. C’est de justesse que j’ai pu avoir l’information, il y avait deux femmes vraiment fortes et elles sont visiblement venues pour s’inscrire.” (Homme)

“Une femme et elles sont deux.” (Rinon)

“Correct, je ne suis pas sur si c’est lié à l’incident cité plus tôt, mais il y a des gens qui s’inquiètent sur l’homme qu’elles suivent, il porte un masque et a une apparence douteuse. Je veux que tu prennes ma place et que tu enquêtes sur les trois.” (Homme)

“M-Moi !?” (Rinon)

“C’est vrai. Quoi ? Je ne t’ai pas dit de combattre, je veux juste que tu coopères avec nous. C’est pourquoi je veux que toi, Rinon, tu t’infiltres à leur groupe. Je m’en fiche de la méthode que tu utiliseras tant que tu peux obtenir des informations sur eux. Un enfant qui leur demande soudainement s’ils peuvent lui donner un coup de main, ça ne serait pas trop suspect et les rassureraient, pas vrai ?” (Homme)

Il est hors de question que je fasse cela.

J’ai entendu dire que les aventuriers ayant de très hauts niveaux possédaient une incroyable intuition, ils avaient même cessé d’être des Hyumains et que même mentir serait inutile.

C’était quelque chose de formidable, quelque chose qui était terriblement fort.

Si je leur mentais, je serais certainement découverte…….

“Je, une telle situation, je vais…….” (Rinon)

“ Ta onee-chan va mourir, es-tu sûr ?” (Homme)

“!? ” (Rinon)

Comme j’étais sur le point de refuser, mes mots se sont soudainement arrêtés lorsque je me suis dit de n’absolument pas prononcer les mots restants.

Je vois… Je n’ai pas le choix.

Bien sûr, même si je refuse, je serais……

Pourquoi moi, pourquoi je suis dans un telle situation.

Je veux crier.

Je veux tout laisser tomber et crier.

Mais alors je me suis dit, ils ont pris la peine de chercher un enfant alors si je refusais, ils prendraient un autre enfant comme substitut.

C’est définitivement ça.

“…….le faire, je vais le faire !” (Rinon)

“Alors c’est décidé ! Je te promets Rinon. Si tu travailles dur, nous te permettrons sûrement de rencontrer ta sœur.” (Homme)

“Sûrement ? Vous allez me laisser rencontrer onee-chan ?” (Rinon)

“Oui, je ne te mens pas. Tu vas sûrement la rencontrer.” (Homme)

“Je vais faire de mon mieux. Je m’assurerai de recueillir des informations pour vous.” (Rinon)

“C’est l’esprit. Bon alors viens par ici. Je te montrerai à quoi ils ressemblent.” (Homme)

“Maintenant ?” (Rinon)

“N’est-ce pas évident. Il te faudra commencer tout de suite. Ce type est en train de manger. Nos hommes ont été enclins à sauter les détails à connaître sur le type. Regarde-le, souviens-toi de son visage, une fois qu’il retournera à l’auberge, tu devras prendre contact avec lui, compris ?” (Homme)

“J’-Je dois le faire aujourd’hui ?!” (Rinon)

“Quoi ? Nous t’envoyons travailler rapidement, ne veux-tu pas rencontrer ta onee-chan ?” (Homme)

“……..c’est bon, j’ai compris.” (Rinon)

J’ai été guidée à l’intérieur d’un bâtiment qui ressemblait à un entrepôt.

Ce qu’il y avait à l’intérieur, c’était un bureau avec au-dessus un grand cristal sphérique qui reflétait intégralement mon visage.

J’ai regardé le vieil homme, il l’a pointé et a ensuite tenu son menton.

Alors j’ai besoin de regarder à l’intérieur de cette chose.

Onee-chan, je vais définitivement faire de mon mieux.

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Deux personnes mangeaient leurs repas en se faisant face.

Waouh, cet endroit était terriblement luxueux.

Au lieu de trois personnes, il y en avait seulement deux d’entre eux, je devais absolument obtenir des informations sur eux.

La priorité devrait être, cet homme.

Il était silencieux, à l’exception du repas, tout le reste était normal.

Bien que je n’ai pas eu vent d’une telle utilisation de fourchettes et de couteaux, comme si c’était naturel pour lui de les utiliser avec deux mains pour manger un repas.

Mais son apparence était terriblement étrange.

Je ne suis pas sûr si c’est sa passion ou un goût douteux, mais il portait une étrange tunique et un masque qui recouvrait son visage au niveau des yeux, cela ne correspondait pas à une personne qui possédait un magasin.

Il y avait un sentiment de calme mais en tout cas je pensais que cette personne était définitivement suspecte. Je n’étais pas sûr de son âge.

Par contre, l’autre personne était très ravissante.

Elle avait des cheveux noirs joliment ajusté et portait des jolis vêtements que je n’avais jamais vu avant.

Comme onee-chan mais en un peu plus vieille.

Elle était si élégante, même ceux à l’intérieur du restaurant seraient d’accord.

Cependant, c’était seulement en apparence.

Même si vous pensez cela, votre impression changerait avec sa façon de manger pendant que vous l’observeriez.

Le couteau était resté seul sur la table.

Elle utilisait seulement la fourchette, les serveurs s’alternaient en faisant des allers-retours pour transporter les plats à leurs tables pendant qu’elle fourrait la nourriture dans sa bouche avec ardeur.

Ça avait l’air très bon mais….. d’une certaine manière, c’était excessif.

Bien qu’elle ait probablement eu une éducation correcte, elle n’avait aucune manière pour se tenir à table.

Mais l’homme semblait bien les connaître, j’ai renoncé à essayer de les comprendre.

Ces deux-là ont chuchoté quelque chose entre eux, mais je n’ai pas vraiment pu saisir de quoi il s’agissait.

J’ai pu voir un spectacle différent sous mes yeux mais le bruit qui résonnait ici, c’était différent d’une situation normale alors tu as vraiment besoin de te concentrer pour écouter leurs conversations, autrement vous ne pourriez pas vraiment comprendre ce qu’ils disaient.

Inopinément, mon estomac a gargouillé.

J’ai inconsciemment frappé mon estomac avec ma main en réponse à cela.

Parce que je ne pouvais pas vraiment m’en empêcher……

Honnêtement, ça faisait déjà deux jours depuis mon dernier repas correct. Si quelqu’un voyait cette scène avec de la délicieuse nourriture, je suis sûr que même lui……

J’ai secoué ma tête pour garder les idées claires.

Dans cette base, c’était vraiment rare de voir quelqu’un qui était bien vêtu.

Ceux qui le faisaient occasionnellement, c’était les marchands qui étaient venus pour faire du commerce, ils donnaient le sentiment de faire partie du groupe des marchands.

De prendre leurs repas dans un tel endroit, comme je pensais, ne s’agit-il pas de deux personnes riches ?

Si oui, on m’a dit de les approcher mais après les avoir vu par moi-même, je portais des vêtements sales et en lambeaux.

Que dois-je faire ?

Suite à ce que le vieil homme m’a dit, cela aurait été vraiment meilleur si j’avais demandé quelques vêtements……..

J’ai essayé de rester concentrer, cependant je ne pouvais pas m’en empêcher, mais j’ai fixement regardé la scène de l’homme masqué et de la femme aux cheveux noirs qui étaient en train de manger.

?

L’homme avec le masque a fait quelque chose.

Ses mains se sont figées et la femme a semblé faire pareil.

Je pense que ça aurait été bien s’ils parlaient pourtant……..

Le silence a poursuivi pendant quelque temps.

Elle semblait être perturbée, déprimée, d’une certaine manière, c’était très mignon sur elle.

Aah… Je vois

Ce pourrait-il que…

Qu’ils écrivent ?

Serait-il possible qu’au lieu communiquer verbalement, ils utilisaient l’écriture à la place ?

À moins que je regarde ceci sous un angle différent, je ne serais pas capable de voir ce qu’il dit avec exactitude et si je le fais alors, peut être que je pourrais découvrir pourquoi la femme aux cheveux noirs changeait fréquemment d’expressions faciales.

Je me demande ce qui arriverait si je faisais du bruit, auront-ils vent de ma présence ?

En quelque sorte, je sentais que l’humeur de l’homme était devenue mauvaise.

Il n’avait pas l’air ravi de son entourage, car il faisait toutes sortes d’expressions.

Aaah, ils se sont levés.

Après avoir mangé leurs délicieuses crèmes glacées, ces deux-là se sont levés de leurs sièges.

Même si l’homme avec le masque était du genre à ne boire pratiquement que de l’eau, la femme aux cheveux noirs a bu une boisson colorée pendant et après le repas.

Probablement que c’était de l’alcool.

Elle a continué de boire une substance analogue à l’eau, puis elle a mangé de la crème glacée et alors elle a soulevé le dernier verre rempli de la substance analogue à l’eau et l’a bu.

Chaque fois que son verre était vide, le serveur venait et le remplissait pour elle, je ne pouvais pas m’en empêcher, mais je pense qu’ils peuvent avoir bu plus que la bouteille.

Seulement voilà, quand ces deux-là se sont levés, l’homme avec le masque n’était pas ivre et il pouvait encore marcher par ses propres moyens.

Certainement que cet homme était l’une de ces personnes qui pouvaient boire de l’alcool sans s’enivrer.

Onee-chan était de ce genre, elle était consciente de la quantité d’alcool qu’elle pouvait supporter, je me souvins de quand elle rentrait ivre et qu’elle s’effondrait sur son lit.

Même si c’était juste un peu, je me suis soudainement souvenue d’onee-chan.

“Finalement, ils sont sortis. La femme ressent probablement plus les effets de l’alcool, bien qu’il en ait bu lui aussi. Elle est capable d’utiliser habillement ses bras pour garder son équilibre.” (Homme)

“Vieil homme. Serais-je acceptable avec ces vêtements ? En tant que partenaire, Vous n’allez pas m’en prêter ?” (Rinon)

“Vêtements …….. Ce n’est pas bon. Si tu dis ‘Cela fait un moment que je cherche ma sœur.’, ceci serait anormal pour toi de porter des vêtements propres. Donc c’est bien comme cela.” (Vieil Homme)

“Je comprends.” (Rinon)

Nous allions les voir.

En fait, monter la garde aurait une autre signification.

J’ai des frissons qui descendaient le long du dos.

Je n’ai pas d’autre choix que de le faire.

“Ça va aller.” (Rinon)

“Alors allons-y. Nous allons à l’endroit où nous devons les rencontrer. C’est par là.” (Vieil Homme)

Comme on me l’a dit, je marchais à travers la rue vêtue de haillons.

C’était une place où il n’y avait pas grand monde.

J’ai été abandonnée au bout de la route et je me tenais là.

J’étais surveillée à distance alors l’échec n’était pas une option.

Bien que j’avais peur d’être dans la rue pendant la nuit, il y avait pas de temps pour cela. J’avais déjà oublié tout ça et je sentais que je commençais à avoir peur de quelque chose d’autre à la place.

Ils arrivaient.

Ces deux-là arrivaient enfin.

Leurs silhouettes ressemblaient exactement à celles prévues alors il n’y avait pas de doute que c’était bien eux.

J’ai quitté le bout de la route et j’ai marché vers eux.

Afin qu’ils s’arrêtent à coup sûr. Je me suis positionnée, par anticipation, où ils passeraient.

La femme et l’homme au masque se sont arrêtés devant moi avec juste une petite distance entre nous.

Comme si elle voulait chuchoter quelque chose à l’homme, la femme s’est approchée et a parlé à l’homme masqué.

Comme je pensais, je ne pouvais pas entendre de quoi ils discutaient.

Un instant plus tard, mes jambes ont commencé à trembler.

Mais être dans l’incapacité de communiquer, la femme a déjà fini de lui parler et m’a regardé.

J’ai senti que la sensation dans mes jambes disparaissait lorsque nos regards se sont croisés

Je sentais qu’une partie de mon corps, de ma taille à mes pieds, a complètement disparu.

J’étais terrorisée.

Cette femme était terrifiante.

J’ai essayé de la regarder.

Et pour la première fois, nos regards se sont croisés.

Ses yeux étaient quelque chose qui ne montrait que je n’avais aucun intérêt pour elle, comme si elle voyait une chose sans aucune valeur, c’était ce genre de regard. Je n’ai pas été vue en tant que personne, je l’ai su immédiatement.

“Enfant. As-tu besoin de quelque chose ?” (Mio)

“J-J’aur-aurais…”(Rinon)

“Tu es dans le chemin, bouge de là.”(Mio)

“Hiii !!!” (Rinon)

Ce n’était ni glacial ni chaleureux.

Aucun de ces mots n’était douloureux pour moi.

Ma résolution est partie en un instant et quand j’ai repris connaissance, je ne savais même pas combien de temps c’était écoulé.

La sensation de mes jambes n’était toujours pas revenue, alors j’ai dû confirmer en les touchant pour être sûr qu’elle était là. Je suis toujours vivant, c’est ce que je me suis dit.

Même si personne ne m’avait dit cela, j’avais échoué et j’étais terriblement triste.

Mais, avant que la femme n’ait pu dire quelque chose, l’homme avec le masque a rapidement frappé la tête de la femme en ayant produit un bruit comme “Spam”.

J’ai vraiment entendu un bruit comme ça.

Ce n’était pas vraiment important de toute façon, mais j’étais vraiment surprise.

L’homme masqué semblait dire quelque chose à la femme pendant qu’il pointait sa main droite dans les airs.

Ohh, comme je le pensais, il écrivait dans les airs.

C’était l’écriture des Hyumains.

Tant que c’était à travers la conversation, je pouvais communiquer du moment que l’autre était un Hyumain avec la bénédiction de la déesse.

Malgré le fait que je n’étais pas bonne en lecture et en écriture vu que je ne l’ai pas beaucoup étudié, mais c’était déjà en soi quelque chose que je pouvais peut-être tenter.

Dans ce cas…

[Une fille aussi petite… Quand bien même tu es ma partenaire, qu’as-tu essayé de faire en l’intimidant ?] (Makoto)

“D-De l’intimidation… Une chose pareille, je l’ai pas fait Waka-sama. J’essayais juste de la retirer du ch…” (Mio)

[Je voulais juste savoir si elle avait une affaire pour nous. Comment c’est devenu une discussion sur le fait de retirer une personne ?] (Makoto)

“Parce qu’elle n’a aucun intérêt…… En plus de cela, que notre promenade soit dérangée……” (Mio)

La femme utilisait le langage commun pour répondre à l’écriture de l’homme masqué.

L’impression que la femme dégageait envers moi était quelque peu différent maintenant, une sensation de chaleur mais aussi un sentiment troublant.

Bizarrement, c’était le même sentiment qu’elle a donné que lorsqu’elle mangeait.

“Huhuhu” (Rinon)

Ça alors, avant que je puisse réfléchir à propos de ceci, j’avais soudainement changée en un sourire.

J’ai ri en observant ces deux-là.

La personne, dont j’ai été terriblement effrayée, était à l’instant risible, une telle chose comme la peur avait disparu.

Avec le recul, j’ai été assez stupide pour croire que c’était déjà trop tard pour y arriver.

“Qu’est-ce qui te fait autant rire ?” (Mio)

[Arrête ça Mio. C’est déjà bon de toute façon.] (Makoto)

L’homme et la femme se sont approchés de moi.

[Il semblerait que tu aies eu peur plus tôt, je m’en excuse. Cette écriture, es-tu capable de la lire ?] (Makoto)

J’ai acquiescé.

Je m’interrogeais sur ce qui s’était passé avec cette personne suspecte.

Bizarrement ses yeux n’étaient pas cachés par son masque et donnaient une étrange impression.

[J’en suis ravi. As-tu besoin de quelque chose de notre part.] (Makoto)

Je pouvais sentir que l’homme masqué écrivait ses paroles dans les airs avec délicatesse.

Il se fichait si sa cape touchait le sol et il s’est accroupi alors qu’il devrait pouvoir voir mon visage sans avoir besoin de le faire.

Je vois.

Cette personne est…….

“J’-Je m’appelle Rinon.” (Rinon)

[Donc c’est Rinon-chan. Je m’appelle Raidou, cette personne s’appelle Mio. Nous sommes des marchands ambulants.] (Makoto)

Il a fait légèrement signe avec sa tête et a pointé la femme avec sa main.

D’une quelconque façon, le mouvement semblait un peu grandiloquent.

Cette personne, même si j’étais une enfant, il me traitait néanmoins comme quelqu’un qui faisait affaire avec lui.

Voilà, cette affaire était très inconcevable.

Même si c’était un fait que j’étais juste une faible gamine et sans argent.

Raidou-san était très gentil et je pouvais dire que la plupart des choses qu’il a dit, c’était ses vrais sentiments. Je pouvais voir qu’il était une bonne personne.

Pouvoir rencontrer une telle personne chaleureuse dans Zetsuya était comme je pensais, très improbable.

“Bien, j’ai une requête.” (Rinon)

[Pour moi ?] (Makoto)

“Oui. C’est ça” (Rinon)

[Tu peux me redire ça lentement. Calme-toi en premier et parle.] (Makoto)

Je ne pouvais pas comprendre ses motivations.

Et d’ici, je voyais son écriture.

Soudainement, je me souvins du sentiment d’être incapable de revoir onee-chan, c’était quelque chose que j’avais toujours supporté et s’était accumulée en moi.

“Uuu, fue……” (Rinon)

[Rinon-chan ?] (Makoto)

“U, Uuuuu….. Rinon va très bien.” (Rinon)

J’ai jeté mes bras autour de l’homme que je rencontrais pour la première fois.

Non, s’accrocher à lui serait une meilleure description.

Mais je n’avais aucune force dans mes jambes et je pouvais seulement m’accrocher aux genoux de Raidou pendant que j’utilisais mon autre main pour essuyer les larmes de mon visage.

Une partie de moi gisait lamentablement sur le sol.

“Quoi !? Va-t’en, hein !? Mais Waka-sama, tes vêtements vont être salis, faire une chose pareille pour cette fille inconnue, oui……. Je comprends. Si ça te convient !” (Mio)

Mio, elle a dit quelque chose à propos de nous deux mais ça paraissait si loin.

Raidou semblait être en train de dire quelque chose, mais j’étais incapable de l’entendre et je pouvais seulement entendre mes pleurs.

Je voulais rechercher ma sœur, j’ai tout laissée s’échapper pendant que je criais si j’ai dit quelque chose d’autre, je ne m’en souvenais plus.

Et donc c’est ainsi que j’ai rencontré le curieux mais chaleureux et mystérieux Raidou-san.

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Je suis retournée à l’auberge où Raidou-san logeait.

L’ambiance ne semblait pas être bonne.

C’était pire.

J’ai eu vraiment eu l’air lamentable hier soir avec tous ses pleurs et ses hurlements. J’ai décidé de cesser cela dans la luxueuse chambre où Raidou-san logeait.

Là-bas était une des fameuses femmes du récit que j’ai entendu parler.

Elle s’appelait Tomoe, une autre personne semblait également être allongée sur le lit.

En regardant autour de moi, je pouvais voir que c’était une chambre fantastique.

Je suis soudainement devenu nerveuse une fois être entrée dans l’auberge et je devais avoir l’air d’une idiote avec ma bouche grande ouverte.

En regardant la chambre, même si tu la décomposais en plusieurs parties, c’était toujours plus grand que l’endroit où moi et onee-chan vivions.

De plus, la chambre était étincelante et on pouvait voir des décorations que j’estimais similaire à la celles d’une chambre de princesse.

J’ai regardé Raidou-san pour qui c’était si c’était naturel de rester dans cette chambre, Je ne savais toujours rien à son sujet.

En ce moment, je pensais qu’il était définitivement une personne riche.

On m’a dit que Raidou-san à une pathologie, ensuite on m’a raconté l’histoire qui s’est produite jadis où il a été maudit. À cause de ça, il était incapable de parler le langage commun.

Au début, je pensais que c’était le travail de Démon, mais il semblerait que ce soit différent.

Mais pour une curieuse raison, j’étais remerciée par Tomoe.

Je me demande ce qui l’avait irritée au milieu du récit de l’histoire.

D’une certaine manière, c’était comme si elle prêchait.

Ces deux-là ont menti et ils ont parlé d’autres choses en regardant une personne qui n’était pas un homme mais une femme.

Ensuite, j’ai été amenée à une autre chambre et on m’a demandé l’apparence physique de onee-chan et après on m’a demandé de me laver.

Curieusement après ça je me suis endormie rapidement.

La raison principale à cela était l’eau chaude.

C’était vraiment bien mais……

Je ne voulais pas vraiment me souvenir de la couleur de l’eau après que j’ai fini de me nettoyer.

Je m’étais assurée de nettoyer proprement la serviette que j’ai utilisée pour m’essuyer pour qu’elle ne soit pas découverte dans cet état.

Maintenant que j’y pense…… J’ai été félicitée pour la qualité de mes dessins quand on m’a demandé un dessin d’onee-chan.

C’est seulement une esquisse que j’ai dessinée mais lorsque j’ai été louée pour mon dessin, j’ai pu y mettre tout mon cœur et dessiner le meilleur portrait que je pouvais faire.

J’étais réellement contente d’être louée pour quelque chose que j’aimais vraiment faire.

Quand Raidou-san a vu le portrait que j’ai dessiné, il a montré un visage surpris et il a fixé le portrait de ma sœur pendant un bon moment.

Sur le moment, je pensais que ma sœur était son type de femme, mais j’ai commencé à penser différemment.

Le lendemain, ou ce matin en somme, la douce atmosphère était de retour mais…….

Raidou-san, quand j’ai essayé de devenir plus amical avec lui en l’appelant Onii-chan, il m’a dit soudainement que ceci lui rappela ses sœurs.

Mais il avait un visage qui trahissait le fait qu’il n’aimait pas ça, pourtant je lui ai dit que cela serait plus facile si je l’appelais ainsi.

À ce moment-là, nous nous habituions déjà à échanger des conversations par communication écrite-verbale et je décidais de l’appeler avec onii-chan, avec insistance s’il faudra.

En fait, j’ai eu des difficultés à essayer de l’appeler onii-chan la première fois, mais je me suis habituée à l’appeler ainsi après plusieurs essais.

Il m’a dit alors que cela importait peu concernant la façon dont on l’appelait.

Les deux femmes l’accompagnant n’étaient déjà plus là.

Onii-chan et moi, nous nous sommes préparés et nous sommes allés à la Guilde des marchands.

J’ai transporté les bagages dans le chariot et j’ai dû les monter à l’intérieur mais d’une certaine façon, onii-chan ne semblait pas savoir comment se servir d’un attelage de chariot pour cheval malgré le fait qu’il soit un marchand.

C’était incroyable.

D’après son attitude, je pensais qu’il était riche mais maintenant je pense qu’il était incroyablement riche.

Je tenais les rênes à contrecœur et on se dirigeait vers la zone marchande de la guilde marchande.

Il y avait un endroit où tu pouvais aller si tu voulais vendre des choses cependant la guilde marchande à la tâche de vendre et d’acheter conjointement.

J’ai été confondue en tant qu’esclave là-bas à cause des vêtements en lambeaux que je portais mais onii-chan a rapidement réfuté ça, bien que je m’en fichasse de ce que le marchand avait pu dire.

En général, j’étais méprisée donc j’étais vraiment surprise de voir le marchand baisser la tête pour s’excuser.

Plus tard je…….. Dans ce lieu où onii-chan séjournait, je reviendrais de nouveau avec enthousiasme.

Mais j’ai ensuite rencontré le vieil homme

Si onii-chan avait vent de ce que nous allions parler, il comprendrait tout.

J’avais ce très désagréable sentiment, c’était en train de grandir à l’intérieur de moi, pendant tout ce temps je me suis dit que c’était pour le bien d’onee-chan. Mais bon les informations, que j’ai donné au vieil homme, ne suffisaient pas, il m’a dit que je n’aurais pas la possibilité de rencontrer onee-chan.

C’était différent de la promesse !

Je l’ai supplié désespérément.

Onii-chan et onee-chan.

Même si j’aime ces deux-là, puisque je dois seulement choisir un seul et ça sera définitivement onee-chan.

Onii-chan était réellement gentil et doux, mais il n’était pas vraiment mon frère.

Onee-chan était la seule famille que j’avais et elle était dans un endroit où elle n’avait aucun espoir.

Si onii-chan entendait tout ça, je devrais lui en parler et l’abandonner mais quand même, je devais continuer de supplier le vieil homme.

“Si tu insistes tellement, tu ne me pas laisse le choix. Fais un dernier travail. Alors je te laisserai voir ta onee-chan, j’oublierai également ta dette.” (Vieil Homme)

“!!! Vous êtes capable de faire quelque chose comme ça ?!” (Rinon)

“Oui, c’est en fait assez simple. Écoute-moi bien, actuellement Raidou-san transporte 500 pièces d’or. Je veux que tu me les ramènes. Il y a également une chance pour que tu aies des problèmes mais nous pouvons aisément nous en occuper. En fait, le seul problème ingérable sont les deux personnes qui sont ses compagnes, il ne semble pas être capable de faire autre chose que des affaires, avec juste lui, ceci devrait être simple.” (Vieil Homme)

“J-Je ne peux faire ça ! C’est du vol !” (Rinon)

Lorsque j’ai dit ça, j’ai mis mes mains devant ma bouche.

J-Je ne peux….. Je ne peux pas lui dire cela.

“Encore, tu es incapable de le faire hein ? Ça ne me dérange pas mais….” (Vieil Homme)

“……. Vous voulez que je lui vole tout ?” (Rinon)

“L’or va être mis certainement dans la valise, ça devrait être assez simple. Porte le sac et ramène-le-moi.” (Vieil Homme)

“Mais, si Mio ou Tome reviennent, ceci finira sur quelque chose d’assez sérieux……” (Rinon)

“Alors à ce moment, pourquoi ne pas faire juste des excuses ? Assure-toi qu’après avoir volé la valise, tu l’abandonneras à cet endroit où je pourrais la ramasser plus tard.” (Vieil Homme)

“Une telle chose…….” (Rinon)

C’est injuste.

Cette personne était la pire.

Pourquoi onee-chan ?

Comment as-tu pu acquérir une énorme dette dans un tel endroit ?

Quand bien même, c’était pour le bien de nos ancêtres, cela ne nous concernait plus !

Pour moi voler de l’argent d’une personne très gentille et chaleureuse, c’est vraiment horrible.

Parfaitement, horrible et pourtant……..!

“Je vais devoir retourner au manoir d’un instant à l’autre. Rinon, que vas-tu faire ?” (Vieil Homme)

“Je vais y retourner immédiatement.” (Rinon)

“Tu es vraaaaaiiiiiment une BONNE GAMINE, Rinon.” (Vieil Homme)

Ferme là !

Je voulais lui crier ça.

Mais je pouvais seulement le garder pour moi.

Et puis, je me préparais à aller dans la chambre de Raidou.

Voler de l’argent à la personne qui m’aidera à trouver ma sœur et mon bienfaiteur est incontestablement la pire chose que je puisse faire.

La pire.

Je suis la pire.

“Quoi ?” (Rinon)

Le sol, j’ai senti que le sol se mettre à trembler soudainement.

Un tremblement de terre ?

Mais un tremblement de terre se produisant à Zetsuya était quelque chose qui n’était jamais arrivé.

Encore.

Cette fois, c’était juste une secousse.

C’était comme si j’avais été éjectée sur le côté, c’était une énorme secousse.

J’ai immédiatement regardé par la fenêtre.

Afin de ne pas tomber, j’ai attrapé le bord de la fenêtre avec mes deux mains.

“Hein ?” (Rinon)

Il y avait quelque chose d’étrange.

Ce que j’ai vu, c’était quelque chose que je ne pouvais pas croire.

J’ai rapidement réalisé que c’était l’étrange pressentiment que j’ai eu.

Il y avait un bâtiment dans la ville qui a été réduit en poussière en un instant.

Encore une secousse.

Aaaah.

J’ai finalement trouvé la raison de tout ceci.

Il y avait des ténèbres qui recouvraient un bâtiment, l’avalaient lentement et l’écrasaient.

C’était les vibrations du puissant broyage qui s’étendaient jusqu’ici.

Pas seulement cela.

Après que les ténèbres soit passées à un autre bâtiment, un autre bâtiment a été coupé en deux.

Il avait été coupé tellement nettement comme s’il avait été coupé par une épée.

Après, le bâtiment est devenu complètement blanc, il s’est effondré et s’est transformé en poussière.

Cette fois il n’y avait eu aucune secousse.

Bizarrement, je ne me sentais pas effrayée.

Ce n’était pas que j’avais peur mais parce que j’étais sans doute trop paniquée.

À ce moment, je me suis soudainement rappelée les deux femmes accompagnant onii-chan, Tomoe-san et Mio-san.

Si c’est ces deux femmes, je pense que ça serait possible pour elles.

On m’a retrouvé.

Voilà ce que je pensais et dans le même temps, j’ai fermé les yeux.

La raison n’était pas parce que tu voulais voler l’argent.

Ça ne marchera pas même si tu t’excuses. Zetsuya sera quand même détruite !

Je me suis précipitée vers l’auberge.

Je courais vers l’entrée, mais d’un coup je suis restée immobile.

“Il n’y a rien ?” (Rinon)

Ce que j’ai vu en premier, à l’emplacement où le vieil homme était supposé attendre, il n’y avait déjà plus personne.

À l’endroit de l’auberge où je devrais voir de nombreux bâtiments, maintenant, il n’y avait presque plus rien à voir désormais.

Il n’y avait même plus de gens ici.

C’était comme si je regardais pour la première fois Zetsuya.

Mes pieds se sont arrêtés quand j’ai atteint l’entrée de l’auberge et j’ai examiné les environs.

J’ai vu une silhouette bouger.

Ce que j’avais vu, c’était plus que ça.

En examinant de plus près, il y en avait plusieurs.

Il y avait une personne qui semblait ressembler à onee-chan.

D’autres personnes étaient avec mais mes jambes étaient encore immobilisées par la peur.

Les seules qui pouvaient bouger, c’étaient ces deux-là.

Tomoe-san et Mio-san.

Comme je pensais, c’était ces personnes qui l’ont fait.

Pendant les vingt ans d’existence de cette base, dans un endroit qui n’avait jamais connu la dévastation, cela a complément changé.

Je ne pouvais pas stopper les tremblements de mon corps.

Elles avançaient droit vers moi.

A l’endroit où onii-chan séjournait, ces deux-là sont désormais de retour.

Aussitôt que j’ai remarqué qu’il s’agissait bien d’onee-chan qu’elles portaient, je me suis mise à courir vers elles.

“Onee-chan, je suis contente……. Que tu ailles bien.” (Rinon)

Finalement à ce moment, j’étais dorénavant sûr de la sécurité d’onee-chan.

J’étais si contente.

J’étais contente, mais je pensais à ce qui m’arriverait après, j’ai commencé à devenir vraiment anxieuse.

Je me demandais ce que dira onii-chan après avoir examiné ce que s’était produit.

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J’étais actuellement dans un chariot et je manipulais les rênes.

Celle étant à côté de moi, c’était Mio-onee-chan.

Et de l’autre côté, il y avait Raidou-onii-chan.

Et actuellement, j’étais au milieu d’eux.

À l’intérieur du chariot, il y avait ma sœur couchée sur le lit avec une autre aventurière qui avait été retenue avec elle.

Tomoe-onee-chan était la seule qui soit partie, hurlant après que onii-chan qui lui a dit de se diriger vers le désert.

Peu importe à quel point j’y réfléchis, c’est inutile.

Onee-chan était certainement vivante.

Onii-chan était avec nous pour nous renvoyer à Tsige.

Puisque Mio-onee-chan était aussi là, alors il n’y avait absolument pas de raison d’avoir peur.

Je crois que nous avons été très chanceuses.

C’est parce que nous allions vers la ville dans l’espoir de changer nos vies.

Merci ! Raidou onii-chan, Mio onee-chan, Tomoe onee-chan.

Même si je suis trop timide pour le dire personnellement, j’ai vraiment la plus grande gratitude envers vous.

Je pensais alors au dessin et la peinture de portrait comme une façon de gagner de l’argent même si c’était petit à petit.

Alors en manipulant les rênes du chariot, nous nous déplacions désormais dans la direction de Tsige.